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Reconnaissance faciale : le Conseil de l’Europe dénonce un risque de profilage racial

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Le Conseil de l’Europe met en garde contre l’usage de la reconnaissance faciale, qui pourrait renforcer les pratiques de profilage racial déjà préoccupantes en Europe. Dans son dernier rapport, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) appelle les États membres à agir rapidement.

Malgré des législations censées protéger contre les discriminations, la technologie de profilage racial reste un fléau dans plusieurs pays européens. Le Conseil de l’Europe, par la voix de l’ECRI, dénonce la discrimination des Noirs, des musulmans, des Roms et des migrants qui feraient l’objet de contrôles policiers arbitraires. Selon l’ECRI, il existe un scepticisme envers les forces de l’ordre, dissuadant de nombreuses victimes de porter plainte. Résultat : ce phénomène reste sous-évalué et mine profondément la cohésion sociale.

La reconnaissance faciale : un outil controversé

En Europe, le recours croissant à la reconnaissance faciale soulève des inquiétudes. Initialement utilisée à des fins spécifiques par les forces de police, cette technologie se généralise, entraînant de nombreux abus.

Le Conseil de l’Europe rappelle que dans certains pays autoritaires, comme la Chine, cette technologie sert ouvertement à profiler et réprimer des minorités. Même au Canada, son utilisation a suscité de vives polémiques.

Le risque en Europe est donc bien réel : sans cadre juridique strict, la reconnaissance faciale pourrait renforcer des pratiques discriminatoires existantes.

Appel à une réponse coordonnée et éthique

Face à ces dangers, le Conseil de l’Europe appelle les États membres à :

  • interdire explicitement le profilage racial par la loi,
  • renforcer la formation des forces de l’ordre,
  • instaurer des mécanismes de contrôle indépendants.

Il préconise également une régulation stricte et coordonnée de la reconnaissance faciale au niveau européen. Certains pays, comme l’Italie, doivent encore se conformer aux recommandations.

Pour mémoire, durant la crise COVID, en mai 2020, la RATP avec son arsenal de 50.000 caméras, en a installé dans la station de métro Châtelet-Les Halles à Paris pour détecter les passagers masqués. La France aurait également participé à l’utilisation inavouée du logiciel de Clearview AI, grâce à un système de vidéosurveillance (du port du masque dans le métro) à titre expérimental avec le  décret du 11 mars 2021.

Le problème, c’est l’absence d’un cadre juridique clair qui régit l’utilisation des technologies biométriques. La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a déjà lancé une alerte à ce sujet, pour rappel elle a mis en demeure Clearview AI de cesser la réutilisation de photographies accessibles sur internet. Du fait que les données personnelles recueillies n’obtiennent pas le consentement des personnes concernées, le régulateur français des données personnelles s’interroge sur la protection de ces données et les règles concernant leur usage.

Selon l’ECRI, la reconnaissance faciale ne doit pas devenir un outil de surveillance discriminatoire. Le respect des droits fondamentaux et des libertés individuelles doit primer sur la tentation sécuritaire.

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