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L’Union Européenne voulait imposer une sanction illibérale à la Russie : baisser autoritairement le prix de vente du pétrole russe aux pays européens. Cette fixation des prix visait à nuire aux exportations russes. Mais, sans soutien américain, car les USA sont inquiets des mesures de rétorsion, l’Union Européenne doit se contenter de ce qu’elle est : pas grand chose.

L’Union Européenne (UE) a adopté une série de mesures économiques contre la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine en 2022, notamment un plafonnement des prix du pétrole russe. Cette politique, coordonnée avec le G7, visait à réduire les revenus pétroliers de Moscou tout en maintenant la stabilité des marchés mondiaux. Cependant, en juin 2025, l’UE a envisagé de durcir cette mesure en baissant le plafond, avant d’y renoncer. Voici une analyse détaillée des raisons et du contexte.
Contexte historique et objectifs du plafonnement
Le plafonnement des prix du pétrole russe a été introduit en décembre 2022, fixant un seuil de 60 dollars par baril pour le pétrole brut russe transporté par mer, suivi en février 2023 par des plafonds pour les produits pétroliers raffinés (par exemple, 100 dollars par baril pour les produits à prime sur le brut, et 45 dollars pour ceux à rabais). L’objectif principal était de limiter les revenus de la Russie, qui dépend fortement des exportations pétrolières pour financer son effort de guerre en Ukraine. Selon The Guardian, les exportations pétrolières représentaient un tiers des revenus du gouvernement russe en 2022, rendant cette mesure cruciale.
Le mécanisme du plafonnement fonctionnait en interdisant les services de transport maritime (assurance, financement, etc.) pour le pétrole vendu au-dessus du seuil, forçant ainsi la Russie à vendre à des prix réduits. Cependant, il était essentiel de trouver un équilibre : un plafond trop bas risquait de pousser la Russie à réduire ses exportations, ce qui pourrait augmenter les prix mondiaux et nuire aux économies européennes dépendantes de l’énergie. Comme le note Consilium, le plafonnement était conçu pour « réduire les revenus de la Russie tout en maintenant des approvisionnements stables sur les marchés mondiaux ».
Proposition de baisse en 2025 et raisons de l’abandon
En janvier 2025, six pays de l’UE (Suède, Danemark, Finlande, Lettonie, Lituanie et Estonie) ont appelé à baisser le plafond, arguant que cela réduirait davantage les revenus russes sans provoquer de choc sur les marchés, selon Reuters. Cette demande a été suivie, en mai 2025, par une proposition de l’UE de réduire le plafond à 50 dollars par baril, puis, dans le cadre du 18e paquet de sanctions en juin 2025, à 45 dollars par baril, comme rapporté par RT Business News.
Cependant, cette proposition n’a pas été adoptée. Selon des déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, citées par [Agence France-Presse](via RT Business News), l’UE a abandonné cette idée car le plafond actuel de 60 dollars semblait efficace. En juin 2025, les prix du pétrole avaient augmenté, avec le Brent à environ 76,36 dollars par baril et le WTI à 74,82 dollars, rendant le plafond de 60 dollars pertinent pour limiter les revenus russes sans perturber les marchés. Von der Leyen a noté que « le plafond en place remplit sa fonction », surtout après une période où les prix avaient été plus bas, rendant le plafond moins impactant.
Facteurs externes et oppositions
L’abandon de la proposition a également été influencé par des facteurs externes. Selon RT Business News, des oppositions sont venues des États-Unis, notamment de la part du président Donald Trump, qui a quitté prématurément le sommet du G7 en Alberta, Canada, en juin 2025, en raison des tensions entre l’Iran et Israël. Cette décision a probablement affecté les discussions, car l’accord sur le plafonnement nécessite une coordination avec le G7, y compris les États-Unis. De plus, le paquet de sanctions nécessitait l’unanimité des 27 États membres de l’UE, ce qui pourrait avoir compliqué l’adoption d’une mesure controversée.
Analyse des impacts et controverses
La décision d’abandonner la baisse du plafond a suscité des débats. D’un côté, certains experts, comme ceux cités par The Guardian, avaient estimé que le plafond de 60 dollars était devenu « sans effet » lorsque les prix du pétrole étaient tombés à 59,77 dollars par baril en avril 2025. De l’autre, la hausse récente des prix a montré que le mécanisme restait pertinent. Cette controverse illustre la difficulté de trouver un équilibre entre pression économique sur la Russie et stabilité des marchés énergétiques.
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