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Dimanche 22 juin, l’église Saint-Elie, située dans le quartier de Dwelaa à Damas, a été frappée par un attentat-suicide particulièrement meurtrier. Selon le bilan actualisé communiqué par les secours, au moins 25 personnes ont trouvé la mort et 52 ont été blessées. Le ministère syrien de l’Intérieur a rapidement attribué cet acte à un kamikaze de l’organisation État islamique (EI), qui aurait ouvert le feu sur les fidèles avant de déclencher sa ceinture explosive.Pourtant, l’Etat islamique n’a pas revendiqué cet attentat, le premier depuis la chute de Bachar al-Assad.

Au lendemain d’un attentat-suicide ayant fait au moins 25 morts dans une église orthodoxe à Damas, les autorités syriennes annoncent l’arrestation de plusieurs suspects liés à l’État islamique. Pourtant, l’Etat islamique n’a pas revendiqué cet attentat.
Des affrontements contre des terroristes
Le 22 juin dernier, un attentat suicide contre l’église orthodoxe Mar Elias de Damas a fait au moins 25 morts et des dizaines de blessés. Les autorités syriennes accusent le Daech ou l’Etat islamique d’en être l’auteur.
Lundi, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’arrestation de « plusieurs criminels impliqués » dans cette attaque meurtrière. Les forces de l’ordre ont en effet mené une « opération de sécurité ciblant des cellules de l’organisation terroriste Daech » dans la région de Damas. Le raid a permis la saisie de « ceintures d’explosifs, des mines prêtes à être déclenchées et une moto piégée ».
Au cours de l’opération, un chef kamikaze et 5 membres d’une cellule terroriste ont été arrêtés et deux autres ont été tués. Selon le ministère, l’un des individus décédés était le planificateur de l’attentat tandis que l’autre était en train d’orchestrer une autre attaque dans un quartier de la capitale syrienne.
Cet attentat marque un tournant dramatique dans la phase post-Assad, alors que la Syrie tente de se reconstruire sous la présidence transitoire d’Ahmed al-Chareh, figure militaire de la coalition islamiste qui a renversé l’ancien régime en décembre 2024.
Les minorités religieuses à nouveau sous pression
Ce drame remet sur le devant de la scène la question de la protection des minorités chrétiennes en Syrie, déjà fragilisées par des années de guerre civile. L’église visée, Saint-Elie, est un symbole de la communauté grecque-orthodoxe de Damas. Son patriarche, Youhanna X, s’est rendu sur place dès lundi et a annoncé la tenue d’une cérémonie funèbre collective le mardi suivant.
Depuis la chute du régime laïque de Bachar al-Assad, la crainte d’un vide sécuritaire et d’une résurgence djihadiste hante les communautés non musulmanes du pays, malgré les assurances données par le nouveau pouvoir.
Le président Ahmad al-Chareh a déclaré dans un communiqué que les autorités travaillent jour et nuit « pour arrêter tous ceux qui ont participé ou planifié ce crime odieux ». Les coupables seront traduits en justice et punis sévèrement. L’attentat a été condamné par de nombreuses chancelleries, notamment les Nations unies, les États-Unis et la France, qui ont exprimé leur solidarité avec les familles des victimes et appelé à la stabilité en Syrie.
Cela dit, le groupe Etat islamique n’a pas revendiqué cet attentat-suicide à Damas.
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