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Le commencement de la fin de l’entité sioniste, du Sionistan, fléau colonial génocidaire et parasite de l’humanité, a commencé… Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, nous dit le vieil adage. L’arrogance, l’ignorance, l’hubris sans bornes sionistes ne peuvent, à terme, que se faire botter le cul. Tout mal, toute malveillance se paie, ce n’est qu’une question de temps… On y est !
Rappelons aussi qu’historiquement, l’Iran, alors la Perse, n’est pas entré en guerre de (re)conquête depuis le début du XVIIIème siècle. Même la guerre de 8 ans contre l’Irak de Saddam Hussein dans les années 1980, fut une défense territoriale en réponse à l’agression irakienne incitée et soutenue par l’empire anglo-americano-sioniste bien entendu. De même, depuis avant même 1948, la gangrène régionale moyen-orientale qui s’est étendue au monde est la gangrène du sionisme et de cet état juif génocidaire et parasite. Une situation géopolitique mise en place par l’empire anglo-américain au sortir de la 1ère GM afin de contrôler les ressources d’hydrocarbures de la région via un garde-chiourme sous contrôle : l’entité sioniste, qui a systématiquement été maintenue, perfusée en existence en s’assurant qu’elle ne puisse jamais être indépendante. La preuve en est aujourd’hui, que sans l’Amérique et la Grande-Bretagne et les milliards par an en armement lourd et de haute technologie, l’entité sioniste serait incapable de semer la mort comme elle le fait partout dans la région. Trois jours après avoir testé leur propre potion de bombardements, l’entité pleurniche pour que tonton Sam intervienne directement… Dans le même temps, bien des rats commencent à quitter le navire sioniste qui prend l’eau de toute part.
~ Résistance 71 ~
Effet boomerang : Tel Aviv ou Gaza ?
Après la dissipation de l’euphorie initiale : c’est comme si un tremblement de terre avait frappé Tel Aviv
Ahmed al Abd
16 juin 2025
Url de l’article original :
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Depuis Ramallah, Cisjordanie |
Malgré le soutien unanime de la rue israélienne, à la fois populaire et élitiste, pour l’agression contre l’Iran, la réponse de Téhéran ces deux derniers jours a pulvérisé la position israélienne et, avec elle, son pouvoir arrogant, dégoulinant lors de l’euphorie des premières salves sionistes frappant la République d’Iran. Les Israéliens se sont réveillés devant des scènes sans aucun précédent depuis la création de leur entité, suivant la réponse iranienne qui cibla leur “vache sacrée” appelée Tel Aviv. Ils ont vu des voisinages détruits, des corps sous les décombres tandis que leur systèmes de défense anti-aérienne semblaient incapables de confronter les missiles. De plus, il y a eu le secret entourant les frappes sur les sites militaires et stratégiques qu’il est interdit de publier.
Les quartiers huppés de Rishon LeZion, de Beit Yam, de Rehovot et de Ramat Gan à Tel Aviv ressentent comme le choc d’un tremblement de terre. Les médias hébreux ont cité un résident de Rishon LeZion disant : “J’ai servi dans la reserve à Gaza et je n’’ai jamais imaginé qu’une telle destruction frapperait mon voisinage… Je me croirais à Khan Younis..”. Alors que le sentiment d’insécurité grandit rapidement chez les colons, alimenté par les frappes iraniennes qui ont fait s’écrouler des immeubles entiers, il apparaît que la protection fournie par les systèmes de défense anti-aérienne et les abris ne soient plus suffisants.
Tout ceci a commencé à se traduire par un mécontentement qui parcourt la rue israélienne. Sans doute aussi exacerbé par la négligence des dirigeants sionistes envers les “citoyens” et la focalisation du régime à vouloir protéger ses ministres, ses hauts-fonctionnaires et leurs familles. Des sources hébraïques ont indiqué que “les familles des ministres du gouvernement ont été déplacées dans des bunkers sous-terrains par peur d’être ciblées”, ceci déclenchant la colère dans la rue, qui se sent comme abandonnée.
Un colon a twitté “Les leaders israéliens se planquent dans des tunnels et des bunkers sous-terrains tandis que le public israélien est abandonné face aux missiles iraniens.” Des clips vidéo ont aussi montré des colons se rendant dans des parkings en sous-sol pour échapper aux frappes de missiles. Le quotidien hébreu Israel Hayom a rapporté que 40% des habitants de Tel Aviv n’ont pas d’abris, tandis que des résidents d’immeubles avec des abris se barricadent pour empêcher d’autres personnes de rentrer.
“Je suggère que nous limitions la casse et que nous demandions au président Trump d’arrêter toute cette folie au moyen d’un accord raisonnable.”
Le mécontentement s’étend aux déclarations des analystes et journalistes. Yossi Melman a écrit sur X : “L’euphorie fut de très courte durée. Vendredi matin, j’ai demandé s’il était bien nécessaire de commencer une guerre, spécifiquement contre les Iraniens. Historiquement, les chiites sont préparés à souffrir. J’ai mentionné leur volonté de se sacrifier pendant ces huit ans de guerre d’attrition contre l’Irak (NdT que l’Irak de Saddam Hussein a commencé sur conseil de l’empire dont il était encore à l’époque, le serviteur, ne l’oublions jamais !…). Je propose de limiter la casse, d’approcher le président Trump pour arrêter cette folie par un accord raisonnable. A la fin (NdT : comme contre le Hezbollah en 2006 et 2024…), nous mendierons pour un cessez-le-feu et l’Iran refusera.”
Un autre journaliste israélien Hadas Klein a dit : “Un groupe de rats peureux [NdT : sionistes] se planquent dans des bunkers et tweetent. Des enfants meurent, des gens meurent, des douzaines de personnes perdent la vie, il y a des ruines partout, des rues sont en ruine, des gens kidnappés se languissent dans des tunnels [à Gaza] et nos soldats tombent un par un. Venez dans les rues, vous, misésables leaders. Le peuple souffre et vous êtes totalement incapables de le représenter.”
Qui est qui ?.. Chiens impérialistes
Pour sa part, l’analyste politique israélien Nahum Barnea a écrit : “Natanyahou n’a absolument aucune stratégie de sortie. Ni à Gaza, ni en ce qui concerne le recrutement dans l’armée des Haredim, ni dans la bataille contre l’Iran. Trump a donné à Israël le feu vert de la guerre contre l’Iran, à la condition que l’Amérique n’apparaisse pas comme partenaire ou responsable. Le but était clair : épuiser l’Iran afin de retourner à la table des négociations en position de force et là Israël est utilisée comme chien d’attaque.” Il a ajouté : “Netanyahou a dit que nous avions retiré la menace d’une bombe nucléaire de l’Iran. Mais jusqu’ici il n’y a absolument aucune preuve réaliste pour soutenir cette déclaration. Au contraire même : l’Iran pourrait exploiter l’attaque pour retirer toute ambiguité stratégique et officiellement déclarer qu’il a la bombe. L’Iran n’est pas une organisation armée. Les leaders qui ont été tués seront remplacés et l’infrastructure endommagée sera reconstruite.”
La réalité est que ce dont Israël a fait l’expérience ces dernières 48 heures est absolument sans précédent depuis sa création. Ceci fut un choc pour la conscience israélienne et les analystes et observateurs pensent que la rue israélienne ne pourra pas tenir encore longtemps et vivre de multiples nuits comme celles de samedi et dimanche, spécifiquement avec cette dissipation de ce sens de l’efficacité de ses systèmes de défense anti-aérienne, de la fortification du front interne et de la crédibilité du narratif de Netanyahou sur son affirmation de “la destruction des capacités de missiles de l’Iran” avec la première frappe, ce qui s’est aussi avéré un total échec.
De leur côté, les Palestiniens de la Cisjordanie enregistrent avec précision les bombardements iraniens. Dès que les autorités demandent aux colons de se rendre dans les abris, les rues et les toits de la Cisjordanie se remplissent de citoyens regardant et documentant les missiles. A la tombée de la nuit, les Palestiniens se rendent vers les lieux hauts-placés des villes et des villages pour voir les missiles et les bombardements iraniens, certains restent là jusqu’aux petites heures du matin. Dès que les missiles apparaissent dans le ciel, les cris de “Allahou Akbar” (Dieu est grand) rententissent des rues, des toits et des balcons.
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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
+
5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie
Société des sociétés organique avec Gustav Landauer
Message sur une place de Téhéran en farsi et en hébreu :
« Fondons sur eux la nuit comme des aigles agiles pour qui
jour ou nuit ne fait aucune distinction. »
~ Ahmad Motevaselian, 1982 ~
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