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🔥 Les essentiels de cette actualité
- La commission mixte paritaire échoue à réformer le scrutin PLM, un nouveau revers pour François Bayrou et le gouvernement.
- Le projet visait à redessiner les règles électorales à Paris, Lyon et Marseille, mais a rencontré une forte opposition au Sénat.
- La majorité présidentielle montre ses fractures internes, incapable de s’unir sur des réformes cruciales.
- Pendant que les élites politiques s’affrontent, les vrais problèmes des Français, comme le pouvoir d’achat, sont ignorés.
Nouvel échec pour François Bayrou. La commission mixte paritaire (CMP) a échoué, ce mardi 24 juin, à trouver un accord sur la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille (PLM). Sans surprise, le projet s’est heurté à un mur d’oppositions entre députés et sénateurs. Encore un revers pour un gouvernement incapable d’imposer ses vues.
Cet échec n’est qu’un épisode de plus dans la série noire d’un exécutif qui multiplie les faux départs et les réformes avortées.
Une réforme électorale taillée sur mesure
Derrière ce projet technique, une manœuvre politique transparente : redessiner les règles du jeu pour mieux contrôler les grandes métropoles. Le texte, porté par le macroniste Sylvain Maillard, visait à supprimer le système PLM de 1982, qui permet aux électeurs de voter dans leur arrondissement sur une liste unique. À la place : deux scrutins distincts, l’un pour les conseils d’arrondissement, l’autre pour le conseil municipal, désormais élu dans une circonscription unique.
Un changement qui risque de diluer la voix des quartiers populaires et de produire un conseil municipal encore plus éloigné du terrain.
Bravo à la commission mixte paritaire et à la Chambre des territoires d’avoir rejeté cette réforme absurde de la loi #PLM.
Elle ne règle rien et complique tout :
🗳️ 2 urnes à Marseille, 3 à Lyon : plus de strates pour moins de lisibilité.
🚫 Des maires de secteur exclus du… https://t.co/DssHsX7lhJ
Une majorité à bout de souffle
Le texte avait franchi sans difficulté l’Assemblée, soutenu par Renaissance, le MoDem, le RN, LFI, et une partie des députés LR. Mais au Sénat, c’est l’union sacrée contre cette réforme jugée précipitée, mal ficelée et pilotée en sous-main par Rachida Dati — soupçonnée d’y voir un tremplin pour ses ambitions municipales à Paris. Le président du Sénat de France Gérard Larcher l’a dit sans détour : le projet est bâclé. Résultat : rejet massif par la chambre haute. Et François Bayrou se retrouve une fois de plus dans une impasse.
La réforme de la loi PLM échoue en commission mixte paritaire (CMP)
Ce texte, mal conçu et soutenu par une alliance de circonstance entre les macronistes, LFI et le RN, aurait constitué une dérive électoraliste dangereuse.
Toute tentative de passage en force serait un manque de… pic.twitter.com/i3iPCEOL5g
Un modus operandi bien rodé
Encore une fois, le gouvernement applique la même recette : passage en force à l’Assemblée, puis retour à la réalité au Sénat. Les députés de la majorité valident tout sans sourciller, pendant que les sénateurs tentent de mettre un peu d’ordre dans cette précipitation législative. Le tout sans vraie concertation ni vision à long terme. Un fonctionnement devenu emblématique du macronisme : improvisation, communication, et bricolage institutionnel.
Le choix impossible de Bayrou
Le Premier ministre avait pourtant été clair en février : « Je n’imagine pas qu’un texte soit adopté sans l’accord de l’Assemblée et du Sénat. » Un pari risqué qu’il vient de perdre. Deux options s’ouvrent désormais : enterrer discrètement le projet, au risque de décevoir ses alliés centristes, ou passer en force en ignorant le Sénat. Et pendant que François Bayrou jongle avec cette réforme électorale, un autre test l’attend ce 24 juin : le vote d’un texte environnemental qui divise jusqu’au sein de la majorité. D’un côté, les LR le soutiennent. De l’autre, les députés d’Attal s’y opposent. Le funambule est plus que jamais sur la corde raide.
Je n’imagine pas qu’un texte soit adopté sans l’accord de l’Assemblée et du Sénat.
Une majorité illusoire
La majorité présidentielle ne tient plus que sur le papier. À chaque sujet sensible, les fractures réapparaissent. L’illusion d’un bloc uni s’effondre face aux intérêts divergents, aux ambitions personnelles et aux querelles d’ego. Le pouvoir macroniste navigue à vue, incapable de construire des compromis solides ni de répondre aux préoccupations réelles des Français : pouvoir d’achat en chute libre, insécurité galopante, services publics à bout de souffle.
Pendant ce temps, les vrais problèmes attendent
À force de bricoler les règles électorales pour conserver la main sur les grandes villes, nos dirigeants détournent l’attention des enjeux essentiels. Pendant que les élites politiques s’écharpent, les Français, eux, attendent qu’on les écoute.
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