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ENTRETIEN - Pour le philosophe*, auteur d’une «Philosophie de l’impôt», la volonté de notre classe politique de résoudre la plupart de nos problèmes par de nouvelles taxes s’inscrit dans une longue tradition qui les a conduits à abandonner toute vision libérale sur le plan économique.
* Normalien et docteur en philosophie politique, Philippe Nemo a notamment publié « Philosophie de l’impôt » (PUF, 2017) et « La Philosophie de Hayek » (PUF, 2023).
LE FIGARO. - Nombre de députés et de groupes politiques à l’Assemblée nationale, même du centre, entendent régler les problèmes budgétaires par des taxes nouvelles plutôt que par une réduction des dépenses. Comment l’expliquez-vous ?
PHILIPPE NEMO. - La raison est qu’ils ont tous, qu’ils en aient conscience ou non, un fond de pensée socialiste. Ils ne peuvent donc se contenter des conceptions modérées de l’impôt prévalant dans les autres pays développés. Je rappelle qu’il y en a deux. D’abord assurer l’ordre public. Ensuite, produire les biens et services collectifs ne pouvant être fournis adéquatement par le marché. Pour ces deux fonctions, on peut admettre un impôt proportionnel plafonné. Mais à ces deux conceptions, le socialisme en ajoute une autre, selon laquelle l’impôt aurait pour but de corriger les inégalités sociales…


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