28 juin (Reuters) – États-Unis Le président Donald Trump s’en est pris samedi aux procureurs israéliens au sujet du procès pour corruption auquel le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été confronté, affirmant que Washington, après avoir donné des milliards de dollars d’aide à Israël, n’allait pas « accepter cela ».

Netanyahu a été inculpé en 2019 en Israël pour corruption, fraude et abus de confiance – autant d’accusations qu’il nie. Le procès a débuté en 2020 et concerne trois affaires pénales.

Vendredi, le tribunal a rejeté une demande des avocats de Netanyahu de retarder son témoignage pour les deux prochaines semaines en raison de questions diplomatiques et de sécurité suite au conflit de 12 jours entre Israël et l’Iran ce mois-ci.

Il doit comparaître lundi pour un contre-interrogatoire.

« C’est de la FOLIE de faire ce que les procureurs incontrôlables font à Bibi Netanyahu », a déclaré Trump dans un message sur Truth Social, affirmant que le processus judiciaire allait interférer avec la capacité de Netanyahu à mener des pourparlers avec le groupe militant palestinien Hamas et l’Iran.

Un porte-parole du parquet israélien a refusé de commenter le message de Trump. Netanyahu sur X a retweeté le message de Trump et a ajouté : « Merci encore, @realDonaldTrump. Ensemble, nous rendrons le Moyen-Orient à nouveau grand !

Deuxième message de Trump en quelques jours défendre Netanyahu et demander l’annulation du procès est allé encore plus loin en liant l’action en justice d’Israël à l’aide américaine.

« Les États-Unis d’Amérique dépensent des milliards de dollars [sic] par an, bien plus que toute autre nation, pour protéger et soutenir Israël. « Nous n’allons pas tolérer cela », a déclaré Trump.

Netanyahu était « actuellement » en train de négocier un accord avec le Hamas, a déclaré Trump, sans donner plus de détails. Vendredi, le président républicain a déclaré aux journalistes qu’il croyait à une le cessez-le-feu était serré.

Le Hamas a déclaré qu’il était prêt à libérer les otages restants à Gaza dans le cadre de tout accord visant à mettre fin à la guerre, tandis qu’Israël affirme qu’il ne pourra y mettre fin que si le Hamas est désarmé et démantelé. Le Hamas refuse de déposer les armes.

L’intérêt pour la résolution du conflit de Gaza s’est accru à la suite des bombardements américains et israéliens L’Iran installations nucléaires.