C’est devenu le nouveau dogme de nos élites : pour sortir de la crise, il faudrait bosser plus… pour gagner moins. Une logique absurde qu’on tente de nous vendre comme une stratégie de redressement national. Sauf qu’en grattant un peu, on découvre une arnaque à ciel ouvert.

Une crise ? Non, un choix politique

On nous dit que les caisses sont vides, que la dette est trop lourde, que la France vit au-dessus de ses moyens. Faux. La vérité, c’est qu’on a choisi de sauver les banques, de subventionner les multinationales, d’arroser Bruxelles et l’Ukraine… et maintenant, on présente la facture aux classes moyennes.

Et quelle est la solution magique ? Augmenter le temps de travail. Après la retraite à 64 ans, on nous prépare déjà le terrain pour les 67. Moins de jours fériés. Moins de congés. Des semaines rallongées. Tout ça pendant que les salaires stagnent, et que l’inflation grignote nos économies.

Une stratégie d’appauvrissement volontaire

Le pire, c’est que ce n’est même pas une erreur de calcul. C’est un plan. Il faut une main-d’œuvre docile, bon marché, toujours plus productive et silencieuse. Et pour y arriver, on culpabilise ceux qui râlent, on les traite d’assistés, de fainéants. Pendant ce temps, les dividendes explosent et le CAC 40 se gave.

On nous promet que si on accepte de « faire un effort », on redressera le pays. Mais à quel moment a-t-on vu une élite faire cet effort ? Les politiques cumulent les privilèges, les hauts fonctionnaires se recasent dans le privé, les anciens ministres pantouflent dans les cabinets de conseil.

Le travail ne paie plus. Et c’est voulu.

Le vrai problème aujourd’hui, ce n’est pas le chômage. C’est le fait que travailler ne permet plus de vivre décemment. Le SMIC ne couvre plus les besoins de base. Les classes moyennes s’endettent pour survivre. Les jeunes galèrent à se loger. Et la réponse du gouvernement, c’est quoi ? « Travaillez plus. »

Mais si les salaires ne suivent pas, si les prix flambent, si le logement devient inaccessible… à quoi bon ? Ce n’est pas une solution. C’est une punition.

Conclusion : on ne relèvera pas la France en l’épuisant

Travailler plus pour gagner moins, c’est condamner un peuple à l’épuisement, à la résignation, à la soumission. C’est casser l’énergie d’un pays au lieu de l’encourager. Ce dont la France a besoin, c’est de justice, de répartition, de respect pour ceux qui font tourner la machine. Pas de leçons données par des technocrates hors-sol.

Alors non, on n’acceptera pas ce chantage. Ce n’est pas au peuple de payer l’incompétence de ses dirigeants.