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Depuis hier après-midi, les rumeurs de frappes imminentes par Israël sur l’Iran sont insistantes, en particulier dans des capitales qui pèsent sur les affaires du monde, à savoir Washington et Moscou. En écrivant sur le sujet, je pense même que je pourrais être pris de court par les événements. Mais l’analyse réclame de garder son sang-froid et de comprendre ce qui se passe vraiment au Proche-Orient. Effectivement, la balance penche vers la guerre, malgré tous les désastres afférents prévisibles, en particulier pour la prospérité économique de la région. Et pour Israël lui-même.

Les rumeurs sont insistantes depuis hier mais elles s’appuient sur des faits bien réels:
Le conseil des gouverneurs de l’AIEA a adopté le 12 juin une résolution accusant l’Iran de ne pas respecter ses obligations au titre de l’accord de garanties conclu dans le cadre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Cette décision pourrait entraîner la réimposition de sanctions à Téhéran et exacerber les tensions régionales, qui se sont récemment intensifiées en raison des désaccords dans les négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran et des menaces d’une éventuelle attaque contre la République islamique.
« Les nombreux manquements de l’Iran depuis 2019 à ses obligations de coopérer pleinement et en temps voulu avec l’Agence en ce qui concerne les matières nucléaires non déclarées et les activités non déclarées dans plusieurs sites non déclarés en Iran […] constituent un non-respect de ses obligations au titre de son accord de garanties », indique la résolution.
La résolution souligne également « son soutien à une solution diplomatique aux problèmes posés par le programme nucléaire iranien, y compris les négociations entre les États-Unis et l’Iran, aboutissant à un accord qui réponde à toutes les préoccupations internationales liées aux activités nucléaires de l’Iran, et encourage toutes les parties à s’engager de manière constructive dans la voie diplomatique ».
Elle a été présentée par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis et pourrait potentiellement déclencher la réimposition de sanctions contre l’Iran par les États européens.
Trump est-il en train de lâcher prise face à la pression israélienne?
A Washington, tout semble aller dans une seule direction:
Dans le même temps, Israël se prépare à lancer une attaque contre les installations nucléaires iraniennes « dans les prochains jours », ont déclaré des responsables américains cités par les médias américains le 12 juin, au lendemain de l’annonce par Washington du retrait de son personnel de la région en raison de « tensions accrues ».
« Israël envisage de mener une action militaire contre l’Iran — très probablement sans le soutien des États-Unis — dans les prochains jours », ont déclaré cinq sources à la chaîne américaine NBC News.
« Les responsables américains et d’autres pays sont en état d’alerte, attendant la possibilité d’une frappe israélienne contre l’Iran », ont ajouté ces responsables.
Selon le rapport, Tel-Aviv craint que l’issue des négociations nucléaires entre Téhéran et Washington ne permette à l’Iran d’acquérir une certaine capacité d’enrichissement d’uranium, ce qu’Israël juge inacceptable.
L’enrichissement de l’uranium est un obstacle majeur dans les négociations actuelles, qui doivent reprendre dimanche, Téhéran ayant catégoriquement rejeté les déclarations publiques des responsables américains selon lesquelles l’Iran ne se verrait accorder aucun droit d’enrichissement dans le cadre d’un accord.
Le président américain Donald Trump a menacé à plusieurs reprises de bombarder l’Iran si les négociations sur le nucléaire échouaient, mais a souligné qu’il préférait un accord, tout en avertissant Israël de ne pas lancer d’attaque.
Dans une interview publiée mercredi, le président a déclaré qu’il était « moins confiant » quant à l’issue positive des négociations.
« Le 11 juin, le département d’État a ordonné le départ du personnel non essentiel du gouvernement américain en raison de l’intensification des tensions régionales », a déclaré le département d’État américain. Le Commandement central américain (CENTCOM) a annoncé mercredi que le départ volontaire des familles des militaires avait été autorisé, notamment du Koweït, de Bahreïn et des Émirats arabes unis.
Plus tôt, des sources américaines et irakiennes avaient déclaré à Reuters que Washington préparait une évacuation partielle de son ambassade en Irak.
Tout semble donc aller vers une guerre, inéluctablement. Et c’est bien l’atmosphère qui régnait hier à Moscou:
Il est presque minuit à Moscou, la ville est en effervescence à la veille de la fête nationale russe. Ceux qui ne sont pas déjà partis pour leur datcha avant ces quatre jours de vacances sont surexcités. Je suis dans mon restaurant italien préféré, submergé par le décor magnifique, mais le fait est que nous sommes TOUS extrêmement méfiants. Quelque chose d’EXTRÊMEMENT GRAVE pourrait se tramer en Asie occidentale. Des signes inquiétants apparaissent partout, de l’Irak au Qatar. J’en discutais hier soir avec Larry lors d’un dîner avec l’un de mes meilleurs amis/informateurs russes, puis avec Alastair ce matin. Je reviens d’une réunion avec George Galloway, qui est également inquiet. Les génocidaires sont peut-être sur le point de commettre la mère de toutes les erreurs : offrir à l’Iran l’occasion rêvée de leur porter un coup fatal. Le niveau de tension est extrêmement élevé.
La déraison à l’œuvre?
Donc, résumons: une agence internationale visiblement très ouverte aux arguments israéliens et américains. Un gouvernement américain qui semble lâcher prise et laisser faire Israël.
Absurde, déraisonnable? Mais il ne faut jamais oublier que quatre ans avant la Première Guerre mondiale, Londres ne bruissait que d‘un « best-seller » qui expliquait pourquoi la guerre était impossible entre puissances européennes: elles étaient trop intriquées économiquement. Il s’agissait the « The Great Illusion » de Norman Angell.
C’est bien le premier motif d’être inquiet, il est économique: Le monde dirigeant occidental, en clair déclin économique, n’est-il pas susceptible de lancer ou de laisser faire une guerre qui permettrait d’oublier, pense-t-on, les menaces d’effondrement financier ou l’incapacité à s’imposer à la Chine?
Le deuxième motif, c’est la situation désespérée d’Israël derrière les apparences. Les pressions internationales sur Tel-Aviv pour mettre fin aux massacres de Gaza ne cessent d’augmenter. La société israélienne est de plus en plus divisée. La majorité de Benjamin Netanyahou est plus fragile que jamais. Alors une guerre, la « der des der », pour pouvoir enfin réaliser le grand Israël….?
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