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Le dimanche 22 juin, un attentat-suicide a frappé l’église Saint-Élie, située dans le quartier mixte de Dwelaa à Damas, faisant au moins 25 morts et 52 blessés selon un bilan provisoire. Les autorités syriennes ont rapidement attribué l’attaque à un kamikaze de l’État islamique (EI). Cependant, l’EI n’a pas revendiqué l’attentat. Mardi 24 juin, un mystérieux groupuscule jihadiste syrien, « Saraya Ansar el-Sunna » (Brigade des partisans des sunnites), a revendiqué l’attentat via un message sur Telegram. Le groupe justifie son action en invoquant une « provocation des chrétiens de Damas contre l’appel à Dieu », sans toutefois préciser la nature exacte de cette provocation.
🇱🇧- Saraya Ansar al Sunnah has officially expanded into Lebanon and has stated it will target Alawites, Shia and Druze.
The jihadist invasion of Lebanon has began and yet everyone called us conspiracy theorists for suggesting that. pic.twitter.com/qyPuOEzTIz
L’attentat-suicide meurtrier ayant frappé l’église Saint-Élie de Damas le 22 juin, faisant 25 morts et 63 blessés, a été revendiqué par un groupuscule jihadiste inconnu : Saraya Ansar el-Sunna. Cette revendication interroge les spécialistes, qui doutent encore de son authenticité et de ses véritables affiliations.
Une revendication mystérieuse mais inquiétante
Dans un message publié sur Telegram, Saraya Ansar el-Sunna, traduit par « Brigade des partisans des sunnites », revendique cet attentat, qualifiant l’attaque d’« opération de martyre ». Le communiqué accuse les chrétiens de Damas d’avoir « bafoué la sainteté de la foi », en référence à des tensions communautaires apparues en mars, lorsque des riverains ont protesté contre la diffusion de chants islamiques près de l’église.
Selon Aymen Jawad al-Tamimi, analyste basé en Syrie, « Saraya Ansar el-Sunna » pourrait être une dissidence pro-État islamique (EI) composée principalement de déserteurs de Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et d’un ancien membre de Hurras al-Din, une faction affiliée à Al-Qaïda.
Une source interne au groupe, citée par le chercheur, révèle qu’il pourrait s’agir soit d’un groupe indépendant pro-EI, soit d’une façade de l’EI. Pour autant, l’absence de preuves et le flou sur les véritables motivations laissent planer le doute. L’État islamique (EI), initialement suspecté par les autorités syriennes, n’a à ce jour ni confirmé ni infirmé sa responsabilité.
Le compte Telegram du groupe, créé en mars 2025 avec seulement 2 800 abonnés, adopte un style et un ton similaires à ceux de l’EI, critiquant notamment le président syrien par intérim, Ahmad el-Chareh, accusé d’être un « agent américain » et de « laxisme » pour avoir amnistié d’anciens responsables du régime Assad.
Dans un communiqué, le groupe menace de nouvelles attaques, déclarant : « Ce qui vient ne vous laissera aucun répit. Nos soldats, martyres et assaillants infiltrés, sont pleinement prêts. »
Terrorisme ou simple manipulation ?

La spécialiste des mouvements jihadistes Mina al-Lami, dans un article de la BBC du 13 février 2025, exprime des « doutes importants » quant à l’authenticité de Saraya Ansar el-Sunna, notant son manque de reconnaissance dans les cercles jihadistes en ligne.
Plusieurs hypothèses sont envisagées : un groupe clandestin lié au gouvernement d’Ahmad el-Chareh, une faction jihadiste extrémiste visant une guerre confessionnelle, Ou encore un outil du régime pro-Assad, utilisé pour raviver les divisions sectaires en Syrie.
L’absence d’une présence significative en ligne, malgré une revendication d’activité à Tripoli (Liban-Nord) en mai 2025, renforce l’idée que Saraya Ansar el-Sunna pourrait être un groupuscule opportuniste ou manipulé.
Si l’identité réelle de Saraya Ansar el-Sunna reste floue, une certitude persiste : le retour des attaques confessionnelles à Damas fait craindre une nouvelle spirale de violence.
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