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RELATIONS DE TRAVAIL. Une centaine d’employés de la section drummondvilloise de Postes Canada ont été appelés à refuser les heures de travail supplémentaires jusqu’à nouvel ordre, ce qui pourrait entraîner des retards dans l’envoi de colis et de courrier.
«À partir de minuit aujourd’hui, les deux parties étaient en possibilité de déclencher un événement comme un lock-out ou une grève, a fait savoir le vice-président de la section drummondvilloise du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), Christopher Plante. Hier soir, le comité national de négociation du STTP a pris la décision de ne pas déclencher une grève, mais de prendre des actions.»
«Étant donné que l’avis était donné, il était obligé de déclencher une activité qui est liée avec une grève, pour garder leur droit de grève. L’option la plus simple et la moins dommageable pour l’instant est une interdiction de faire du surtemps des employés STTP», ajoute-t-il.
Les 55 000 membres du syndicat ont eu la directive de refuser de travailler plus de huit heures par jour.
Cette semaine, le comité national de négociation a reçu une offre de l’employeur. «Le STTP a brièvement réussi à passer au travers de quelques pages. C’est un document qui comporte des centaines de pages. Il y a des termes juridiques qu’il faut vérifier», a dit Christopher Plante, en précisant que l’offre est toujours à l’étude.

Les conditions de travail sont au cœur des revendications du STTP. «On a un système de programme d’assurance maladie que l’employeur paie en bonne partie et que l’employé paie en bonne partie. Présentement, quand on tombe en maladie, les 15 premières semaines, c’est un programme d’invalidité de courte durée. Dans l’offre qu’on a eue cette semaine, ça changerait. Il faudrait faire une demande de chômage maladie au gouvernement fédéral», indique-t-il.
Côté salarial, le syndicat réclamait une augmentation de 19 %, tandis que l’offre actuelle est plutôt de 6 %. «Ça ne représente pas le coût de la vie, si on fait référence à l’inflation en 2023 qui était plus élevée», déplore Christopher Plante.
Par voie de communiqué, la société d’État souligne avoir présenté au STTP des offres globales qui «augmentent les salaires, éliminent les principaux points d’achoppement et comprennent des changements nécessaires pour permettre à l’entreprise d’être concurrentielle dans le secteur de la livraison des colis. Elles reflètent la réalité financière et opérationnelle de Postes Canada.
La Société se dit prête à retourner à la table de négociation pour reprendre les discussions dès que possible avec l’aide des médiateurs.
Des retards à prévoir
Par conséquent, Postes Canada poursuit ses opérations, mais il faut s’attendre à des retards.
«Il peut avoir un impact par exemple sur les secteurs de la ville de drummondville où les régions à l’extérieur de drummondville, où il y a une absence de facteur. C’est souvent là où le temps supplémentaire était utilisé. S’il y a des absences et des non-couvertures d’itinéraire, ça se peut qu’il ait un retard de colis ou de courrier», indique Christopher Plante.
Est-ce qu’une escalade du mouvement de grève est possible? «Ça pourrait arriver. Ça pourrait aller jusqu’à une grève illimitée générale. On ne veut pas se rendre jusqu’à cette option. On souhaite une entente négociée entre les deux parties», conclut le vice-président de la section drummondvilloise du STTP.