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Il faut reconstruire la France et pour cela il faut un rassemblement de bâtisseurs! Quand nous pensons au « vieux pays », l’image qui nous vient à l’esprit, c’est celle de l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris. C’est moins la reconstruction rapide qui peut nous donner espoir que le fait qu’un savoir-faire mûri pendant les siècles a été retrouvé, respecté et a permis de reconstruire l’édifice. Quand nous cherchons à imaginer quels sont les hommes et les femmes dont a besoin notre pays pour rebondir, les artisans de la reconstruction de Notre-Dame nous inspirent plus que nos politiques ou nos hauts fonctionnaires. Aujourd’hui, ce n’est pas droite ou gauche, qu’il faut mettre en avant, ni conservateur ou révolutionnaire mais un rassemblement de bâtisseurs, pour la reconstruction du pays.

L’incendie de Notre-Dame de Paris était plein de signification pour qui réfléchit à l’histoire de notre pays. Beaucoup de citoyens sincères cherchent le sens caché des événements, au risque de tomber dans le complotisme. mais là, nous avons eu un événement qui en disait long sur l’état du pays. Et même, si nous pensons que la France n’est pas par hasard fille de chrétienté, un événement en modèle réduit, qui doit nous faire réfléchir à la crise que traverse la France. Et aux moyens d’en sortir.
L’enseignement de la reconstruction rapide de Notre-Dame
Oublions l’identité du monarque capricieux qui nous gouverne. remarquons cette chose étonnante: il avait fixé un calendrier de cinq ans, qui a été tenu. Ce n’est pas un miracle: c’est juste que tous les règlements inutiles ont été ignorés. Toute la bureaucratie qui d’ordinaire « emm….les Français » – et à vrai dire de plus en plus – a été obligée de rester à l’écart.
Leçon n°1: une France débarrassée de sa bureaucratie, de la prolifération des lois et du zèle européiste que l’on appelle la « surtransposition » des directives européennes sait encore travailler vite.
Remarquons que le savoir-faire était encore là. Les corps de métier, les chênes pour la charpente, les pierres appropriées à l’édifice: on a tout su faire, avec les personnes qu’il fallait. Les outils modernes ont permis d’aller plus vite. Mais la France peut être fière des trésors de savoir-faire et du goût pour la belle ouvrage qu’elle possède encore en elle. Disons-nous bien que ce qui est vrai pour la reconstruction d’une cathédrale l’est aussi à l’échelle du pays.
Leçon n°2: les Français, pourvu qu’on les laisse faire, que l’on fasse appel à leur goût du travail bien fait et que l’on mobilise les compétences à travers toutes les générations, sont capables de renouer avec toutes les pratiques qui ont fait la grandeur et le rayonnement de notre pays.
Je crois qu’on ne saurait sous-estimer la profondeur de l’émotion qui a saisi notre société. Pendant et après l’incendie, tout au long de la reconstruction, après la réouverture: on a vu des Français de toutes les générations et de tous les milieux sociaux se passionner pour le vieil édifice, pleurer devant la destruction des flammes, donner pour sa reconstruction, aller le visiter dès la réouverture. On a beaucoup dit l’émotion du monde face à l’incendie. Mais on n’a pas suffisamment souligné l’élan qui a traversé la société française.
Leçon n°3: les Français savent encore se mobiliser pour une grande cause. Chateaubriand disait qu’on « ne mène les Français que par les songes ». Effectivement, il faut que nous puissions rêver et avoir le sentiment de servir une grande cause.
Où sont les bâtisseurs?
Lorsque nous regardons notre classe politique, nous cherchons en vain des bâtisseurs. Ce n’est pas une question d’étiquette. Quant à notre haute fonction publique, on se demande où est passé son patriotisme, quel que soit le dévouement indéniable de beaucoup de ses représentants. certains diront, oui mais nous avons nos entrepreneurs: remarquons cependant que beaucoup sont partis travailler ailleurs, pour d’autres pays.
Où sont ceux qui comprennent que les Français ont besoin de liberté, et qu’on les laisse faire? Où sont les élus qui cherchent à déclencher une déflation législative? Où sont les gouvernants qui pensent dans le long terme, en se souvenant de la belle formule de Chesterton, « La tradition, c’est la démocratie des ancêtres »? Et qui se préoccupe de ce que sera le pays dans une ou deux générations?
Conservateurs? Révolutionnaires? Non, bâtisseurs!
Au lendemain de la présidentielle de 2022, j’avais publié ici même un article intitulé: « Le moment conservateur est passé. Préparons le moment révolutionnaire qui vient ». La sortie du COVID et de ses confinements liberticides me paraissait propice à une explosion de forces trop longtemps contenues; la Guerre d’Ukraine – pour laquelle j’avais pronostiqué, dès le mois de mars, qu’elle ne produirait pas l’effondrement de la Russie, au contraire, que les globalistes escomptaient; et puis la détérioration de la situation économique et sociale de notre pays, me paraissaient offrir une occasion.
Las! j’en appelais à une droite audacieuse, qui fît bouger les lignes. Et nous avons eu des pleutres. Rappelons-nous comme Eric Zemmour, qui n’avait d’yeux que pour Poutine, s’est découvert soudain une passion pour l’Ukraine. Ou bien comme Marine Le Pen et Marion Maréchal sont devenues de bons petits télégraphistes de Benjamin Netanyahou.
Il n’y a pas eu non plus, au début de la Guerre d’Ukraine de défenseur intelligent de la construction européenne pour faire remarquer que ne pas se joindre aux sanctions américaines permettrait d’asseoir l’euro comme une monnaie alternative….Il n’y a personne aujourd’hui qui ait le courage de dire: l’Union Européenne a trahi les principes de paix et de garantie de la prospérité qui l’ont fondée.
S’il n’y avait que la politique étrangère! Mais nous avons des droites incapables de libéraliser l’économie des territoires tout en protégeant le pays des concurrences déloyales. Nous avons une classe politique et un Etat incapables de taper du poing sur la table à Bruxelles, à commencer quand il s’agirait de renégocier le marché de l’électricité, dont les modalités handicapent lourdement la France. Nous avons un establishment qui entretient le débat ethno-culturel, au fond trop content de garder son épouvantail d’extrême-droite: exalter les « gentils étrangers » face à la « méchante extrême-droite », c’est tellement pratique pour ne pas poser les questions politiques et sociales qui fâchent.
Et nous voilà revenus à des enjeux à l’interface de la politique intérieure et de la politique étrangère: car il n’y a eu aucune opposition efficace à l’immigration massive et il va donc falloir à la fois réduire les flux entrants et assimiler ceux qui sont là, en faire des Français. Mais pas des Français revendicatifs, profiteurs de toutes les protections sociales possibles. Non! Des Français énergiques, créatifs, bâtisseurs! Nous voyons s’ouvrir alors de multiples perspectives: remettre l’éducation, la formation, la transmission au centre de nos préoccupations. Mais aussi retrouver les réflexes d’une nation ouverte sur le monde, aimant son outre-mer, ayant fait sauter le « carcan occidental »
Voici quelques trop brèves réflexions! C’est un autre petit bout d’introduction après l’article où je parlais, la semaine dernière, de la nécessité de mettre en valeur notre outremer! Avançons ensemble dans la réflexion: vos commentaires et suggestions seront les bienvenus.
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