Depuis le 1er juillet 2025, l’interdiction de fumer a été élargie à certains espaces ouverts. Parcs, plages, abribus, abords des bibliothèques, des écoles ou des piscines pendant leurs heures d’ouverture n’accepteront plus les fumeurs. Cette mesure annoncée par le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles fait partie d’un vaste plan de lutte contre le tabac et pour la protection des jeunes. Le but est de débanaliser la cigarette (afin d’atteindre l’objectif de «la première génération sans tabac», d’ici 2032) mais aussi de protéger du tabagisme passif.

«On est tous des fumeurs passifs», s’exclame Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNCT) et professeur de médecine émérite à la faculté de Nancy. «On le voit sur l’ensemble des tests, on a tous de la nicotine dans le sang.» Or la nicotine peut faire effet sur un non-fumeur dès les premiers moments d’exposition, assure le médecin.

Selon le ministère de la santé, le tabagisme passif serait responsable…