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Plusieurs rapports publiés par le ministère de l’Éducation britannique sur les interventions scolaires concernant la santé mentale viennent tempérer les attentes quant à leur efficacité.
La santé mentale est l'un des grands défis du XXIe siècle. En effet, les troubles mentaux sont en constante augmentation - par exemple, la dépression ou encore l'éco-anxiétééco-anxiété - et rien ne semble pouvoir endiguer cette vaguevague qui déferle sur l'humanité. Fort de ce constat, les gouvernements de nombreux pays tentent d'implémenterimplémenter des programmes d'éducation à la santé mentale dans les écoles. Ces interventions suscitent beaucoup d'engagements et de débats dans la société tout en évoquant rarement l'efficacité de ces interventions. Récemment, le ministère de l'Éducation britannique a publié plusieurs rapports permettant d'y voir un peu plus clair sur la question de l'efficacité de certains programmes éducatifs dirigés vers la santé mentale.
Les programmes de santé mentale
Entre 2018 et 2024, trois programmes ont été testés dans plus d'une centaine d'écoles publiques britanniques, soit plus de 20 000 enfants en école primaire ou secondaire :
- The Youth Aware Mental Health (YAM) ;
- The Mental Health and High School Curriculum Guide (The Guide) ;
- Approaches for Wellbeing and Mental Health Literacy : Research in Education (Aware) & Interventions in Schools for Promoting Wellbeing: Research in Education (Inspire).
Le premier est à destination des élèves et consiste en un ensemble de cinq leçons dispensées par des professionnels de la santé mentale extérieurs aux établissements scolaires qui ont pour objectifs principaux d'améliorer la compréhension des enfants concernant la thématique de la santé mentale et de réduire les taux de suicide en utilisant principalement des jeux de rôles. Ce sont des leçons participatives où chaque élève est encouragé à partager ses idées sur la façon de maintenir une bonne santé mentale et les différentes manières d'aider les autres.
Le second est à destination des enseignants et consiste à leur délivrer les compétences nécessaires afin de dispenser six sessions à leurs élèves sur des thématiques telles que les troubles mentaux et la stigmatisation et améliorer leur connaissance quant aux aides existantes dans le domaine de la santé mentale.
Le troisième est à destination des enfants et consiste à délivrer un apprentissage de la méditation en pleine conscience, des techniques de relaxation et des leçons sur la sécurité et le bien-être.
Une efficacité plus que mitigée
Les différents programmes implémentés dans les écoles britanniques ne montrent aucun résultat significatif sur les difficultés émotionnelles rencontrées par les enfants : c'est même l'inverse qui est observé, certaines interventions pouvant aggraver ces mêmes difficultés ainsi que l'insatisfaction de sa propre vie. Les méthodes de pleine conscience et de relaxation font également chou blanc. The Guide et les leçons sur la sécurité et le bien-être de Aware & Inspire donnent de bons résultats en augmentant la propension à demander de l'aide, surtout dans les écoles primaires. Fort de ces résultats, le gouvernement britannique recommande de ne pas poursuivre ces interventions dans les écoles avant que d'autres données ne viennent éclairer d'éventuels médiateurs de leur potentiel efficacité.
Politiser le problème
À la lecture de ses résultats, on peut légitimement se demander ce qui pèche dans ces interventions pour qu'elles ne manifestent aucun signe d'efficacité sur le plan statistique. Un axe de réponse possible à cette interrogation pourrait être le fait qu'elles concentrent leurs efforts sur des niveaux d'intervention intra et inter individuelles sans remédier aux dynamiques structurelles et idéologiques qui participent énormément à la dégradation collective de notre santé mentale.
En effet, il est possible d'imaginer, à titre d'hypothèse, que les enfants et adolescents prenant conscience de ces dynamiques se sentent perdus et impuissants avec les outils à leur disposition. Face à des programmes responsabilisants et qui individualisent les solutions au problème systémique de la dégradation de la santé mentale, on peut comprendre que cela aboutisse à de la sidération. Enfin, une vraie éducation à la santé mentale et aux émotions se doit d'intégrer le corps, premier récipiendaire de nos sensations. C'est un apprentissage long et qui doit commencer tôt si on le veut effectif.
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En se focalisant sur un apprentissage rationnel de ces problématiques, ces programmes omettent probablement un aspect essentiel et nécessaire à toute pédagogie émancipatoire.