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L’empire a contre-attaqué sans complexes et il a eu bien raison de le faire : avec des adversaires comme ça, pourquoi se gêner ? J’en ai déjà parlé il y a quelques mois après la défaite de la Syrie qui n’a dérangé personne. On continue de crier au génie du joueur d’échecs, au judoka qui souligne timidement son adoration pour l’Israël russophone du Moyen-Orient… Caitlin Johnstone et Craig Roberts les prévenait pour rien : Craig Roberts a fini par se lasser comme moi (j’officiais chez Sputniknews.com et chez Pravda.Ru pour qui j’avais interviewé mon ami Le Pen et sa petite-fille, voir liens) de ces russes et devrait se demander comme Makow et Slavsquat pour qui roulent Lula ou Poutine : ils roulent nument pour les mondialistes, comme l’Inde ou le Pakistan…
Rappelons que Caitlin avait cité Keyser Sose : il faut oser faire ce que les autres n’osent pas faire.
C’est tout. Et c’est pour ça qu’on gagne. Les Brics sont mal partis entre la faillite de l’Iran et la guerre picrocholine Inde-Pakistan-Chine.
Chine qui aura aidé le Pakistan à casser l’Inde mais pas l’Iran à se défendre ? Vous les trouvez où ces composants de l’axe de la résistance ?
Là pourtant avec l’Iran ce n’est pas seulement un régime clérical fatigué qui va s’écrouler mais le pivot de la toute de la soie, le centre de gravité de la stratégie chinoise et soi-disant russe – car y a-t-il une stratégie russe au bout d’un million de frères de race ukrainiens tués ? Demandez à Todd qui a fourni une clé…
Escobar qui roulait des mécaniques depuis des années comme un bon russe blanc (Orlov, l’insupportable Martyanov, pour qui tout ce qui n’est pas russe relève du « military porn ») et tous les escadrons de l’humour se rend compte que : écrabouillement iranien plus syrien plus Hezbollah plus impasse ukrainienne plus guerre indo-pakistanaise cela commence à faire beaucoup.
Hua Bin a dénoncé l’amateurisme iranien dans un excellent texte qui oublie la placidité chinoise qui va lui coûter son pétrole, à cet empire du milieu pas très heureux (et expérimenté en piraterie et impérialisme…). Mais pour moi la naïveté sans limite des Huns et des autres a ses LIMITES. Anglin sur Unz.com a fini aussi par se demander pour qui roule Scott Ritter, dont les pronostics sont toujours déjoués, et un autre rédacteur (Kusmiak) a souligné la désespérante natalité chinoise ou iranienne qui contraste avec la joyeuse surnatalité israélienne.
Mais nous resterons dans la géopolitique chère à nos cours d’école. Et qui n’est appliquée que par un camp, celui qui ose et qui gagne. C’est le camp anglo-saxon, qui comme dit Michelet quelque part, aime le parti de la guerre.
Je vais citer Bardèche qui grâce à Spykman a compris vingt ans après la guerre la supériorité anglo-saxonne. Hitler et ceux qui parient sur le Heartland se trompent. Et la Russie coincée entre sa Baltique et sa mer noire n’est pas au bout de ses peines. Bardèche donc :
« …Il est temps que j’interrompe ici la litanie fastidieuse de mes erreurs. Hitler et les généraux penchés sur leurs cartes routières ne pouvaient pas savoir qu’il ne leur restait aucune chance de gagner cette guerre : car, même dès le premier jour, au moment de leurs victoires les plus éclatantes, ils étaient déjà perdus, condamnés à la défaite, condamnés sans espoir. Je ne l’ai compris que vingt ans plus tard, lorsque je connus des théoriciens de la géopolitique qui avaient été les conseillers du président Roosevelt et probablement aussi ceux de l’Amirauté. Je ne sais pas si les théories de Haushofer et de ses disciples ont inspiré les initiatives politiques d’Hitler ou les plans de l’état-major allemand. Ce qui est clair c’est que cette école de géopolitique définissait la puissance en fonction des territoires sur lesquels on avait souveraineté. Le maître du monde était celui qui régnait sur le plus grand nombre de kilomètres carrés continentaux. Les lignes ferroviaires irriguant ces grands espaces continentaux permettaient, pour la première fois, une administration et par conséquent une possession efficace, un quadrillage des territoires conquis. L’avenir était aux divisions blindées. »
Et il découvre Spykman qui va remettre les rêveries de Haushofer à leur place :
« C’est un nouveau venu dans la géopolitique, l’Américain Nicolas John Spykman, qui montra au président Roosevelt la naïveté de cette futurologie. Dans un monde industriel, affirmait Spykman, la guerre est inévitablement une opération industrielle qui exige une alimentation en matières premières et en équipements lourds pour laquelle la liberté de ravitaillement, donc de circulation, est vitale.
L’essentiel n’est pas de posséder des territoires, mais d’être maître des lignes de communication. Plus le territoire conquis est étendu, plus la conduite de la guerre dépend des possibilités de renouvellement de matériel de la guerre. À ce moment-là, la maîtrise des mers l’emporte sur la maîtrise des continents. Il importe peu, plaidait Spykman qui fut le conseiller de Roosevelt à l’entrevue de
Yalta, qu’on refuse ou qu’on abandonne des lambeaux de territoire, si l’on est le maître du chapelet d’îles, de bases et de points d’appui qui entourent comme une grande ceinture le continent euro-asiatique : car on est alors le maître de la circulation économique et stratégique dans les territoires dont la sécurité et la prospérité dépendent des mers qui les entourent. Une armée ou un groupe d’armées engagé dans ces territoires sont alors des otages que les maîtres des mers peuvent priver de ravitaillement. »
Nous devons rappeler que nos maîtres du mensonge font tomber qui ils veulent depuis la Tempête de Shakespeare (récit crypté le moins compris du monde, voyez mon texte sur Bacon) dans « le piège de la guerre »…
« C’est tout simplement l’histoire de cette guerre, telle qu’elle s’était déroulée, que Spykman avait prévue et annoncée à Roosevelt dès le moment où l’on avait fait tomber Hitler dans le piège de la guerre. Nous avions cru, au lendemain de la percée de Sedan, que nous étions en retard d’une guerre. C’était vrai. Ce que nous ne savions pas, c’est qu’Hitler, lui aussi, était en retard d’une guerre et que cela contenait sa perte. »
On verra si la Chine se réveille enfin. A part d’être devenu un marchand de transistors, comme disait De Gaulle du Japon, elle n’a pas montré grand-chose et ce sont les autres qui appliquent Sun Tse, pas elle. Quant au vieil occident anglo-juif dont parlait Eugène Terre blanche dans les années 80, le moins qu’on puisse c’est qu’on avait tendance à l’enterrer un peu vite.
Je vous laisse, je dois assister à la prochaine frappe des missiles hypersoniques, cette arme visiblement la plus inoffensive du monde.
Et méditez Usual suspects :
You just needed the will to do what the other guy wouldn’t.”
A transmettre au joueur d’échec sans S.
Sources :