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Dans un tweet publié sur X, Robert F. Kennedy Jr. annonce le lancement d’une campagne historique visant à promouvoir les objets connectés de santé auprès de la population américaine. Si cette initiative porte l’ambition de « rendre l’Amérique à nouveau saine », elle soulève aussi des questions légitimes : les données de santé peuvent-elles améliorer leur bien être ou au contraire alimenter leur surveillance.

Dans son tweet, Kennedy affirme :
« Les objets connectés redonnent le pouvoir de la santé au peuple américain. Nous lançons l’une des plus grandes campagnes HHS de l’histoire pour encourager leur utilisation, afin que chaque Américain puisse prendre le contrôle de sa santé, un point de données à la fois. »
L’objectif est clair : permettre aux citoyens de surveiller leur état de santé en temps réel, d’ajuster leur hygiène de vie, de prévenir les maladies chroniques et de réduire leur dépendance aux structures hospitalières. Une approche qui valorise l’autonomie individuelle et la prévention.Cependant, cette promesse technologique s’inscrit dans un contexte où la confiance envers le gouvernement et les géants de la donnée est profondément érodée.
Les wearables : piliers de la souveraineté sanitaire individuelle
S’exprimant devant le sous-comité de la santé de la Commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants, Kennedy a présenté sa vision sans détour :
“Ma vision est que chaque Américain porte un wearable dans les quatre ans.”
Pour lui, les objets connectés – montres mesurant la fréquence cardiaque, capteurs de glycémie, traqueurs de sommeil – sont des outils indispensables pour que chaque citoyen puisse comprendre, surveiller et améliorer son état de santé.
“C’est un moyen pour les gens de prendre le contrôle de leur propre santé… Ils peuvent voir en temps réel ce que la nourriture fait à leur taux de glucose, à leur fréquence cardiaque, et à d’autres paramètres.”
Cette approche vise à privilégier la prévention sur le curatif, dans un pays lourdement touché par l’obésité, le diabète et les maladies chroniques.
Entre santé préventive et enjeux de couverture sociale
La question demeure cependant : les assurances privées et Medicare suivront-elles le mouvement en finançant ces dispositifs connectés ?
L’analyste de J.P. Morgan, Robbie Marcus, reste prudent :
“Il est prématuré d’interpréter cette annonce comme un signal clair sur un éventuel remboursement par Medicare ou d’autres payeurs commerciaux.”
Cette interrogation souligne le défi majeur : rendre cette technologie accessible au plus grand nombre sans creuser davantage les inégalités de santé.
Cependant, cette promesse technologique s’inscrit dans un contexte où la confiance envers le gouvernement et les géants de la donnée est profondément érodée. Sous l’administration Trump, la collaboration entre Palantir et les agences fédérales s’était intensifiée. Palantir, spécialiste du croisement massif de données, a équipé plusieurs agences de la capacité de fusionner des informations sensibles sur les citoyens : antécédents judiciaires, dossiers de santé, activités économiques, déplacements.
En mars, Trump a signé un décret obligeant les agences fédérales à partager systématiquement leurs bases de données, jetant les bases d’un système de surveillance centralisé sans précédent. Cette décision avait alors provoqué une vague d’inquiétudes parmi les défenseurs des libertés civiles, redoutant la construction d’un fichier global des Américains.
La campagne de Kennedy pose un dilemme fondamental : voulons-nous utiliser la technologie pour libérer les individus de la bureaucratie médicale, ou risquons-nous de construire, par naïveté ou par opportunisme, les outils d’une surveillance totale sous prétexte de santé publique ?
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