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Des rumeurs de négociations directes américano-iraniennes (entre Steve Witkoff, conseiller du président, et Abbas Araghchi, ministre des affaires étrangères) circulent depuis le début de la soirée. Donald Trump n’est pas certain de vouloir courir le risque d’un bombardement anti-bunker de l’installation de Fordow. Le résultat n’est pas assuré et la possibilité qu’un bombardier américain soit abattu est réelle. A moins qu’il s’agisse de négocier avec les Iraniens une démonstration de force factice; mais il n’est pas sûr que le pouvoir iranien soit d’humeur à se prêter à ce jeu. En revanche, pour l’Iran, il existe, depuis le 31 mai, une base de négociation sérieuse – le double renoncement, par Israël et l’Iran à l’armement nucléaire. Israël ne peut pas l’accepter. L’Iran n’accepte pas de renoncer à l’enrichissement. La négociation tourne en rond et les « faucons se demanderont si Trump ne perd pas un temps précieux plutôt que d’attaquer.

La carte ci-dessus montre le trajet que parcourrait un bombardier B2 ou B52 muni d’une bombe anti-bunker GBU-57 MOP (Mass Ordnance Penetrator).
Ces derniers jours, Donald Trump a demandé aux experts militaires d’évaluer les chances de succès, comme le rapporte le journal Axios.
Grand titre: Si Trump entre en guerre, ce sera très certainement pour détruire le site d’enrichissement d’uranium de Fordow, construit dans une montagne au sud de Téhéran.
- Il figure en tête de la liste des cibles d’Israël. Mais Israël ne dispose pas des 30 000 livres de bombes antibunker nécessaires pour le détruire depuis les airs, ni des bombardiers B-2 pour les transporter. Les États-Unis disposent des deux à portée de vol de l’Iran.
- Les responsables israéliens craignent que si Fordow survit à la guerre, le programme nucléaire iranien survivra également.
- « Nous sommes les seuls à avoir la capacité de le faire, mais cela ne signifie pas que je vais le faire », a déclaré Trump mercredi lorsqu’on lui a demandé s’il considérait qu’il était essentiel de détruire Fordow. « Tout le monde m’a posé la question, mais je n’ai pas pris de décision. »
Dans les coulisses : Trump a spécifiquement demandé à ses conseillers militaires si le Massive Ordnance Penetrator (MOP) détruirait Fordow, a déclaré un responsable américain.
- Selon ce dernier, les responsables du Pentagone ont répondu à Trump qu’ils en étaient convaincus. Mais il n’est pas certain que Trump ait été totalement convaincu.
- Les MOP n’ont jamais été utilisés sur le champ de bataille, bien qu’ils aient subi plusieurs tests pendant leur développement, selon des responsables américains actuels et anciens.
La vraie raison pour laquelle Trump hésite
En réalité, il existe une raison significative pour laquelle Donald Trump hésite, comme nous le rappelle Simplicius:
Nous arrivons maintenant à la partie la plus importante. Compte tenu de ce que nous savons sur l’incapacité d’Israël à pénétrer l’espace aérien iranien avec ses avions de combat, que peuvent faire Trump et les États-Unis pour « vaincre » rapidement l’Iran ?
Le principal problème est que l’objectif principal apparent est la destruction du site nucléaire de Fordow, qui est situé à des centaines de mètres ou plus sous terre. Les seules armes potentiellement capables de le faire sont les bombes antibunker américaines GBU-57 MOP (Mass Ordnance Penetrator).
Ces munitions de gros calibre ne peuvent être transportées que par des bombardiers stratégiques furtifs B-2 ou B-52. Il ne s’agit pas de « bombes planantes » à longue portée et elles doivent être larguées directement sur la cible, ce qui signifie que les B-2 devraient pénétrer jusqu’à Fordow, dans le centre de l’Iran :
La grande question : les B-2 en sont-ils capables ?
Non, ils ne le peuvent pas, du moins pas sans courir un risque extrême de voir au moins l’un d’entre eux être abattu. La perte d’un B-2 « emblématique » valant plus de 2 milliards de dollars serait une humiliation désastreuse qui annoncerait à elle seule le déclin terminal de l’empire américain. Il est extrêmement douteux que Trump prenne le risque d’une telle attaque, compte tenu des chances d’un échec, même minime.
Il est important de comprendre que, pour des experts sérieux comme Simplicius, le récit israélien sur la maîtrise du ciel iranien par l’aviation israélienne relève de la propagande. Quand les avions israéliens tirent sur l’Iran, ils le font depuis l’Irak. Et les Américains se trouvent devant un problème similaire: les défenses anti-aériennes iraniennes semblent encore fonctionner. Et l’aviation iranienne, quelles que soient ses faiblesses, pourrait être sortie contre des bombardiers américains.
Une reprise de la négociation?
🇮🇷🇺🇸| US has initiated contact through Witkoff and they spoke with @araghchi (Foreign minister) on the phone.
Iran should be VERY careful. Last time they wanted to initiate a ceasefire with Hezbollah, they assassinated Sayyed Hassan Nasrallah.
— Arya – آریا (@AryJeay) June 19, 2025
Les hésitations de Trump expliquent que l’on parle à nouveau de diplomatie ce soir. En réalité, entre l’Iran et les Etats-Unis, elle semble n’avoir jamais cessé:
Ces derniers jours, alors que Trump réfléchissait à l’opportunité de rejoindre la guerre, son envoyé spécial Steve Witkoff a continué à communiquer directement avec le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, ont déclaré deux responsables américains et une source proche du dossier.
- « Nous continuons à faire passer le message : « Discutons. Discutons, car l’espoir fait vivre. Certains jours, Steve [Witkoff] dit : »J’ai reçu un appel. Ils sont intéressés par des discussions.« D’autres jours, il dit : »Ils ne m’ont pas rappelé. » Nous n’abandonnons donc pas », a déclaré un responsable américain.
- Vendredi, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ainsi que le chef de la diplomatie européenne, se réuniront à Genève avec M. Araghchi, a déclaré une source proche du dossier.
- Un responsable européen a déclaré que le chef de la diplomatie européenne s’était entretenu mercredi par téléphone avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio et l’avait informé de la réunion prévue avec son homologue iranien.
Bien entendu, la négociation pourrait être une ruse pour endormir, à nouveau, la méfiance des Iraniens et lancer une offensive, américaine cette fois.
Une autre hypothèse serait de s’entendre avec les Iraniens pour qu’ils laissent les Américains faire une frappe démonstrative puis se retire. C’est ce qui avait été négocié en 2024, pour qu’Israël puisse sauver la face après les tirs de missile iraniens de l’Opération « True Promise 2 ». Cependant, la situation a bien changé, l’Iran a été attaqué par surprise et l’humeur est à la guerre.
La proposition iranienne du 31 mai 2025 devient-elle plus actuelle?
Le 31 mai 2025, dans le cadre des négociations avec les Etats-Unis, les Iraniens avaient fait passer la proposition suivante: revenir au plafond de 3,67% pour l’enrichissement d’uranium, en échange de l’abandon par Israël de son armement nucléaire.
Cette fin d’après-midi, la rumeur a couru que l’Iran avait réitéré sa proposition.
On voit cependant que la position américaine n’évolue pas: pas d’enrichissement du tout!
🇮🇷🇺🇸| White House demands for Iran
• No uranium enrichment for Iran.
• Iran should never be able to obtain a nuclear weapon.
(Iran will not accept) pic.twitter.com/HpUKJjOLqX
— Arya – آریا (@AryJeay) June 19, 2025
Pas d’enrichissement du tout, répondent les Etats-Unis.
On fait donc du sur-place. A moins qu’il ne s’agisse que d’une réponse pour les journalistes, alors qu’autre chose est négocié.
Evidemment, les Israéliens n’accepteront jamais sauf à y être contraints, de rendre publique leur bombe atomique et encore moins d’y renoncer. Pour autant, les Iraniens ont causé de telles destructions en Israël depuis 36 heures que l’Iran peut s’imaginer des Américains désireux de limiter la casse pour Israël.
Large scale destruction caused by Iranian missiles in Tel Aviv and others areas. pic.twitter.com/5tzxdNnFwA
— Daniella Modos – Cutter -SEN (@DmodosCutter) June 19, 2025
La situation est largement bloquée sur le front diplomatique mais la réalité de conversations entre Iraniens et Européens demain 20 juin indique-t-elle qu’il reste une chance pour la désescalade?
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