Language

         

 Publicité par Adpathway

Plus de 800 chantiers affectés par la grève de la construction

1 month_ago 30

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

IMMOBILIER. Le déclenchement de la grève des travailleurs dans le domaine de la construction résidentielle suscite une certaine inquiétude auprès des entrepreneurs immobiliers de la RMR de Drummondville. La possibilité que des chantiers prennent du retard n’est pas écartée pour l’instant.

Selon les données de la société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), les unités de construction résidentielle dans la RMR de Drummondville sont de l’ordre de 818. Parmi elles, on retrouve 668 appartements, 110 maisons individuelles et 40 maisons jumelées.

La Ville de Drummondville compte 629 unités sur les 818. Les municipalités de Saint-Cyrille-de-Wendover, Notre-Dame-du-Bon-Conseil (village) et Saint-Germain-de-Grantham suivent avec respectivement 112, 53 et 12 chantiers en cours.

Le conseiller en relations médias et affaires publiques pour l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), Cyriaque Gaborieau, précise que ces projets pourraient être affectés par la grève actuelle.

«Les seuls impacts pour l’instant seraient des retards sur la livraison et des travaux de chantiers. On espère trouver une entente rapidement, car si la grève se prolonge, les conséquences peuvent se faire ressentir dès la fin de la semaine prochaine», explique-t-il.

Mauvais moment

Pour l’Office d’habitation Centre-du-Québec (OHCQ), parmi les dix chantiers en cours à Drummondville, l’apogée du conflit de travail est arrivé à un moment critique pour un seul projet : Le Sentier. Ce dernier est présentement à l’arrêt, affirme son directeur général, David Bélanger.

Le directeur général de l’Office d’habitation Centre-du-Québec, David Bélanger. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Ce dernier a tout de même réussi à négocier avec les travailleurs pour qu’ils exécutent quelques petits travaux, jugés essentiels, avant l’arrivée des locataires. Prévu pour être terminé le 1er juin, l’immeuble abrite 84 logements destinés aux personnes à revenu modeste.

«On est dans le blitz de terminer les déficiences et, heureusement, on sera quand même capable d’accueillir les locataires. Cependant, ils arriveront dans un immeuble et des logements où il restera quand même des petits éléments à corriger, et qui se feront plus tard après la grève», précise M. Bélanger.

Ce qui l’inquiète le plus, c’est le fait que certains projets, dont quelques-uns principalement en rénovation dans des immeubles acquis par l’OHCQ, prennent du retard et ne soient pas complétés avant le 1er juillet. Actuellement, 88 ménages drummondvillois se retrouvent sans logement en vue du 1er juillet, selon David Bélanger, dont 36 sont déjà à la rue, mais hébergés dans des logements temporaires.

«On a aussi d’autres chantiers déjà entamés. Plus la grève s’allonge, plus on repousse le moment où on va mettre ces logements sur le marché», s’inquiète-t-il.

C’est le même son de cloche pour le directeur général d’Habitation Jutras, Carl Jutras. L’entreprise compte huit bâtiments multilogement et 11 jumelés dans la région du Centre-du-Québec.

Les chantiers de l’immeuble Station M, érigé dans le secteur de la Marconi, ainsi que celui de la Place du terroir, situé à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, tournent présentement au ralenti. «On avance tout de même certains travaux jugés critiques comme ceux d’imperméabilisation ou d’étanchéisation de toiture», souligne M. Jutras.

Climat différent

Le climat entre les grévistes et les employés du chantier est plus calme que lors de la précédente grève, selon lui. «Les grévistes sont collaboratifs à un certain niveau et on respecte ça. On a beaucoup de travailleurs, autant à l’interne que parmi nos sous-traitants, qui désirent continuer à mettre la main à la pâte et ne pas faire la grève. Notre rôle c’est d’être un médiateur et de protéger l’intégrité des travailleurs qui veulent poursuivre durant la période de grève», fait-il remarquer.

Carl Jutras est le directeur général d’Habitation Jutras. (Photo d’archives : Ghyslain Bergeron)

Toutefois, Carl Jutras espère que le conflit de travail dure le moins longtemps que possible pour éviter les retards de livraison. «Ma priorité depuis le fondement de ma business, c’est de protéger l’intérêt des clients. Je suis de tout cœur avec les travailleurs et leurs revendications, mais je ne livrerai pas en retard», insiste-t-il.

L’augmentation de salaire exigée par les travailleurs va également avoir un impact sur le prix des logements, une fois la grève terminée, selon M. Jutras. Il espère néanmoins que chaque palier dans toute la chaîne d’approvisionnement essaye d’absorber un peu cette hausse-là.

«Nous prévoyons baisser un peu nos marges notamment. Le consommateur ne peut plus en prendre beaucoup avec la hausse de toute façon», indique-t-il.

Le directeur général de Diversimmo, Jean-François St-Yves, souhaite aussi un règlement rapide entre les deux parties. «Nous avons présentement deux immeubles de six logements qui seront impactés. Nous ne pensons pas que la grève durera longtemps, mais puisque ça se jase depuis plusieurs mois, nous avons avisé nos futurs locataires qu’il y avait un risque de grève et que nous ne serions pas responsables de la date de livraison le cas échéant», reconnait-il par écrit.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway