Le bombardement des installations nucléaires iraniennes entraîne une succession de réunions de crise à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne. Les combats incessants autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya ont déjà mis les inspecteurs de l’AIEA en état d’alerte. Les attaques armées contre des installations nucléaires peuvent entraîner des fuites radioactives aux conséquences graves à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de l’État attaqué. Les États-Unis ont récemment prouvé, d’une part, qu’ils ne respectaient pas leurs propres déclarations et, d’autre part, qu’ils mettaient en péril la sécurité de toute une région du monde, y compris celle de leur propre allié, Israël.

Friedrich Merz, qui avait récemment remercié Israël de faire le « sale boulot » en Iran, s’est cette fois-ci montré réservé. Il a préféré laisser à son collègue de parti et président de la commission des affaires étrangères, RoderichKiesewetter, le soin de remercier les États-Unis pour le bombardement des installations nucléaires iraniennes à Fordow, Natanz et Ispahan. Selon Kiesewetter, les attaques contre les installations nucléaires auraient permis à Israël et aux États-Unis de préserver la région et « nous tous » d’un chantage nucléaire de la part de l’Iran et d’une course à l’armement nucléaire. Merz préfère quant à lui se rallier à Keir Starmer et Emmanuel Macron et réclame une solution diplomatique.