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Jeudi 12 juin, le Conseil des ministres a dissous le mouvement antifasciste, un peu plus de deux ans après la dissolution d’un autre groupe antifa lyonnais, la GALE. La Jeune Garde a annoncé lors d’une conférence de presse qu’elle allait contesté cette décision devant le conseil d’État. D’un peu partout, les appels à soutien se font entendre au sein du mouvement antifasciste.
Communiqué de la Jeune Garde
Le conseil des ministres vient de prendre le décret de dissolution de la Jeune Garde Antifasciste, sur ordre du Rassemblement National.
Cette dissolution n’est pas anodine et intervient dans un contexte de fascisation de la société. Les violences racistes et d’extrême-droite ne cessent d’augmenter : meurtre islamophobe d’Aboubakar à la Grande-Combe, assassinat raciste d’Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens, attaque de nervis fasciste contre des militants PCF à Alès, sans parler des attaques quasi quotidiennes contre la communauté musulmanes, les personnes issues de l’immigration, les militants de gauche, les minorités sexuelles etc.
Ces actes sont le produit de la banalisation des discours racistes et plus largement des idées d’extrême-droite, laissant place à la haine de l’autre, et plus particulièrement des musulmans. Ces discours sont omniprésents dans le champ médiatique et politique et le gouvernement y participe activement.
La Jeune Garde, c’est 7 ans de victoires sur l’extrême-droite : fermetures de locaux fascistes, dissolutions d’organisations racistes, campagnes politiques et bien évidemment victoires dans la rue et dans les urnes. Et c’est bien ce qui dérange le gouvernement Bayrou et l’extrême-droite.
C’est la première fois depuis 1945 que l’organisation d’un député d’opposition est dissoute. C’est une attaque sans précédent contre toutes les voix qui s’opposent trop fermement au projet réactionnaire de l’extrême-droite.
Nous ne nous laisserons pas faire. Nous porterons un recours auprès du conseil d’Etat et utiliserons tous les moyens à notre disposition pour faire annuler cette décision illégitime. Quelle que soit l’issue de cette bataille judiciaire, la lutte antifasciste continue.
LA JEUNESSE ANTIFASCISTE NE SE DISSOUT PAS !