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Place au théâtre à la Maison des arts

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CULTURE. Le décor est monté. Les costumes sont en place. Les comédiens sont en forme. Les répétitions vont bon train. La troupe de théâtre Monarque est prête à accueillir les spectateurs pendant tout l’été à la Maison des arts de Drummondville, à l’occasion de La pièce qui tourne mal.

Mardi après-midi, L’Express a eu la chance de faire un tour à la Maison des arts afin d’aller à la rencontre des artistes de la production.

Dans les loges, la fébrilité se faisait sentir. «Je suis excité, lance le metteur en scène, André Robitaille. J’ai dit à voix haute la fameuse phrase qu’on me dit quand on fait une comédie : ‘’un moment donné, il est temps qu’il y ait du public’’. J’ai très hâte. Le public est un autre personnage qui arrive. C’est comme le bassiste qui arrive dans le band. Enfin. Il donne le rythme. Il donne la réponse. Il renvoie la balle. C’est vraiment une communication, surtout en comédie, avec le public. Ce show-là est tellement fou, comique et plein d’incidents. Actuellement, je suis tout seul dans la salle avec mon assistante Stéphanie. On a hâte d’entendre les 900 personnes.»

Il y a environ une semaine, le décor massif a fait son entrée dans la salle de spectacle drummondvilloise. Son installation n’a pas été une mince affaire. «Il est gros et lourd, soutient André Robitaille. Visuellement, on voit du bois. Ce sont des montants d’acier très lourds qui font que les murs ne bougent pas quand on claque les portes. L’efficacité de ce décor vient de sa structure très solide. Éventuellement, il tombe. Il faut que ça soit aussi solide pour le remonter pour qu’il ne casse pas chaque fois. Ça prend pas mal de muscle et des chariots particuliers pour transporter tout ça.»

Le décor est une machine qui se déploie en coulisses.(Photo : Ghyslain Bergeron)

Le décor représente un personnage en soi. Il s’agit d’une machine à surprises qui se déploie au fur et à mesure. Une porte qui lâche. Un mur qui s’effondre. Un accessoire qui glisse. Tout peut arriver dans La pièce qui tourne mal. Durant la représentation, quatre techniciens sont en coulisses afin de faire opérer la magie.

«Par exemple, le plancher tombe. Avant, c’était juste un contrepoids avec de la corde. Je l’ai vu à New York comme ça. Au cours des 10 dernières années, le spectacle a évolué avec le temps. On est plus en sécurité avec un système hydraulique. C’est une amélioration que le show a gagnée. Ça prend moins de muscle, mais ça prend un timing», explique André Robitaille.

Les comédiens ne chôment pas tout au long de la représentation. Selon le comédien Guillaume Lambert, il s’agit d’une chorégraphie. «Même si vous ne nous voyez pas sur scène, on fait beaucoup de choses derrière. On fait des bruits avec des accessoires. Mon personnage du majordome déplace des affaires pendant que les autres jouent. C’est vraiment un show de deux heures où on fait quelque chose pendant deux heures. On n’a pas de temps mort. Il faut maîtriser les lignes, les déplacements et les accessoires.»

Une préparation physique a été nécessaire, indique le comédien Pierre-François Legendre.(Photo : Ghyslain Bergeron)

Sans contredit, la performance des comédiens est exigeante physiquement. Rencontré dans les loges, le comédien Pierre-François Legendre revenait d’un rendez-vous en massothérapie, question de pouvoir livrer la marchandise. «Il y a environ 17 distributions dans le monde. On est une des plus vieilles. Il nous avait dit que ça prenait des gens forts. Je fais des choses physiques que je ne suis pas habitué de faire. Ça fait un mois que je réchauffe certaines parties de mon corps. C’est important que les épaules soient bien réchauffées. J’essaie de les muscler. Je commence à être à l’aise dans certains mouvements», dit le quinquagénaire.

Rappelons que la version originale The Play That Goes Wrong a été présentée dans 12 villes à travers le monde. C’est la première fois que la pièce est adaptée en français. Mario Provencher et André Robitaille de Monarque ont travaillé fort pour obtenir les droits.

Tout un travail de création a été réalisé pour les costumes, inspirés de la version londonienne. «On représente des archétypes de personnages, indique le comédien LeLouis Courchesne. On est des gens riches des années 1920. On est dans un vrai costume. Ça a été fait sur mesure à Montréal. Les tissus ont été importés. On a une laine anglaise qui est lourde et chaude. Ça nous aide beaucoup à nous mettre dans nos personnages.»

Jonathan Roberge, Olivia Palacci, Rémi-Pierre Paquin, Fabien Cloutier et Julie Ringuette complètent la distribution.

Mardi, l’équipe de Monarque a réalisé des tests de pyrotechnie. Aussi, la troupe a réalisé les derniers enchainements. Une générale devant public est prévue mercredi. Et puis, jeudi, c’est le grand soir. Un total de 25 représentations sont attendues au cours de l’été.

Au moment d’écrire ces lignes, 95 % des billets sont vendus.

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