ROME – 24 mai 2024 – En Italie, la 24e Journée nationale du Soulagement met en lumière la crise des soins palliatifs : qui concerne plus de 550 000 personnes, dont 30 000 mineurs. On constate une pénurie cruciale d’infirmiers, le triple étant nécessaire pour répondre à la demande croissante. Où ? Partout en Italie. Quand ? Le 25 mai est une date clé, mais cette réalité se vit au quotidien. Pourquoi ? Les besoins en soins palliatifs sont de plus en plus importants. cette situation, soulignée par la Fnopi, engage à une réflexion globale sur l’amélioration des services et sur le soutien du personnel soignant. Pour en savoir plus, lisez la suite.

En Italie, plus de 550 000 personnes, dont plus de 30 000 mineurs, ont besoin de soins palliatifs. Selon les données du Ministère de la Santé,entre 180 000 et 200 000 d’entre elles présentent des besoins complexes. La Fédération nationale des Ordres des professions infirmières (Fnopi) a mis en évidence cette situation à l’approche de la 24e Journée nationale du Soulagement,célébrée le 25 mai avec plus de 200 événements dans toute l’Italie.

Un droit au soulagement de la souffrance

Instituée en 2001 sur proposition du professeur Umberto Veronesi et de la Fondation Gigi Ghirotti, la Journée du Soulagement réaffirme un principe fondamental : même quand on ne peut pas guérir, on peut prendre soin. le soulagement de la souffrance est un droit qui doit être garanti.

Le saviez-vous ? La Journée nationale du Soulagement a été créée pour sensibiliser à l’importance des soins palliatifs et pour garantir que chaque patient ait accès à un soulagement adéquat de la douleur et de la souffrance.

Infirmiers en première ligne, mais en nombre insuffisant

Actuellement, environ 1 500 infirmiers travaillent dans les soins palliatifs en Italie, mais selon la Fnopi, il en faudrait au moins le triple.Chaque patient à domicile reçoit en moyenne 24 heures de soins, dont 17 sont fournis par des infirmiers. Ces chiffres sont insuffisants pour garantir une assistance adéquate, surtout dans les cas complexes.

Personne ne reste seul est l’un des principes qui guide la profession infirmière

Barbara mangiacavalli, présidente de Fnopi

Elle ajoute : Nous avons des exemples vertueux d’hospices gérés par des infirmiers. Notre capacité de soin et d’organisation de plans d’assistance intégrés est une ressource pour le pays. Mais il faut plus de professionnels.

Conseil pratique : Si vous ou un de vos proches avez besoin de soins palliatifs, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou des associations locales pour connaître les ressources disponibles et les professionnels qualifiés.

Ce que prévoit le code de déontologie

L’article 25 du Code de déontologie des Professions Infirmières, mis à jour en mars 2025, stipule que l’infirmier relève, documente et gère la douleur du patient tout au long du parcours de soin. Il applique les lignes directrices, les recommandations et les bonnes pratiques assistentielles, et respecte les volontés de la personne assistée.

L’article 26 renforce le rôle de l’infirmier jusqu’à la fin de la vie, reconnaissant la centralité du modèle des soins palliatifs pour apporter un soulagement sur plusieurs niveaux : physique, psychologique, relationnel, spirituel et environnemental.

L’infirmier prend également soin des familles, offrant un soutien tant au moment de la perte que pendant la période de deuil.

Un appel pour renforcer l’assistance

La Journée du Soulagement est une occasion de réfléchir à ce qui reste à faire.Les soins palliatifs ne sont pas encore accessibles de manière équitable sur tout le territoire national,et l’investissement dans les infirmiers est crucial pour garantir dignité et soulagement à ceux qui affrontent la phase la plus difficile de la maladie.

Question pour les lecteurs : Comment pensez-vous que l’accès aux soins palliatifs pourrait être amélioré dans votre communauté ? Partagez vos idées et vos expériences dans les commentaires ci-dessous.

FAQ sur les soins palliatifs en Italie

• Quels sont les besoins en soins palliatifs en Italie ? plus de 550 000 personnes, dont 30 000 mineurs, nécessitent des soins palliatifs.
• Combien d’infirmiers sont nécessaires ? Actuellement, 1 500 infirmiers sont en poste, mais il en faudrait au moins le triple.
• Que prévoit le Code de déontologie ? Il stipule que l’infirmier doit gérer la douleur du patient et respecter ses volontés, offrant un soutien physique, psychologique, relationnel, spirituel et environnemental.

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