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Io Manenti
Depuis le début du conflit,au moins quatre principaux systèmes de santé infranationaux ont émergé : le principal sous le contrôle du ministère de la Santé de l’ancien gouvernement syrien (couvrant les deux tiers du pays),le nord-est sous l’Administration autonome kurdo-arabe,le nord-ouest de la Syrie (région d’Idlib) sous le contrôle de l’opposition représentée maintenant par le groupe au pouvoir actuel,et une zone contrôlée par la Turquie dans le nord d’Alep. Chaque système a fonctionné avec sa propre gouvernance, son financement et ses parties prenantes.
“La Syrie est la patrie de tous. Nous défendrons les minorités” a déclaré al Sharaa,le leader syrien,à la tête de la coalition Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a renversé le régime de Bashar Al Assad en décembre dernier. Il a ajouté qu’il travaillait pour protéger les minorités et a souligné la valeur de la coexistence, prenant ses distances avec ses racines dans le réseau terroriste d’al-Qaïda et présentant maintenant un visage modéré, promettant une Syrie pour tous. Cependant, le 13 mars 2015, al Sharaa a promulgué une « déclaration constitutionnelle » (c’est la définition formelle du texte législatif à caractère transitoire) qui lui attribue, ainsi qu’à ses hommes, de larges pouvoirs pour les cinq prochaines années, au nom d’un État défini dans le texte comme « islamique » et « arabe ». Deux termes qui, en Syrie, un pays multiethnique et multireligieux, représentent les drapeaux idéologiques sous lesquels se sont positionnés les groupes djihadistes sunnites les plus radicaux.
Il faudra attendre pour comprendre les développements de la situation, également pour connaître le sort des Kurdes du Rojava, population encore aujourd’hui victime de répression de la part de la Turquie. Les kurdes vivent dans environ un tiers du territoire syrien et, avec les Arabes, gèrent depuis 10 ans un gouvernement autonome dans le Nord-Est de la Syrie, habitée par environ 5 millions de personnes. Il s’agit d’une confédération démocratique, unique exemple au Moyen-Orient, qui garantit une coexistence civile entre différents groupes de population (outre les Kurdes et les Arabes, il y a des Assyriens, des Yézidis, des Arméniens et d’autres) et un rôle important des femmes dans l’organisation du gouvernement local. Un bastion de laïcité, dont l’armée – les Forces Démocratiques Syriennes – a joué un rôle de premier plan dans la guerre contre le groupe de l’État Islamique (EI).Politiques de santé
Le conflit armé, commencé en 2011, qui pendant plus d’une décennie a impliqué toute la Syrie, provoquant 6 millions de déplacés et 4 millions de réfugiés sur une population d’environ 24 millions, a été l’aspect le plus cruel des insurrections qui ont secoué le monde arabe à cette époque, avec des manifestations de la volonté populaire contre l’augmentation des disparités économiques, déjà énormes, et pour obtenir une représentation politique en opposition à des gouvernements autoritaires. Le conflit a laissé un système de santé dévasté, politisé et fragmenté en gestions infranationales fonctionnant à l’intérieur des frontières du pays. Au cours des vingt années précédant le conflit, la Syrie avait obtenu des progrès en matière de santé soutenus par une combinaison d’amélioration du niveau de vie, d’un réseau de soins de santé primaires, d’une plus grande sensibilisation à la santé et d’une réduction significative de l’analphabétisme, en particulier chez les femmes. L’accès à l’eau potable était également largement disponible, grâce aux améliorations infrastructurelles et à une expansion substantielle des services de santé au niveau local, caractérisés par une couverture vaccinale complète, des contrôles prénataux réguliers et une surveillance efficace des maladies.
Cependant, au début des années 2000, la Syrie a entamé une série de politiques de libéralisation économique (comme cela s’est produit également en Tunisie et en Égypte), formalisées dans le 10e Plan Quinquennal (2006-2011), partie d’un accord bilatéral avec l’Union Européenne. Une composante clé de cette transformation a été le Program de Modernisation du Secteur Sanitaire (HSMP),une initiative soutenue par des donateurs,appuyée par le fonds Monétaire International pour améliorer l’efficacité et la qualité des services de santé. Reconnaissant la nécessité d’une restructuration financière pour garantir la durabilité, le HSMP a donné la priorité à une réduction des financements étatiques directs – en particulier dans le secteur hospitalier – vers un modèle qui incorporait des contributions du secteur privé et un système d’assurance sociale. Le HSMP a également introduit des tarifs pour les utilisateurs, des paiements d’assurance et des partenariats public-privé, en conflit avec les politiques d’accès universaliste, frappant ceux qui avaient le plus besoin de soins de santé à des prix abordables.
Par la suite, avec le début du conflit, la Syrie a affronté une instabilité prolongée due à la guerre civile, au terrorisme, à l’effondrement économique et aux crises environnementales. Le secteur de la santé a été particulièrement touché avec des infrastructures en détérioration et un personnel de santé en constante réduction, en raison de fuites à l’étranger ou de déplacements internes. depuis le début du conflit, au moins quatre principaux systèmes de santé infranationaux ont émergé : le principal sous le contrôle du ministère de la Santé de l’ancien gouvernement syrien (couvrant les deux tiers du pays), le nord-est sous l’Administration autonome kurdo-arabe, le nord-ouest de la Syrie (région d’Idlib) sous le contrôle de l’opposition représentée maintenant par le groupe au pouvoir actuel, et une zone contrôlée par la Turquie dans le nord d’Alep.Chaque système a fonctionné avec sa propre gouvernance, son financement et ses parties prenantes.
Le scénario post-conflit a exacerbé la gouvernance déficiente préexistante et les inégalités, élargissant le fossé entre populations urbaines et rurales et entre ceux qui peuvent et ne peuvent pas se permettre des paiements pour l’accès aux services de santé. L’évaluation du financement sanitaire, conduite dans le cadre d’un projet de coopération, met en évidence une forte dépendance à la dépense privée, avec un out-of-pocket (paiement effectué par les utilisateurs avec leurs propres fonds) qui représente plus de 50% de la dépense sanitaire totale en 2023.Ce fort déséquilibre révèle un considérable fossé financier, avec une prépondérance du secteur privé et les financements sanitaires nationaux qui représentent seulement une fraction minimale des ressources mobilisées par les projets menés par les ONG internationales qui dominent le système d’assistance sanitaire primaire. De plus, le segment le plus pauvre de la population n’a pas accès aux services de santé de base. Cela se produit dans le Nord-Est de la Syrie. Dans le reste du pays, la situation n’est pas meilleure, considérant que la Syrie, même avant le conflit, avait une dépense out-of-pocket parmi les plus hautes du Moyen-Orient, s’élevant à 53.7%.
Quel avenir ?
L’OMS estime que de nombreux facteurs déterminent la faisabilité des modèles de prestation de services dans des contextes fragiles : autorités sanitaires nationales et infranationales fonctionnant avec des capacités suffisantes ; disponibilité de ressources financières, techniques et humaines ; accessibilité géographique et mouvements de la population ; adéquation des infrastructures et des chaînes d’approvisionnement ; modèles d’impact des maladies et risque pour la santé publique ; présence de conflits, sécurité et perception de la sécurité et acceptabilité d’accès ; présence, capacité et sécurité des organisations humanitaires ; gravité perçue et durée prévue d’une crise ; contexte politique et économique, incluant les zones non contrôlées par le gouvernement et les zones inaccessibles. Toutes ces difficultés sont actuellement présentes en Syrie. Évaluer, assurer et améliorer la qualité de l’assistance requiert une approche qui tienne compte du contexte difficile et des mécanismes de prestation des services. Les liens entre approches humanitaires et de développement doivent être considérés pour améliorer l’accès à des services essentiels de qualité.
L’évolution de la situation politique actuelle en Syrie sera décisive pour les politiques sanitaires qui seront entreprises par le nouveau gouvernement parce que, comme nous le savons, il existe une claire relation entre les caractéristiques du gouvernement et les politiques sociales et sanitaires. D’autre part, une politique qui promeut la santé publique pendant et après les conflits pourrait augmenter les possibilités de reconstruction et de réconciliation entre les parties en guerre.
La situation sanitaire en Syrie : défis et perspectives
La Syrie, après des années de conflit, se trouve face à une crise sanitaire complexe. Le système de santé, autrefois performant, est aujourd’hui fragmenté et affaibli. Les disparités d’accès aux soins se sont creusées, touchant particulièrement les populations les plus vulnérables.
Un système de santé morcelé
Le conflit a conduit à l’émergence de plusieurs systèmes de santé parallèles, chacun opérant sous une gouvernance et un financement distincts. Cette fragmentation complique la coordination et l’efficacité des interventions sanitaires.Des défis majeurs
L’accès aux soins est entravé par la destruction des infrastructures, la pénurie de personnel médical et les difficultés financières. La dépendance à l’aide internationale et aux dépenses privées expose les populations à des risques accrus.
L’avenir de la santé en Syrie
L’amélioration de la situation sanitaire en Syrie dépendra de la stabilité politique, de la reconstruction des infrastructures et du renforcement des capacités locales. Une approche intégrée, combinant aide humanitaire et développement à long terme, est essentielle pour garantir un accès équitable à des soins de qualité pour tous les Syriens. La réconciliation et la reconstruction du tissu social sont également des éléments clés pour un avenir plus sain.
#Syrie #Santé #Conflit #Reconstruction #Avenir
La syrie, après des années de conflit, fait face à une crise sanitaire complexe. Le système de santé, autrefois performant, est aujourd’hui fragmenté et affaibli, creusant les disparités d’accès aux soins.
Un Système de Santé Morcelé
Le conflit a engendré plusieurs systèmes de santé parallèles, chacun fonctionnant sous une gouvernance et un financement différents, compliquant la coordination et l’efficacité.
Des Défis Majeurs
L’accès aux soins est entravé par la destruction des infrastructures,la pénurie de personnel médical et les challengingés financières. la dépendance à l’aide internationale et aux dépenses privées expose les populations à des risques accrus.
L’Avenir de la Santé en Syrie
L’amélioration sanitaire en Syrie dépendra de la stabilité politique, de la reconstruction des infrastructures et du renforcement des capacités locales. Une approche combinant aide humanitaire et développement à long terme est essentielle. La réconciliation et la reconstruction du tissu social sont également des éléments clés.
FAQ sur la Situation sanitaire en Syrie
Quels sont les principaux problèmes de santé en Syrie ?
Fragmentation du système de santé, destruction des infrastructures, pénurie de personnel médical, difficultés financières, accès limité aux soins.
Qui contrôle les systèmes de santé en Syrie ?
Ils sont contrôlés par l’ancien gouvernement syrien, l’Governance autonome kurdo-arabe, l’opposition (Idlib) et la Turquie (nord d’Alep).
Comment le conflit a-t-il affecté le système de santé ?
Il a dévasté le système de santé, le rendant politisé et fragmenté, avec des infrastructures détériorées et une pénurie de personnel.
Quel rôle joue le financement privé dans les soins de santé ?
Les dépenses privées représentent plus de 50% des dépenses totales de santé, créant des inégalités financières.
Quelles sont les perspectives d’avenir pour la santé en Syrie ?
* Elles passent par la stabilité politique, la reconstruction des infrastructures, le renforcement des capacités locales et une approche intégrée combinant aide et développement.
Résumé des Systèmes de Santé Infranationales
| Système de Santé | Contrôle |
| :————————- | :——————————————- |
| Principal | Ministère de la santé (ancien gouvernement) |
| Nord-Est | Administration autonome kurdo-arabe |
| Nord-Ouest (Idlib) | Opposition |
| Nord d’Alep | Turquie |
#Syrie #Santé #Conflit #Reconstruction #Avenir