On dit qu’il faut un village pour élever un enfant.

Jusqu’à aujourd’hui, des professionnels étaient là dans les écoles, dévoués et engagés malgré les défis de taille. Le travail n’est pas facile, mais ils sont là! Ils tiennent! Heureusement! Je leur dis humblement : MERCI.

C’est une roue qui tourne, un boomerang qui revient avec une absurdité de couper financièrement dans des postes de professionnels qui étaient là, disponibles, malgré les défis déjà existants. On leur coupe l’herbe sous les pieds à leurs insu. Étant déçus de leurs conditions, où seront-ils en septembre prochain?

Ensuite, on vient se plaindre du manque de personnel dans les écoles à la mi-août et on sonne l’alarme dans les médias. Puis, il faut ensuite réagir et agir sur la santé mentale de nos adolescents, car personne ne peut le nier. Plusieurs adolescents ont besoin d’aide et de soutien et c’est seulement un humain qui peut le faire.

On se retrouvera alors en septembre prochain avec une coupure des services pour nos élèves (nos enfants) dans les écoles du Québec, jumelée à une interdiction de l’utilisation de leur cellulaire, mais avec personne pour les aider à comprendre ce revirement, parce qu’on veut « économiser  » et qu’on les embobine au lieu d’investir dans l’espace technologique vers lesquels les adolescents se dirigent si habilement.

Le village sera toujours là pour l’enfant. La haute communauté doit évoluer!

Sylvie Désilets, Drummondville