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Vivre la nuit n’est pas un problème en soi. Mais quand cela devient une habitude et que celle-ci est associée à d’autres mauvaises habitudes, la santé mentale peut en prendre un coup. Voici les troubles psychiques auxquels s’exposent les oiseaux de nuit.
La dépression est une maladie multifactorielle. Plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux entrent en jeu dans son apparition, parmi lesquels des prédispositions génétiques et des déséquilibres de neurotransmetteurs. On en parle moins, mais le manque de sommeil et la consommation d'alcoolalcool sont aussi des facteurs de risque de dépression, selon une nouvelle étude publiée dans la revue PLOS One.
Un taux élevé de dépressifs parmi les jeunes
Le chronotypechronotype d'une personne, qui se définit par ses habitudes de coucher et de lever, a un impact sur son horloge biologique, c'est-à-dire l'ensemble des mécanismes biochimiques et physiologiques qui permettent à son organisme de fonctionner normalement. C'est ce qu'ont démontré des chercheurs, après avoir analysé les réponses de plus de 500 étudiants, interrogés sur leurs habitudes de sommeilsommeil, leur consommation d'alcool, leur niveau de pleine conscience et leur état mental.
Leurs travaux révèlent que les jeunes qui ont pour habitude de se coucher tard et de se lever tard (chronotype tardif ou vespéral) ont un risque accru de dépression par rapport à ceux qui se couchent tôt et se lèvent tôt (chronotype matinal). « Une large proportion (plus de 50 %) de jeunes adultes sont des "oiseaux de nuit". Or, on constate que le taux de dépression dans cette tranche de la population n'a jamais été aussi élevé », fait remarquer Simon Evans, chercheur en neurosciences et auteur principal de l'étude.
Avec son équipe, il a voulu montrer dans quelle mesure nos habitudes de sommeil impactent notre état mental.
Manque de sommeil, alcool… Tout un mode de vie à revoir
Ce lien entre chronotype vespéral et risque accru de dépression s'explique par un ensemble de mauvaises habitudes généralement adoptées par les personnes qui veillent tard la nuit et se lèvent tard. Celles-ci ont généralement un sommeil de mauvaise qualité, boivent plus d'alcool et s'intéressent moins aux exercices de pleine conscience que les personnes qui ont un chronotype matinal. Tous ces facteurs favorisent l'apparition de symptômessymptômes dépressifs. « Notre étude montre l'importance de promouvoir auprès des jeunes les bienfaits de la méditation de pleine conscienceméditation de pleine conscience, d'un sommeil de qualité et d'une consommation modérée d'alcool ; notamment sur la santé mentale », insiste Simon Evans.
Pour rappel, la dépression, quand elle survient chez une personne jeune, peut avoir de lourdes conséquences sur sa vie d'adulte. D'où l'importance d'informer les personnes le plus tôt possible sur les facteurs de risque de la maladie.
Evans et son équipe prévoient de travailler prochainement sur l'impact de l'exposition aux écrans et de l'utilisation des nouvelles technologies sur le sommeil et la santé mentale des jeunes adultes.