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Et si une hormone bien connue du stress jouait un rôle déterminant dans le développement de la maladie d’Alzheimer, en particulier chez certaines femmes ? Une étude récente ouvre des perspectives inattendues.
Aujourd'hui, selon la fondation France Alzheimer, un million de personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en France, ce qui en fait la quatrième cause de mortalité dans l'hexagone. Et le sexe féminin a environ deux fois plus de risques de développer cette pathologie neurodégénérative que les hommes. Si l'on a longtemps attribué cette différence à l'espérance de vie plus longue des femmes, des recherches récentes, dont celles menées par l'université du Texas à San Antonio (États-Unis) et publiées dans Alzheimer's & Demential, révèlent des facteurs biologiques plus complexes. Parmi eux : un taux de cortisol trop élevé.
Ce que le Women’s Brain Project avait déjà révélé
Parmi les pistes explorées ces dernières années pour expliquer la plus forte incidence de la maladie d'Alzheimer chez les femmes, une analyse scientifique menée par l'organisation internationale Women's Brain Project, a mis en évidence plusieurs facteurs biologiques et psychologiques. L'un des éléments clés concerne les œstrogènes, des hormoneshormones sexuelles dont la chute brutale à la ménopause pourrait engendrer une plus grande vulnérabilité cérébrale.
Autre facteur identifié : la dépression, plus fréquente chez les femmes, qui pourrait constituer un terrain favorable au développement de la maladie. En effet, plusieurs études ont établi un lien entre des épisodes dépressifs répétés et des altérations cognitives durables, voire l'apparition de symptômessymptômes neurodégénératifs.
Impact du cortisol sur Alzheimer chez la femme ménopausée
Publiée en avril 2025, l'étude américaine portée par Sudha Seshadri, directrice fondatrice du Glenn Biggs Institute for Alzheimer's and Neurodegenerative Diseases, apporte une pièce supplémentaire au puzzle. Elle a suivi 305 personnes en bonne santé cognitive pendant plus de 15 ans pour mesurer l'impact du cortisol, une hormone liée au stress, sur le cerveaucerveau.
Les résultats sont sans appel : des niveaux élevés de cortisol sont associés à une augmentation des dépôts amyloïdes, ces plaques toxiques caractéristiques d'Alzheimer. Mais surtout, cet effet ne concerne que les femmes ménopausées.
Les chercheurs avancent que la ménopauseménopause, en réduisant les œstrogènesœstrogènes protecteurs, pourrait exposer davantage le cerveau féminin aux effets délétères du stressstress chronique. Chez les hommes ou les femmes non ménopausées, ce lien n'a pas été observé.
« Ces résultats soulignent l'importance d'identifier les facteurs de risquefacteurs de risque précocement, lorsque les biomarqueurs sont détectables mais qu'il n'y a pas de troubles cognitifs », a déclaré le Dr Arash Salardini, co-auteur de l'étude.
En résumé, alors que la recherche affine peu à peu sa compréhension des mécanismes d'Alzheimer, ces nouvelles données soulignent l'importance de prendre en compte le sexe et les facteurs hormonaux dans les approches de préventionprévention. Des mesures simples comme la surveillance du sommeil, la réduction du stress chronique, la prise en charge des troubles anxieux ou dépressifs, ou encore l'exploration de pistes hormonales personnalisées pourraient faire partie d'une prévention ciblée.