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Pourquoi le travail?

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La profession fait l’homme. Elle lui donne sa stature et lui confère une envergure dont il peut s’enorgueillir. Elle colore sa raison d’être. Elle peut aussi lui retirer toute valeur et justifier un dénigrement de soi qui confine au mépris.

Entre ces deux extrêmes, l’identité est ballottée au gré des courants de l’air du temps qui brassent les convenances sociales dans un maelström étourdissant.

Un travailleur, quel que soit son métier ou sa profession, produit des biens ou des services. En contrepartie, il reçoit un salaire. Ces termes fondamentaux du contrat de travail définissent les obligations réciproques des parties liées par l’entente. Ce marchandage s’inscrit dans un cadre juridique, historico-culturel et socio-économique qui conditionne les règles du jeu.

Au sein de cette dynamique, le travailleur n’est qu’un rouage d’une vaste mécanique qui sert à produire une richesse et à soutenir un pouvoir. La liberté qu’a le citoyen de choisir son métier ou sa profession et de l’exercer est soigneusement encadrée par des superstructures et des métavaleurs qui maintiennent l’illusion du choix tout en préservant les objectifs des dirigeants. La prégnance des contrôles individuels et sociaux forge des attitudes et des attentes ancrées de longue date.

Mirages

L’identité professionnelle comporte une part de réalité et de mirages qui conditionnent la perception que nous en avons, l’importance que nous lui accordons et l’attachement qui nous y lie. Bien que la croyance dans le rêve puisse apporter de réelles satisfactions, il n’en demeure pas moins que tout travailleur n’est qu’un outil dans un appareil de production et se trouve investi d’un rôle précis et délimité pour lequel on le paie. Voilà ce qui définit l’identité professionnelle.

Des limites très nettes la circonscrivent qui se laissent aisément identifier lorsque nous regardons la stricte définition de la tâche à accomplir pour laquelle l’employé ou le professionnel est rétribué. La sphère professionnelle n’englobe pas la totalité de la vie.

Quand le domaine du travail souffre d’une inflation au point d’occuper tout l’espace d’une identité et de réduire les autres dimensions à une portion congrue, la qualité de la personne s’appauvrit. Cette dérive unidimensionnelle du sens de la vie n’est pas le fait du hasard ou d’une fatalité incontournable. Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres…

Les maîtres du système économique veulent avant tout que leur pouvoir perdure et qu’il s’accroisse. Pour ce faire, ils ont besoin que les personnes qui en assurent le fonctionnement s’y consacrent corps et âme.

Identité

Réfléchir et se poser des questions sur la place et le rôle de chacun dans cette immense machine et sur la raison d’être du système risquerait de ralentir l’ardeur au boulot. Alors, tout est mis en œuvre pour l’éviter et favoriser une prestation de travail inconditionnelle et exemplaire.

La stratégie principale table sur une valorisation excessive de l’identité professionnelle pour que tout ce qui s’y rattache acquière une priorité absolue pour l’individu. Les études, le choix du métier, la qualité des écoles, le salaire, le prestige, le pouvoir, l’ambition, les échelles salariales et hiérarchiques, la richesse, la reconnaissance sociale et ses multiples attributs, tout concourt à stimuler des appétits qui nous font courir allègrement à travailler sans relâche.

Cette course effrénée pour gagner notre vie au risque de la perdre est facilitée par l’angoisse existentielle qui nous habite. La recherche éperdue pour combler un vide fait que nous éprouvons une attirance pour tout ce qui peut nous apporter un sentiment de sécurité et de force. Cet attrait fait en sorte que notre sens critique s’émousse. Celui-ci peut même disparaître au point que nous nous satisfaisions totalement d’une vie tout occupée par la sphère professionnelle. Je travaille, donc je suis… mais à quel prix !

S’identifier uniquement au travail est-il suffisant ? En fait, personne ne se contente indéfiniment d’une petite vie. Tous autant que nous sommes aspirons à un supplément d’âme qui reste à rechercher.

Ce texte fait partie de notre section Opinion, qui favorise une pluralité des voix et des idées en accueillant autant les analyses et commentaires de ses lecteurs que ceux de penseurs et experts d’ici et d’ailleurs. Envie d’y prendre part? Soumettez votre texte à l’adresse [email protected]. Juste envie d’en lire plus? Abonnez-vous à notre Courrier des idées.

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