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Santé. Sclérose en plaques : l'effet de la vitamine D à fortes doses est porteur d'espoir

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Une étude nationale dirigée par le CHU de Nîmes démontre pour la première fois les effets bénéfiques de la supplémentation en vitamine D dans la sclérose en plaques : de fortes doses limitent l’activité de cette maladie auto-immune, lorsqu’elle se trouve à un stade précoce.

En partenariat avec Destination Santé - Aujourd'hui à 18:00 - Temps de lecture :

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune affectant le système nerveux central, où une dysfonction du système immunitaire entraîne des lésions touchant la myéline, responsable de la protection des fibres nerveuses.Photo Adobe Stock

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune affectant le système nerveux central, où une dysfonction du système immunitaire entraîne des lésions touchant la myéline, responsable de la protection des fibres nerveuses.

Photo Adobe Stock

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune affectant le système nerveux central, où une dysfonction du système immunitaire entraîne des lésions touchant la myéline, responsable de la protection des fibres nerveuses.

Ces lésions perturbent les fonctions motrices, sensitives, cognitives, visuelles, et sont à l’origine de troubles sphinctériens, urinaires et intestinaux.

À plus ou moins long terme, ces symptômes peuvent conduire à un handicap irréversible. Si les traitements actuels réduisent les poussées et améliorent la qualité de vie des patients, ils ne parviennent pas à prévenir la progression du handicap.

La piste de la vitamine D se renforce

Outre la prédisposition génétique, plusieurs facteurs, notamment environnementaux, influencent le développement de la SEP.

Parmi les plus connus figurent les facteurs climatiques, en particulier le niveau d’ensoleillement, qui affecte les taux de vitamine D (la vitamine D est produite par l’organisme sous l’effet du soleil).

Ce facteur pourrait expliquer en partie la répartition géographique de la maladie. Depuis les années 1960, les scientifiques ont remarqué que la SEP touchait davantage les populations vivant dans les pays peu ensoleillés.

Par exemple, son incidence est environ quatre fois plus élevée dans les pays nordiques que dans le sud de l’Europe.

Cette observation a orienté de nombreuses recherches vers le rôle de la vitamine D. L’on sait désormais que la carence est un facteur de risque pour la sclérose en plaques (SEP) et est associée à l’activité de la maladie, mais les données sur les bienfaits d’une supplémentation sont contradictoires.

Dans le cadre de cette recherche, une équipe dirigée par le Pr Éric Thouvenot, neurologue au CHU de Nîmes et chercheur à l’Institut de Génomique fonctionnelle de Montpellier, a mené l’étude D-Lay-MS.Photo Adobe Stock

Dans le cadre de cette recherche, une équipe dirigée par le Pr Éric Thouvenot, neurologue au CHU de Nîmes et chercheur à l’Institut de Génomique fonctionnelle de Montpellier, a mené l’étude D-Lay-MS.

Photo Adobe Stock

Un pas de géant avec l’étude D-Lay-MS

Dans le cadre de cette recherche, une équipe dirigée par le Pr Éric Thouvenot, neurologue au CHU de Nîmes et chercheur à l’Institut de Génomique fonctionnelle de Montpellier, a mené l’étude D-Lay-MS.

Pendant huit ans, 303 patients ont été suivis – des patients en début de maladie, avec une moyenne d’âge de 34 ans et une concentration sérique de vitamine D inférieure à 100 nmol/L. 157 ont reçu de la vitamine D (cholécalciférol oral) et 146 un placebo, toutes les deux semaines pendant deux ans.

Résultats : la prise de cholécalciférol à haute dose (2 ampoules de 100 000UI par mois) en supplément est sans danger et peut presque doubler le temps nécessaire aux personnes présentant un syndrome clinique isolé (SCI), première manifestation de symptômes neurologiques évoquant la sclérose en plaques (SEP), avant de développer une nouvelle activité de la maladie.

Elle a ainsi permis de ralentir l’activité de la SEP, définie par l’apparition d’une poussée et/ou l’activité sur imagerie par résonance magnétique (IRM) : le temps moyen avant l’apparition d’une nouvelle lésion ou d’une poussée pour les patients traités à la vitamine D était de 432 jours contre 224 jours chez ceux sous placebo.

En outre, 60,3 % des patients ayant reçu de la vitamine D n’ont montré aucune nouvelle activité de la maladie, qu’elle soit clinique ou radiologique, contre 74,1 % dans le groupe placebo. Cela représente une réduction du risque d’activité de la maladie de 34 %.

Pour les chercheurs, il est clair que « le cholécalciférol oral à haute dose a réduit l’activité de la maladie dans le syndrome cliniquement isolé et dans la sclérose en plaques rémittente précoce (caractérisée par des poussées de symptômes suivies de périodes de rémission, durant lesquelles les symptômes disparaissent partiellement ou complètement, ndlr). »

Ces résultats justifient de nouvelles investigations à large échelle, notamment sur le rôle potentiel du cholécalciférol à haute dose en traitement additif à celui de la SEP.

« Ces résultats prometteurs font de la vitamine D un candidat potentiel pour une thérapie d’appoint dans la stratégie thérapeutique de la SEP », souligne le Pr Éric Thouvenot. Les chercheurs projettent d’ailleurs de monter une nouvelle étude d’envergure pour étayer leurs résultats.

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