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Europe 1 avec AFP 15h18 . le 19 juin 2025 . 1 min

PFAS : l'ONG Générations futures dénonce une contamination généralisée de l’alimentation © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Deux poissons sur trois, 40 % des œufs et un quart des laits contiennent des « polluants éternels », dénonce Générations futures. L’ONG alerte sur une contamination généralisée et sous-estimée de l’alimentation aux PFAS.
Deux poissons sur trois, 40% des oeufs et un quart des laits contiennent au moins un des quatre "polluants éternels" (PFAS) concernés par une limite réglementaire dans certaines denrées alimentaires, affirme Générations futures qui dénonce une "contamination généralisée" des aliments.
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L'ONG souligne les difficultés rencontrées pour rassembler les données puisque seule une poignée de ces très nombreux produits chimiques per- et polyfluoroalkylées (PFAS) doivent être contrôlés dans les aliments. Elle ajoute que "seuls 8 pays ont transmis des données" à l'autorité sanitaire européenne des aliments (EFSA) pour 2023.
Des PFAS contaminant "l'ensemble de la chaîne alimentaire"
Dans son étude publiée jeudi, Générations futures analyse donc les données de l'Allemagne, du Danemark, des Pays-Bas et de la France, pays en retard sur les trois premiers et dont les données, limitées à certaines denrées, font que la contamination globale est "sous-estimée".
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Résultat : "69% des poissons, 55% des abats, 55% des mollusques, 39% des oeufs, 27% des crustacés, 23% des laits et 14% des viandes contiennent au moins l'un des quatre PFAS réglementés" par l'UE qui a établi les teneurs maximales pour "seulement" quatre substances (PFOS, PFOA, PFHxS, PFNA) dans ces produits.
L'ONG déplore l'absence dans cette liste des aliments pour enfants, des fruits, légumes, céréales et des produits laitiers et voudrait élargir la liste des PFAS mesurés.
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Elle rappelle que les PFAS utilisés dans l'industrie, dans des herbicides comme le flufenacet, très utilisé et récemment interdit dans l'UE, mais aussi dans les emballages alimentaires et ustensiles de cuisine, sont susceptibles de contaminer "l'ensemble de la chaîne alimentaire".
Une réglémentation "dépassée et inadéquate"
"L'alimentation est identifiée (par l'EFSA) comme la principale source d'exposition aux PFAS pour la population" mais les données sur la teneur des denrées en PFAS manquent cruellement et la réglementation est "dépassée et inadéquate pour protéger la santé des consommateurs" puisqu'elle n'aboutit qu'à "très peu" de retraits du marché, selon Générations futures.
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L'EFSA a établi "la dose hebdomadaire tolérable pour la somme des quatre PFAS réglementés à 4,4 ng/kg de poids corporel par semaine" mais les limites réglementaires "ne permettent pas de rester en dessous", poursuit l'ONG.
Un enfant de quatre ans, en mangeant un oeuf "à la limite de conformité", consommerait ainsi "140% de la quantité tolérable" de PFAS pour toute une semaine d'alimentation. "La consommation de 500 g de viande à la limite de conformité correspond à deux fois et demi la quantité hebdomadaire tolérable pour un adulte de 60 kg."
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