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L’ Agence de recherche avancée et d’invention (Aria) du Royaume-Uni a dévoilé, en juin 2025, un programme de 57 millions d’euros pour financer 21 projets de géo-ingénierie solaire à travers le monde. Ce domaine, également appelé modification du rayonnement solaire, vise à réfléchir la lumière du soleil pour limiter les effets du réchauffement climatique. Parmi les initiatives, des expériences en plein air à petite échelle, comme l’épaississement de la banquise arctique ou l’éclaircissement des nuages au-dessus de la Grande Barrière de corail, attirent l’attention. Ce projet basé sur la manipulation du climat n ‘est pas sans risque, alertent nombreux scientifiques.

L’agence britannique Aria vient de lancer un programme de recherche ambitieux sur la géo-ingénierie solaire, investissant 57 millions d’euros dans 21 projets à travers le monde. Si cette initiative suscite l’intérêt de la communauté scientifique, elle soulève aussi de nombreuses controverses éthiques, sociales et politiques.
Un programme pour « filtrer » la lumière du soleil
L’Agence de recherche avancée et d’invention (Aria), bras armé du gouvernement britannique pour financer des projets à haut risque, a officialisé son programme de géo-ingénierie solaire, visant à explorer des techniques pour réfléchir une partie de la lumière solaire et ainsi freiner le réchauffement climatique. Inspirée du modèle de la DARPA américaine, Aria prévoit de financer 21 projets, allant d’expériences sur l’épaississement de la banquise arctique à la réflexion de la lumière solaire au-dessus de la Grande barrière de corail australienne.
Parmi les méthodes envisagées : l’injection d’aérosols dans la stratosphère, le blanchiment des nuages, ou même des miroirs orbitaux. Aria insiste sur la nécessité de recherches contrôlées et encadrées par un comité d’experts, dirigé par le climatologue Piers Forster. Cette transparence affichée vise à répondre aux critiques pointant le caractère prétendument « secret » du programme.
La géo-ingénierie solaire n’est pas une idée nouvelle : elle est étudiée depuis plus d’un demi-siècle, mais peu d’expériences concrètes ont été menées. Le projet SPICE (2010-2012) au Royaume-Uni, ou encore SCoPEx à Harvard, ont tous deux été abandonnés face à la controverse publique. Les critiques dénoncent l’absence de gouvernance, les risques géopolitiques, et les conséquences imprévisibles sur les écosystèmes.
Une recherche qui soulève des préoccupations majeures
Face à l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre et à l’éloignement de l’objectif de 1,5 °C de l’Accord de Paris, certains scientifiques plaident pour explorer la géo-ingénierie solaire. Des modèles informatiques suggèrent qu’elle pourrait atténuer des impacts climatiques comme les vagues de chaleur ou la fonte des glaces. Cependant, elle ne résout pas l’acidification des océans ni la perte de nutriments des cultures. Les chercheurs insistent sur la nécessité d’expérimentations pour mieux comprendre ses risques, comme un possible « choc de terminaison » si l’injection d’aérosols s’arrêtait brutalement.
La géo-ingénierie solaire soulève des préoccupations majeures. Certains, comme les climatologues Raymond Pierrehumbert et Michael Mann, la comparent à un palliatif inadéquat face au changement climatique. Les communautés autochtones s’y opposent, y voyant une violation de l’harmonie avec la nature. Le risque de « danger moral » inquiète également : la recherche pourrait détourner l’attention des efforts de réduction des émissions.
La géo-ingénierie solaire pose des défis géopolitiques majeurs. Un acteur isolé pourrait théoriquement déclencher un programme aux conséquences globales, sans consensus comme des sécheresses en Inde ou au Sahel ? Le programme Aria consacre 2,8 millions d’euros à l’étude de ces questions éthiques.
Le programme d’Aria illustre le dilemme de la géo-ingénierie solaire : une solution potentielle aux points de bascule climatiques, mais semée d’incertitudes scientifiques et éthiques. Si la recherche peut éclaircir son efficacité et ses risques, elle ne doit pas éclipser l’urgence de réduire les émissions. Comme le note le GIEC, la géo-ingénierie solaire ne peut être qu’un complément, non une alternative, à une transition vers la neutralité carbone.
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