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Quneitra : sous occupation israélienne, les malades syriens pris au piège

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Depuis l’incursion militaire israélienne dans le sud de la Syrie en décembre, les habitants de la région de Quneitra vivent sous occupation. Privés d’accès aux soins, piégés entre barrages militaires et infrastructures médicales dévastées, les patients, notamment les cancéreux et dialysés, sont les premières victimes.

باشر جيش الدفاع تشغيل منشأة ميدانية متنقلة للتصنيف الطبي للمصابين في جنوب سوريا، في منطقة قرية حضر.

تُعدّ هذه المنشأة جزءًا من جهود متعدّدة ينفّذها جيش الدفاع بهدف دعم السكان السوريين من أبناء الطائفة الدرزية، والحفاظ على أمنهم.

يواصل جيش الدفاع متابعة التطورات، وهو في حالة… pic.twitter.com/WBvxoZW6f9

— افيخاي ادرعي (@AvichayAdraee) May 8, 2025

Depuis la chute du président syrien Bachar el-Assad en décembre 2024, les troupes israéliennes ont pris le contrôle de plusieurs régions de Syrie. Selon les responsables, elles ont l’intention de rester indéfiniment. Mais leur présence a pratiquement bouleversé la vie des Syriens, notamment ceux qui vivent sur le plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Ils n’ont plus accès aux soins médicaux, ce qui les a obligé à partir de leur terre.

Les malades syriens du Golan pris au piège

Dans le paisible village d’al-Rafid, au sud de Quneitra, Hudhayfa al-Ghouri, 12 ans, grandissait entouré des oliveraies et des moutons de son père. Cette vie simple a basculé à l’âge de dix ans lorsqu’une tumeur cérébrale a été diagnostiquée. Sa famille dépendait des soins fournis par l’hôpital national d’Al-Golan, situé dans une région déjà fragilisée par la guerre civile.

Mais en décembre, la situation s’est brutalement aggravée : une offensive israélienne a redessiné la carte du sud syrien. Quneitra est désormais sous occupation, les points de contrôle militaires israéliens limitant drastiquement la mobilité des civils. Lorsque l’état de Hudhayfa s’est détérioré en mars, sa mère, Abla, n’a pas pu le transporter à l’hôpital à cause des barrages israéliens. Elle vit désormais déplacée à Damas, avec ses enfants, incapable de retourner dans son village occupé.

« Je ne peux pas prendre le risque de retourner chez nous à al-Rafid. Il n’y a plus de routes sûres, depuis l’incursion israélienne »

a déclaré cette mère de trois enfants.  

Depuis leur arrivée, l’armée israélienne a imposé des couvre-feux, des barrages routiers et un accès restreint aux soins de santé dans les territoires syriens qu’elle occupe. Elle contrôle tout, y compris les hôpitaux, les pharmacies, les centres médicaux et même les équipes médicales d’urgence comme le Croissant-Rouge.

Selon le médecin local, le Dr Mahmoud Ismail, deux de ses neuf patients atteints de cancer à al-Rafid ont fui le village avec leurs familles. Le même scénario se produit dans d’autres régions sous contrôle militaire israélien. Les forces israéliennes ont retenu l’ambulance du Croissant-rouge syrien. Le mukhtar du village voisin (maire du village) a réussi à les convaincre de relâcher l’ambulance et d’autoriser l’évacuation de Mustafa al-Mousa.

Le coordinateur des opérations d’ambulance dans la région, Anas al-Shabaani, a déclaré que les soldats israéliens accusent le Croissant-Rouge d’avoir assuré les transferts des prisonniers lors de l’offensive menée par le Hamas depuis Gaza en octobre 2023.

Effondrement du système de santé

L’hôpital national d’Al-Golan, unique structure pour 135 000 habitants et 500 000 déplacés, est au bord de l’effondrement. Les chars israéliens stationnés à proximité, les bombardements récents et les pénuries de personnel aggravent la situation. Le Dr. Hassan Mahfoudh, directeur, déplore l’absence de chirurgiens spécialisés et de médicaments essentiels. Les patients, comme Hudhayfa ou ceux en dialyse, doivent braver des routes dangereuses pour atteindre Damas, souvent sans succès.

Le directeur de l’hôpital, le Dr Hassan Mahfoudh, a révélé que « des postes de médecins sont vacants depuis des mois ». De nombreux professionnels de santé ont décidé de quitter le pays en raison de l’insécurité. Il faut dire que depuis décembre, les bombardements israéliens se multiplient. Certains missiles ont atterri à proximité de l’hôpital.

Les centres de soin font aussi face à un manque cruel de fournitures de base et de médicaments, ce qui empêche l’équipe médicale de fournir des soins appropriés aux patients. Les barrages et la fermeture de centres de santé, comme celui d’Al-Hamidiyah, ont coupé l’accès aux traitements pour les patients atteints de cancer ou en dialyse.

« Nous ne disposons d’aucun médicament ni d’aucune aide spécifique pour ces cas »

a déclaré le Dr Jumaa du Croissant-Rouge.

Les patients dialysés sont en danger, car ils doivent franchir des barrages routiers, prendre des chemins détournés pour arriver l’hôpital national Al-Golan, le seul établissement qui dispose d’une unité de dialyse.Les dialectes locaux sont parfois mal compris par le personnel de MSF, compliquant les soins. Le ministère syrien de la Santé refuse de réapprovisionner le centre, désormais « hors de son contrôle ». Résultat : les familles vendent terres et biens pour financer des traitements dans la capitale.

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