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Le marché des compléments alimentaires suscite l’appétit des investisseurs.
Honneurs et tapis rouge. Christian Fenioux, dirigeant des laboratoires Fenioux, garde un souvenir ému de son passage en Chine. Une tapisserie de 12 mètres de long sur 2 mètres de haut avec son nom brodé, des hôtesses chargées de fleurs et une offre de rachat de 50 millions d’euros (qu’il a déclinée). Le dirigeant s’en souvient d’autant plus que, même l’année dernière, les Chinois ont proposé de mettre le prix pour remporter ses activités de soins par les plantes (phytothérapie).
La promesse de croissance du marché des compléments alimentaires, dont plus de la moitié est à base de plantes, éveille l’appétit des groupes pharmaceutiques et des investisseurs, en Europe et ailleurs. Apparu dans les années 1980 et légitimé par une directive européenne en 2002, le secteur, où cohabitent PME régionales, start-up et quelques grands laboratoires, pèse en France, tous circuits confondus, un peu moins de 3 milliards d’euros.
### Croissance régulière
Un marché encore modeste au fond, comparé, par exemple, à celui de la confiserie (18 milliards). Mais qu’il s’agisse de renforcer son immunité, d’accroître sa vitalité ou ses performances, de favoriser son sommeil ou de stimuler sa digestion, le consommateur en demande. Même si les remises en question du corps médical et les rappels de produits ternissent ponctuellement son image – ce fut récemment le cas pour les supplémentations à base de Garcinia Cambogia (Tamarinier de Malabar).
Selon un sondage Harris Interactive pour le syndicat professionnel Synadiet, plus d’un Français sur deux (61 %) a consommé des compléments alimentaires en 2024 et, parmi eux, trois sur quatre étaient des consommateurs réguliers, soit 12 points de plus qu’en 2021. Sous forme de sirops, d’huiles, de capsules, d’ampoules ou de gélules, de poudres ou de “gommes”, le secteur enregistre une croissance régulière en France, bien qu’inférieure aux augmentations à deux chiffres enregistrées aux États-Unis ou en Asie.
Une entreprise du secteur témoigne d’une croissance de 3 % en moyenne en 2023, de +6 % en 2024 et prévoit “une augmentation de 8 % en 2025”. preuve de la vitalité du secteur, cette PME va déménager l’année prochaine dans des locaux deux fois plus grands pour répondre à la demande.
Selon les projections du cabinet Deloitte, qui évalue le potentiel du marché européen à 34 milliards d’euros, les ventes devraient doubler en france. en Italie, elles dépassent déjà 4,5 milliards, dont un milliard pour le secteur des probiotiques.
Sur 600 marques en France, une cinquantaine sont visibles. La consolidation est inévitable.
antoine Lagarde, PDG de NUTERGIA
Ces micro-organismes vivants arrivent en France en troisième position des compléments les plus consommés, après les vitamines et minéraux et les produits de la ruche. le sujet est sensible pour les entreprises tricolores. De ce côté des Alpes, “la réglementation a empêché les industriels de se développer sur le créneau”, déplore Nicolas Cappelaere, président du Synadiet. Avec 400 entreprises adhérentes, le syndicat représente 80 % du marché. Si le dossier est désormais réglé – la répression des fraudes a autorisé l’utilisation du terme probiotique en 2023 -, le secteur a eu le temps de se construire en Italie.Mobilisé contre “l’inflation normative” de Bruxelles et Paris, Nicolas Cappelaere voit néanmoins un signe positif : Vitafoods, le rendez-vous annuel des professionnels des ingrédients naturels qui s’ouvre, se tient cette année en Espagne, à Barcelone. “C’est la première fois que nous nous retrouvons dans un pays de l’Union européenne”, évoquant “un tournant historique”.
### “Plusieurs propositions de rachat par mois”
La nouvelle stratégie dans le secteur est de travailler avec un tissu de sous-traitants. “Des groupes pharmaceutiques, agroalimentaires ou de capital-investissement ont commencé à racheter des marques pour les arrêter ou les développer”, explique Antoine Lagarde, dirigeant de Nutetergia, un acteur historique du marché. “Nous sommes souvent contactés”, atteste une dirigeante d’une entreprise du secteur.
« Sur les 600 marques existantes en France, une cinquantaine sont visibles. La consolidation est inévitable », analyze Antoine Lagarde. Pour l’heure, une entreprise du secteur doit son chiffre d’affaires à sa croissance organique, attendue à 15 % par an. “Nous recevons plusieurs propositions de rachat par mois mais aucune ne nous a séduits pour l’instant”, précise le dirigeant, qui est aussi régulièrement approché par des investisseurs.
“En termes de façonniers (fabricants) comme de marques, on observe des mouvements quasiment tous les mois”, constate un autre dirigeant du secteur : “Il y a dix ans, une marque qui faisait 30 millions d’euros de chiffre d’affaires était un gros acteur. Aujourd’hui, vous en êtes un si vous atteignez 300 millions.”
Signe des promesses du marché, le groupe pharmaceutique espagnol Uriach a opéré un virage à 180 degrés : il a vendu toutes ses activités thérapeutiques avec l’ambition de devenir le leader européen des compléments alimentaires. “Ils ont tout vendu, ont pris le chèque et ont racheté des sociétés du secteur en Italie, en Espagne, en Allemagne et en France”, résume un patron. Avec sa dernière acquisition en France, les laboratoires Ineldea dans les Alpes-Maritimes, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 450 millions.
Un expert du secteur ne compte pas regarder le train passer. Expert en extraction et distillation végétale, une entreprise multiplie les opérations de croissance externe. Il a racheté une PME spécialisée dans le façonnage de compléments sous forme sèche. “Avec notre marque, spécialiste des formes liquides, il nous manquait 75 % du marché”, explique le chef d’entreprise. Son objectif : passer de 50 à 100 millions de chiffre d’affaires d’ici 2027.
Un dirigeant d’entreprise ne compte plus les propositions de rachat. Il a notamment rejeté une offre d’un fonds d’investissement. “Le temps est encore à l’expertise et aux négociations”, a-t-il déclaré, restant discret sur sa liste d’acheteurs potentiels.
Le marché des compléments alimentaires est en pleine effervescence et suscite un fort intérêt pour les investisseurs. Le texte met en lumière les opportunités et les enjeux de ce secteur en pleine croissance.
Une croissance soutenue et des perspectives prometteuses
Le marché des compléments alimentaires, apparu dans les années 1980 et légitimé par une directive européenne en 2002, pèse près de 3 milliards d’euros en France. Bien que modeste comparé à d’autres secteurs comme la confiserie, la demande des consommateurs est en constante augmentation, portée par la recherche du bien-être et de la performance.
Un marché en pleine expansion
Demande croissante : renforcement de l’immunité, amélioration de la vitalité, gestion du sommeil et stimulation de la digestion.
Consommation en hausse : Plus d’un français sur deux consomme des compléments alimentaires en 2024 (61%), dont trois quarts sont des consommateurs réguliers.
Croissance régulière : Le secteur enregistre une croissance constante, avec des prévisions prometteuses.
L’attrait des investisseurs et la consolidation du marché
L’intérêt des investisseurs est palpable, avec des propositions de rachat fréquentes émanant de groupes pharmaceutiques, agroalimentaires et de capital-investissement. La consolidation du marché est en marche, avec seulement une cinquantaine de marques visibles sur les 600 existantes en France.
Un exemple révélateur
Uriach: Le groupe pharmaceutique espagnol a vendu ses activités thérapeutiques pour se concentrer sur les compléments alimentaires, réalisant plusieurs acquisitions en europe.
FAQ sur le marché des compléments alimentaires
Qu’est-ce qui attire les investisseurs dans le marché des compléments alimentaires ?
La forte croissance et les perspectives prometteuses du secteur.
Quel est le poids du marché des compléments alimentaires en france ?
Près de 3 milliards d’euros.
Combien de Français consomment des compléments alimentaires ?
Plus d’un sur deux (61%) en 2024.
Quels types d’entreprises sont impliquées dans ce marché ?
PME régionales, start-up et grands laboratoires.
La consolidation du marché est-elle en cours ?
Oui, elle est inévitable.
Tableau récapitulatif : Chiffres clés du marché
| Indicateur | Chiffre |
| ———————————————- | ———————————————————————————– |
| Taille du marché en France | Près de 3 milliards d’euros |
| Pourcentage de Français consommateurs en 2024 | 61% |
| Croissance annuelle moyenne (entreprise type) | +3% en 2023, +6% en 2024, +8% prévu en 2025 |
| Marché européen potentiel | 34 milliards d’euros (Deloitte) |
| Nombres des marques en France | 600 |