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Manifestement, après que la milice d’appui rapide qui agit pour le compte des Émirats arabes unis a été repoussée par nos courageuses forces armées, institution légitime chargée de protéger la patrie et de préserver ses ressources, les Émirats arabes unis ont intensifié leur agression contre le Soudan, en mobilisant de nouveaux moyens pour soutenir la milice mercenaire, à laquelle ils fournissent des armes et du matériel militaire de pointe.
Depuis le dimanche 4 mai 2025, le Soudan fait l’objet d’attaques terroristes systématiques. Des missiles et des drones sophistiqués ont été utilisés, sous la direction et avec le soutien des Émirats arabes unis. Des installations stratégiques vitales telles que des centrales hydroélectriques, des installations civiles et pétrolières et le port et l’aéroport de Port-Soudan ont été pris pour cible, en violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Soudan. Ces attaques criminelles ont également touché des installations et équipements civils à Port-Soudan, où des dizaines de milliers de nos concitoyens se sont réfugiés après que la guerre a éclaté, ainsi que la centrale électrique du barrage de Merowe et les centrales électriques des villes suivantes : Gedaref, Madani, Kassala, Dongola, Chandi, Merowe, Atbara, Kosti et Port-Soudan.
Aujourd’hui, le Soudan doit faire face à des attaques aériennes soigneusement planifiées et exécutées. La milice d’appui rapide n’a pas les moyens de mener de telles attaques, menées via la mer Rouge, ce qui fait peser une grave menace sur la sécurité et la sûreté de la navigation maritime internationale et constitue une violation flagrante de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et du cadre juridique international relatif à la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime.
Cette agression odieuse et la série de crimes que les Émirats arabes unis commettent en fournissant des armes et des drones à la milice terroriste constituent une agression directe, par le recours à la force armée, contre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique du Soudan, en violation flagrante du paragraphe 4 de l’Article 2 de la Charte des Nations Unies. De plus, ces actes violent également le Protocole additionnel I aux Conventions de Genève, notamment ses articles 56 et 14, en vertu desquels les infrastructures indispensables à la survie de la population civile ne doivent pas être l’objet d’attaques, et constituent des crimes de guerre au titre de l’article 13 du Protocole additionnel II. Ils violent en outre la résolution 2736 (2024) du Conseil de sécurité.
De telles attaques multiformes constituent une menace pour la sécurité nationale du Soudan et pour la sécurité de la région, compromettent la sécurité de la mer Rouge, et mettent ainsi en péril la paix et la sécurité internationales. Elles intensifient l’agression pour laquelle les Émirats arabes unis ont mobilisé des mercenaires et les ont dotés d’armes extrêmement sophistiquées qui ont fauché la vie de civils innocents, aggravé les souffrances des personnes déplacées, bouleversé le cours de la vie, entravé l’acheminement de l’aide humanitaire et contribué à la propagation du terrorisme et du chaos. Ces actes constituent également une violation de la Convention de l’OUA sur l’élimination du mercenariat en Afrique de 1977, de la Convention internationale contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires de 1989, ainsi que des traités et conventions internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme.
Face à l’agression émirienne flagrante et persistante, le Gouvernement soudanais a, le mardi 6 mai, décidé de :
• déclarer les Émirats arabes unis État agresseur ;
• rompre les relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis ;
• fermer l’Ambassade et le consulat général du Soudan aux Émirats arabes unis.
Par suite, le Soudan demande instamment que le Conseil de sécurité :
• exige que les Émirats arabes unis cessent immédiatement d’accroître la puissance militaire de la milice terroriste d’appui rapide, arrêtent de la financer, de lui apporter un soutien sur les plans médiatique, diplomatique et logistique, et mettent fin à leur intervention directe par des attaques de drones et à toutes autres formes d’agression contre le Soudan ;
• use des moyens autorisés par la Charte en vertu des Articles 41 et 42 pour réprimer l’agression flagrante des Émirats arabes unis ;
• considère la milice d’appui rapide parrainée par les Émirats arabes unis comme une organisation terroriste ;
• qualifie les Émirats arabes unis d’État voyou qui viole la Charte, soutient le terrorisme et recrute des mercenaires en vue de porter atteinte à la souveraineté du Soudan, de tuer des civils et de détruire les infrastructures de base.
Conformément à la lettre et l’esprit de l’Article 51 de la Charte, qui garantit le droit de légitime défense, individuelle ou collective des États, le Soudan fait valoir son droit naturel de prendre toutes les mesures et d’employer tous les moyens légitimes pour repousser cette agression et préserver sa souveraineté, son intégrité territoriale et la sécurité de ses citoyens.
Par conséquent, nous demandons instamment au Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités juridiques et politiques, de condamner l’agression menée par les Émirats arabes unis, d’obliger ces derniers à mettre fin immédiatement à tous leurs actes d’agression et à respecter les obligations que leur font la Charte des Nations Unies et le droit international. Nous soulignons que le fait que le Conseil continue de ne pas s’acquitter de la responsabilité principale qui lui est confiée dans la Charte encourage les Émirats arabes unis à poursuivre leur agression criminelle contre le peuple et la souveraineté du Soudan.
Compte tenu de ce qui précède, et en application de l’article 3 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, nous demandons, conformément à l’Article 35 de la Charte, que le Conseil se réunisse d’urgence en vue de condamner les actes illégitimes des Émirats arabes unis, de soutenir les efforts du Soudan visant à protéger sa sécurité nationale et de faire appliquer ses résolutions relatives à la question, en particulier les résolutions 1591 (2005) et 2736 (2024).
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre comme document du Conseil de sécurité.
Par ailleurs, le Soudan a intenté une procédure contre les Émirats arabes unis devant la Cour internationale de Justice :