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Frédéric Portoleau, ingénieur en aéronautique, et Antoine Vayer, ancien entraîneur de l’équipe Festina, ont scruté les performances du peloton grâce à une méthode scientifique. Leurs calculs, centrés sur la puissance développée en montagne, montrent des « anomalies troublantes » chez Tadej Pogacar et d’autres leaders. Pour ces deux experts, Le Tour 2025 s’annonce sous haute tension, entre zones grises et soupçons de dopage.

Depuis les années 1990, Frédéric Portoleau analyse la puissance développée par les cyclistes à l’aide de modèles physiques et publie ses résultats sur le site chronoswatts.com. Sa spécialité ? Reconstituer l’effort des coureurs en se basant sur leur poids, la pente, le vent, la vitesse et l’aérodynamisme. Grâce à ces calculs, il établit un « profil de puissance » pour chaque athlète. En cas d’écart anormal par rapport à ce profil, des soupçons apparaissent.Dans les montées, où l’aérodynamisme influe peu, les puissances sont particulièrement révélatrices. Portoleau travaille à des vitesses inférieures à 25 km/h pour éviter les biais liés au vent ou à l’aspiration. Il compare les performances actuelles aux références historiques — notamment celles de coureurs dits « propres » comme Thibaut Pinot ou Christophe Bassons — pour évaluer les écarts.
Pogacar, Vingegaard : des progrès qui interpellent
Portoleau et son partenaire Antoine Vayer, ancien entraîneur de Festina, s’étonnent de certaines progressions fulgurantes. Jonas Vingegaard, par exemple, aurait affiché des performances nettement supérieures à son profil habituel dès 2021. Mais c’est surtout Tadej Pogacar qui suscite l’inquiétude : en 2024, il aurait dépassé les 430 watts sur plusieurs ascensions — un seuil critique, selon Portoleau et Vayer.
Frédéric Portoleau utilise des modèles de mécanique des fluides pour estimer la puissance des coureurs. Ces puissances, difficiles à atteindre même pour les meilleurs grimpeurs, deviennent suspectes quand elles se répètent. À Isola 2000 ou sur le plateau de Beille, les chiffres de Pogacar ont dépassé ses standards des années précédentes.
« On a détecté des données au-dessus de son profil »
, alerte Portoleau, sans pour autant accuser directement : il parle plutôt de « probabilité de dopage » que de certitude, faute de contrôles positifs.
Les limites de la technologie et des preuves
Portoleau ajuste chaque année ses calculs aux progrès technologiques. Selon lui, le matériel moderne (capteurs, vélos plus légers, roues plus aérodynamiques) explique tout au plus 10 à 15 watts d’écart, insuffisant pour justifier les envolées de certains coureurs. De plus, les données issues de plateformes comme Strava sont devenues peu fiables, notamment en raison de capteurs moins précis et de l’absence de transparence sur le poids réel des cyclistes (marge d’erreur de ±5%).
Pour lui, les seuils sont clairs : au-delà de 430 watts sur 30 minutes, la probabilité de dopage devient « élevée ». Pogacar, tout comme Evenepoel, enchaîne des échappées solitaires face à des professionnels aguerris, ce qui questionne l’équilibre même du peloton.
Antoine Vayer, fort de son expérience chez Festina, interprète les chiffres :
« Certaines performances sont physiologiquement impossibles sans assistance. »
Sans preuve formelle, en se basant sur des modèles scientifiques précis,l’analyse de Portoleau ne condamne pas, mais soulève des doutes légitimes.
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