Language

         

 Publicité par Adpathway

Surprescription de médicaments : dangers et risques

2 day_ago 15

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

L’inquiétude grandit face à la surmédication des personnes âgées. Selon des études récentes, une proportion significative des hospitalisations des seniors en France est directement liée aux effets secondaires des médicaments. Une actualité urgente qui met en lumière une crise silencieuse et appelle à des mesures concrètes pour protéger nos aînés.

Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme : la polypharmacie, c’est-à-dire la prise de multiples médicaments, est devenue un problème majeur, augmentant considérablement les risques pour la santé des seniors. Les médicaments à effet sédatif ou anticholinergique, comme les somnifères et certains antidépresseurs, sont particulièrement pointés du doigt. Cette situation, aggravée par une cascade médicamenteuse souvent inappropriée, conduit à des hospitalisations évitables et à une dégradation de la qualité de vie.

Des chiffres alarmants révèlent l’ampleur du problème

La réalité est préoccupante. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), entre 10 et 20 % des hospitalisations des personnes âgées sont dues aux effets indésirables des médicaments. L’Assurance maladie estime quant à elle que près de 130 000 hospitalisations par an résultent d’une mauvaise utilisation des traitements. Près de 40 % des plus de 75 ans prennent au moins cinq médicaments par jour, et 1 % en prennent plus de dix, selon Santé publique France. Ces chiffres témoignent d’une urgence réelle, nécessitant une action rapide et concertée.

Risques et conséquences : comprendre les effets collatéraux

La prise simultanée de plusieurs médicaments n’est pas sans conséquences. Les benzodiazépines (type Lexomil, Xanax) augmentent le risque de chutes, de troubles cognitifs, de somnolence, voire de démence à long terme. La France détient d’ailleurs le record européen de consommation de psychotropes chez les plus de 65 ans, selon l’ANSM. Les conséquences sont multiples : une diminution de l’autonomie, une augmentation du risque de fractures, et une détérioration de la qualité de vie. Il est crucial de sensibiliser les patients, les familles et les professionnels de la santé à ces risques.

La déprescription : une solution d’avenir pour une meilleure santé

Face à cette situation préoccupante, une solution se dessine : la déprescription. Cette pratique, qui consiste à réévaluer régulièrement les traitements pour en réduire ou supprimer certains lorsque cela est possible, gagne du terrain dans les hôpitaux et les maisons de santé. Des outils comme les critères STOPP/START et la conciliation médicamenteuse existent déjà pour éviter les erreurs lors des sorties d’hospitalisation. Le collectif Soigner Autrement souligne qu’une déprescription bien menée améliore la qualité de vie et peut faire reculer les troubles cognitifs, notamment chez les patients traités depuis longtemps par des benzodiazépines.

La déprescription n’est pas seulement une question de santé, c’est aussi une question de bien-être et de qualité de vie. Elle permet aux personnes âgées de retrouver une meilleure autonomie, de réduire les effets secondaires indésirables et de vivre plus sereinement. En agissant dès aujourd’hui, nous pouvons protéger nos aînés et leur offrir un avenir plus sain et plus épanouissant. Cette problématique, qui a des répercussions sociétales majeures, nous concerne tous.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway