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La maladie d’Alzheimer suit-elle un scénario écrit d’avance ? Des chercheurs pensent avoir trouvé quatre trajectoires types… et peut-être des pistes pour mieux la prévenir.
Chaque année, près de 10 millions de nouveaux cas de démence sont diagnostiqués dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé. Dans 60 à 70 % des cas, il s'agit d'AlzheimerAlzheimer. Cette progression fulgurante de cette maladie, qui touche aujourd'hui environ 7 millions d'Américains et des millions d'autres personnes dans le monde, soulève une question angoissante : pourquoi, et surtout comment, développe-t-on Alzheimer ?
Jusqu'à présent, les chercheurs se concentraient principalement sur les causes prises séparément, comme la dépression, le diabète, les AVCAVC ou encore l'hypertensionhypertension. Mais une nouvelle étude menée par l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), publiée dans la revue eBioMedicine, propose une approche différente : s'intéresser au cheminement de la maladie, à la façon dont elle apparaît et progresse dans le temps.
Quatre parcours de maladies susceptibles de mener à Alzheimer
L'étude a porté sur les dossiers médicaux de près de 25 000 patients diagnostiqués avec la maladie d’Alzheimer au sein du système de santé universitaire de Californie. Les chercheurs du département de neurologie ont retracé les diagnostics antérieurs à l'apparition de la démence et s'en sont servis pour établir une feuille de route du déclin cognitif. Ce qu'ils ont découvert, c'est que l'ordre dans lequel certaines maladies apparaissent a plus d'importance que leur présence seule.
Voici les quatre trajectoires distinctes mises en évidence :
- La voie de la santé mentale, centrée sur la dépression, touche davantage les femmes et les personnes hispaniques. Elle commence souvent par de l'hypertension ou de l'anxiété, avant une dépression, puis Alzheimer.
- Le parcours des dysfonctionnements cérébraux correspond à la progression la plus rapide (environ 4 mois entre les premiers signes et le diagnostic). Il inclut des troubles appelés encéphalopathies, souvent consécutifs à des problèmes rénaux, circulatoires ou infectieux.
- La voie des troubles cognitifs légers commence parfois de manière surprenante par de petits AVC, des symptômessymptômes liés à la ménopauseménopause ou des problèmes visuels.
- Le parcours vasculaire, le plus long et le plus complexe, démarre souvent avec des douleursdouleurs articulaires, évolue vers des troubles circulatoires, puis vers Alzheimer.
Ce n’est pas tant la maladie qui compte, mais la séquence
L'un des enseignements majeurs de cette étude est que les combinaisons de maladies dans un ordre précis multiplient le risque de développer Alzheimer. À l'inverse, souffrir de l'un de ces troubles de façon isolée n'est pas aussi prédictif.
Par exemple, l’hypertension peut entraîner une dépression qui, à son tour, augmente le risque de démence. Ce type de réaction en chaîneréaction en chaîne ouvre de nouvelles pistes : si l'on traite l'hypertension ou la dépression en amont, on pourrait peut-être éviter la suite du parcours.
“Résultat : près de 9 patients sur 10 suivaient l’un des quatre parcours identifiés”
Pour valider leurs résultats, les chercheurs ont testé leur modèle sur une base de donnéesbase de données indépendante, All of Us, qui regroupe plus de 500 000 Américains. Résultat : près de 9 patients sur 10 suivaient l'un des quatre parcours identifiés, ce qui montre que ces schémas ne sont pas propres à un seul hôpital ou région, mais pourraient concerner une grande partie de la population.
Vers une prévention personnalisée de la maladie d’Alzheimer ?
Cette étude pourrait bouleverser les pratiques de préventionprévention actuelles. En identifiant les personnes à haut risque bien avant qu'elles ne commencent à perdre la mémoire, les médecins pourraient intervenir plus tôt et adapter leur prise en charge : gestion rigoureuse de la tension artérielletension artérielle pour les uns, soutien psychologique intensif pour d'autres, ou encore surveillance renforcée des fonctions cérébrales après certaines infections.
Toutefois, il faut rester prudent sur l'interprétation de ces résultats, car l'étude en question est une étude observationnelle basée sur des codes diagnostiques et pas sur des marqueurs biologiques tels que le scannerscanner cérébral.
Néanmoins, elle ouvre la voie à une nouvelle façon de penser la maladie d’Alzheimer : comprendre comment elle se construit au fil du temps. Et si ces schémas s'avèrent être confirmés par de futurs essais cliniquesessais cliniques, cela pourrait conduire à des stratégies de prévention mieux ciblées et plus efficaces, permettant au corps médical de casser précocement le processus de développement de la maladie.