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Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) s'accumulent dans notre organisme au fil du temps. Ces « polluants éternels » suscitent des inquiétudes croissantes dans le monde entier. Une étude récente apporte un espoir : le don régulier de sang ou de plasma pourrait réduire significativement leur concentration dans notre corps. Comment cette découverte peut-elle transformer notre approche face à l'exposition aux PFAS ?
Face à l'omniprésence des PFAS dans notre environnement quotidien, des chercheurs australiens ont récemment mis en lumièrelumière une méthode prometteuse pour diminuer leur présence dans l'organisme. Cette avancée significative, issue d'un essai clinique rigoureux, offre pour la première fois une solution concrète aux personnes exposées à ces substances chimiques persistantes. L'étude révèle que le don régulier de sang ou de plasma permet de réduire considérablement les niveaux de PFAS présents dans le corps humain.
Que sont les PFAS et pourquoi s'inquiéter ?
Les PFAS constituent une famille de composés chimiques synthétiques utilisés depuis des décennies dans de nombreux produits de consommation courante. On les retrouve notamment dans :
- les revêtements antiadhésifs des ustensiles de cuisine ;
- les textiles résistants aux taches et à l'eau ;
- certaines moussesmousses anti-incendie ;
- les emballages alimentaires ;
- divers matériaux imperméabilisants.
La structure moléculaire particulière des PFAS, composée de chaînes de carbonecarbone et de fluorfluor, leur confère une remarquable stabilité chimique. Cette caractéristique explique pourquoi on les surnomme « polluants éternelspolluants éternels », ils ne se dégradent pratiquement pas dans l'environnement ni dans le corps humain.
La contamination environnementale par les PFAS est particulièrement préoccupante autour des casernes de pompiers, des aéroports, des bases militaires et des installations industrielles où des mousses anti-incendie contenant ces substances ont été utilisées. Les agences sanitaires internationales, dont l'Agence américaine pour les substances toxiques, ont établi des liens entre l'exposition aux PFAS et divers problèmes de santé potentiels.
Une percée scientifique majeure contre les PFAS
L'étude menée conjointement par l'Université Macquarie et les services d'incendie de Victoria (Australie) a démontré l'efficacité du don de sang et de plasma pour réduire les concentrations de PFAS dans l'organisme. Cette recherche, publiée dans le Journal of the American Medical Association (Jama), représente la première méthode validée scientifiquement pour éliminer ces substances du corps humain.
L'essai clinique a impliqué 285 employés des services d'incendie présentant des niveaux élevés de PFOS (une forme courante de PFAS). Les participants ont été répartis aléatoirement en trois groupes :
- donneurs de plasma toutes les six semaines ;
- donneurs de sang tous les trois mois ;
- groupe témoin (sans don).
Les résultats après 12 mois ont révélé que les deux méthodes de don entraînaient une diminution significative des concentrations de PFAS par rapport au groupe témoin. Le don de plasma s'est avéré particulièrement efficace, permettant une réduction d'environ 30 % des niveaux sanguins de PFAS.
Mécanismes d'action et implications pratiques
L'efficacité du don de sang et de plasma s'explique par la façon dont les PFAS se lient aux protéines sériques dans le sang. Contrairement à d'autres polluants organiques qui s'accumulent dans les tissus adipeux, les PFAS circulent principalement dans le compartiment sanguin.
Le don de plasma s'est révélé plus performant que le don de sang complet pour plusieurs raisons. D'abord, les concentrations de PFAS sont environ deux fois plus élevées dans le plasma que dans le sang total. Ensuite, chaque don de plasma peut atteindre jusqu'à 800 ml, contre 470 ml pour un don de sang complet. Enfin, la fréquence des dons était plus élevée dans le groupe plasma (toutes les six semaines contre tous les trois mois).
Cette découverte offre une voie d'action concrète pour les personnes fortement exposées aux PFAS. Pour les pompiers et autres professionnels à risque, le don régulier représente désormais une stratégie efficace pour diminuer leur charge corporelle en PFAS. Les autorités sanitaires pourraient envisager d'encourager spécifiquement ces populations à devenir donneurs réguliers.
Vers de nouvelles perspectives de santé publique
Si cette étude ouvre une porteporte encourageante, plusieurs questions demeurent. La fréquence et le volumevolume optimaux des dons pour maximiser l'élimination des PFAS restent à préciser. De même, les bénéfices cliniques à long terme de cette réduction des PFAS nécessitent des recherches supplémentaires.
Pour les organismes de collecte de sang, cette découverte soulève de nouvelles considérations. Bien qu'aucun seuil de PFAS potentiellement dangereux pour les receveurs de transfusionstransfusions n'ait été identifié, une surveillance continue s'impose. Des réflexions émergentémergent également sur la possibilité de mettre en place des dons thérapeutiques pour les personnes fortement exposées qui ne peuvent pas participer aux programmes classiques de don du sang.
L'élimination progressive des PFAS dans de nombreux produits et l'assainissementassainissement des sites contaminés constituent des mesures essentielles pour réduire l'exposition future. Néanmoins, pour des millions de personnes déjà exposées, le don de sang et de plasma offre désormais un espoir concret de réduire leur fardeau toxique.