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Scandale d’État : l’affaire Nestlé démontre une corruption profonde de la haute administration !

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Les révélations du rapport sénatorial du 14 mai 2025 sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, notamment Nestlé Waters, sont d’une gravité exceptionnelle. Elles exposent une tromperie massive, une escroquerie évaluée à des centaines de millions d’euros et une mise en danger potentielle des consommateurs, aggravées par une collusion choquante entre l’État et l’industriel. La modification d’un rapport officiel du Coderst du Gard à la demande de Nestlé, validée par le cabinet de la ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, le préfet du Gard et le directeur de l’ARS, est un scandale en soi. Supprimer des mentions de contaminations bactériennes, y compris possiblement fécales, pour éviter d’alerter les associations de consommateurs traduit une compromission inadmissible au plus haut niveau. Cette manœuvre, révélée par un lanceur d’alerte, montre que l’État a privilégié les intérêts économiques de Nestlé – qui menaçait de suppressions d’emplois – au détriment de la santé publique et de la transparence.

La tromperie concerne des traitements illicites (UV, filtres à charbon actif, microfiltration à 0,2 micron) appliqués à des eaux minérales naturelles, vendues comme « pures » alors qu’elles ne respectaient pas la réglementation. Dans les Vosges et le Gard, Nestlé a commercialisé environ 1,2 million de m³ d’eau non conforme, valorisée à près de 600 millions d’euros, en violation de la confiance des consommateurs. Les contaminations bactériologiques, signalées dès 2020 sur le site de Perrier et non déclarées à l’ARS, soulignent un risque sanitaire sous-évalué par l’État, qui a tardé à réagir. L’absence de suspension immédiate de la production, malgré les aveux de Nestlé en août 2021, et les retards dans les signalements judiciaires (jusqu’à 4 ans pour certains) révèlent une défaillance systémique.

Corruption profonde de la haute administration

Cette affaire, couplée aux accusations d’Annie Chapelier sur l’infiltration des lobbies au Parlement, illustre un État captif des intérêts privés, où le lobbying de Nestlé a dicté l’agenda, y compris au sommet (Élysée, Matignon). La complicité des autorités – minimisation des risques, absence de contrôles renforcés, confidentialité imposée – est une trahison de l’intérêt public. Les 28 propositions du rapport, comme clarifier la microfiltration ou renforcer les contrôles, sont un premier pas, mais elles ne suffisent pas face à l’ampleur de la crise de confiance. Une enquête judiciaire rigoureuse, des sanctions exemplaires et une réforme des relations État-industriels sont urgentes pour restaurer la crédibilité des institutions et protéger les consommateurs.

Modifier un rapport officiel, comme celui du Coderst du Gard à la demande de Nestlé Waters, peut être qualifié de faux en écriture publique, un délit grave en droit français, un crime. Selon les articles 441-1 et 441-4 du Code pénal, falsifier un document administratif ou en altérer le contenu, surtout avec l’intention de dissimuler des faits (ici, des contaminations bactériennes, virales, pesticides…), est passible de 7 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende. Si des fonctionnaires, comme le préfet ou le directeur de l’ARS, sont impliqués, la qualification peut s’aggraver, impliquant une complicité ou une corruption.

Le rapport sénatorial de mai 2025, qui révèle cette modification validée par le cabinet de la ministre de la Santé, pointe une infraction claire, mais aucun signalement judiciaire spécifique à ce faux n’est mentionné ! Cette absence de suites, malgré la gravité, renforce le sentiment d’impunité dénoncé dans l’affaire des eaux minérales. Un crime de cette nature, couplé à la tromperie et aux risques sanitaires, exige des poursuites pénales pour rétablir la confiance.

On peut se demander pourquoi un haut fonctionnaire prendrait de tels risques pour une multinationale sans aucune contrepartie, cela semble très peu probable. D’autant qu’un responsable a demandé le retrait de sa signature sur un document afin de ne pas engager sa responsabilité.



Nouveau rebondissement spectaculaire dans le dossier des eaux en bouteille de la société Nestlé Waters. Alors que le rapporteur socialiste en charge de la commission d’enquête sur la fraude aux eaux minérales au Sénat, Alexandre Ouizille, rend publiques, lundi 19 mai, les conclusions de son rapport sur la tentaculaire affaire de fraude aux eaux minérales, dévoilée en février 2025 par la Cellule investigation de Radio France et Le Monde, un épisode jusqu’alors inconnu éclaire cette affaire d’un jour nouveau.

Grâce au témoignage d’un lanceur d’alerte, le rapporteur démontre en effet comment plusieurs ministères, mais aussi un préfet, et le directeur de l’Agence régionale de santé d’Occitanie, Didier Jaffre, ont accepté de modifier, à la demande de Nestlé, un rapport sur la qualité sanitaire des forages exploités à Vergèze dans le Gard, où est produite la marque Perrier. Ces modifications ont été réalisées « afin de dissimuler la contamination de forages contaminés par des bactéries, mais aussi des herbicides et des métabolites de pesticides, parfois interdits depuis des années », accuse le rapport, et ce malgré les protestations d’au moins un fonctionnaire, qui a décidé de retirer sa signature pour ne pas cautionner la manœuvre.

D’autres documents, dévoilés par la Cellule investigation de Radio France indiquent que le maquillage du rapport avait pour but de satisfaire les demandes de l’industriel Nestlé, mais aussi de protéger le gouvernement, qui craignait que son implication dans la tromperie ne soit dévoilée au grand public. Des échanges de mails prouvent également l’inquiétude d’agents du contrôle sanitaire concernant l’absence de preuves de destruction de lots de bouteilles de Perrier contaminées. Tout commence en 2022. Alors que l’Etat est informé depuis l’été 2021 des pratiques illégales de Nestlé dans ses usines d’eau minérale naturelle, il faut attendre le mois de novembre de l’année suivante, c’est-à-dire plus d’un an, pour que l’usine Perrier du Gard soit inspectée pour la première fois. La Cellule investigation de Radio France s’est procuré le compte rendu de cette visite établit par l’Agence régionale de santé du Gard et qui fait état, « sur la base des propos rapportés par les intervenants du groupe Nestlé et par des constats de terrain », de « déviations microbiologiques », c’est-à-dire pollution, notamment par des bactéries d’origine fécale, « sur tous les puits ».

Un autre document soulève un point tout aussi problématique : les traitements interdits mis en place dans l’usine, non seulement sont illégaux, mais ils ne suffisent pas à désinfecter efficacement l’eau, les bactéries présentes dans les forages se retrouvant parfois dans les bouteilles. Ainsi, dans une lettre de novembre 2022 adressée au groupe Nestlé, la préfecture du Gard notifie à l’entreprise la présence de bactéries (coliformes et entérocoques) dans des bouteilles conditionnées d’eau minérale Perrier, et s’inquiète : « Ces contaminations sont préoccupantes, d’autant qu’il s’agit de bactéries d’origine fécale ». Elle demande alors à Nestlé la destruction des bouteilles, « devant l’incertitude quant aux risques sanitaires ». Cet épisode de contamination par des bactéries d’origine fécale pathogènes dans l’eau en bouteille indique que, contrairement à ce qu’a affirmé à plusieurs reprises le ministère de la santé, et le directeur général de la santé, Grégory Emery, le risque sanitaire était bien réel puisque la microfiltration ne suffisait pas à éliminer toutes les bactéries présentes dans l’eau…

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