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La commission judiciaire de la Chambre des représentants a ouvert une enquête sur Pfizer. En cause : des accusations relayées par Donald Trump selon lesquelles le géant américain aurait volontairement retardé l’annonce des résultats positifs de son vaccin Covid-19 pour ne pas favoriser sa réélection face à Joe Biden en 2020. Un ancien cadre de Pfizer, Dr Philip Dormitzer, est aujourd’hui assigné à comparaître devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants.

Ancien directeur de la recherche sur les vaccins chez Pfizer, le Dr Philip Dormitzer est assigné à comparaître devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants aux Etats-Unis selon des documents obtenus par CNN lundi. Il est considéré comme l’acteur clé d’une enquête visant à déterminer si l’entreprise biopharmaceutique a retardé volontaire la publication des résultats des tests cliniques prouvant l’efficacité des vaccins contre le Covid-19. Pour rappel, e 9 novembre 2020, soit six jours après l’élection présidentielle américaine, Pfizer annonce que son vaccin contre le Covid-19 est efficace à plus de 90 %. Pour Donald Trump, le timing n’est pas anodin, il a accusé Pfizer et la FDA d’avoir sciemment retardé cette annonce pour ne pas lui offrir un avantage politique dans les urnes.
Le Dr Philip Dormitzer devant la commission de la Chambre
Selon des documents obtenus par CNN, la commission judiciaire de la Chambre des représentants a convoqué le Dr Philip Dormitzer, ancien dirigeant de Pfizer dans le cadre d’une enquête sur un prétendu retard de la publication des résultats des tests cliniques du vaccin contre le Covid-19. Cette convocation a été lancée puisque Dormitzer n’avait pas respecté les demandes de comparution volontaire et de remise de dossiers. Pourtant, il est considéré comme la pièce clé de l’enquête.
La commission affirme avoir obtenu des informations de la part du laboratoire pharmaceutique britannique GSK. L’ancien cadre de Pfizer a en effet travaillé pour la société. Il aurait déclaré à ses collègues que Pfizer a retardé la publication des informations sur l’efficacité du vaccin contre le Covid-19 pour des raisons politiques. GSK a même dénoncé Pfizer aux procureurs fédéraux de Manhattan selon le Wall Street Journal.
Les informations en question concernent également les échanges de Dormitzer avec un représentant des ressources humaines de GSK en novembre 2024. Ce dernier a révélé dans une lettre adressée au président de la commission judiciaire de la Chambre, Jim Jordan, que l’ancien dirigeant de Pfizer a demandé « à être muté au Canada en raison de craintes qu’il puisse faire l’objet d’une enquête de la part de la nouvelle administration Trump sur son rôle dans le développement du vaccin Covid-19 de Pfizer ».
Lorsqu’on a demandé au Dr Dormitzer la raison de cette demande de mutation, il a répondu :
« Disons simplement que ce n’était pas une coïncidence, le moment du vaccin »
Plus grave encore,.GSK a aussi affirmé dans la lettre que l’ancien cadre de Pfizer aurait révélé à ses collègues :
« les « trois personnes les plus haut placées de la R&D de Pfizer impliquées dans une décision visant à ralentir délibérément les tests cliniques afin qu’ils ne soient pas terminés avant les résultats de l’élection présidentielle de cette année-là « .
Des accusations que Pfizer et Dormitzer contestent
Face à ces accusations, le Dr Dormitzer se défend et énonce une mauvaise interprétation de ses propos. Dans une déclaration au Wall Street Journal, il affirme que lui et ses collègues ont fait « tout ce qui était en leur pouvoir » pour obtenir une autorisation d’urgence de la FDA « dès que possible ».
De son côté, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, avait déjà réagi en novembre 2020. Il affirmait alors que le calendrier de l’annonce n’avait « rien à voir avec la politique », expliquant que la publication des résultats était liée au respect des critères scientifiques définis dès le début de l’essai.
À ce stade, la commission n’a pas encore émis de citation à comparaître directement à Pfizer, se concentrant sur le témoignage clé de Dormitzer et les informations transmises par GSK.
Pour Donald Trump et ses partisans, cette affaire semble confirmer une conviction de longue date : Big Pharma en connivence avec certains organismes de santé, auraient œuvré en sous-main pour l’empêcher d’être réélu.Si les accusations se confirment, l’image de Pfizer pourrait être durablement entachée, tout comme la confiance dans les institutions scientifiques. Quoi qu’il en soit, cette affaire relance le débat sur l’intersection entre science, politique et intérêts économiques.
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