On aime bien se bercer d’illusions en France. Un nouveau ministre de l’Économie, un plan de relance, quelques milliards lâchés à gauche à droite… Et tout le monde fait semblant d’y croire encore. Comme si un coup de peinture allait suffire à sauver une maison en ruine, alors que les fondations sont pourries.

La vérité ? La France est foutue. Économiquement, le pays est entré dans une spirale de déclin qu’aucun technocrate de Bercy ne pourra inverser. Et ce n’est pas une provocation. C’est un constat lucide.

Une dette devenue incontrôlable

3 100 milliards d’euros de dette. Voilà où on en est. Et ça grimpe chaque seconde. L’État français emprunte pour survivre. Il ne vit plus que sous perfusion. Pire : on emprunte pour rembourser les intérêts des anciens emprunts. C’est le niveau zéro de la souveraineté.

À chaque hausse des taux, c’est un peu plus de notre futur qui disparaît. La charge de la dette explose. Et pendant ce temps, on continue de dépenser comme si de rien n’était. On distribue de l’argent qu’on n’a pas à des administrations tentaculaires, des aides à gogo, des subventions clientélistes… et on appelle ça « justice sociale ». La réalité ? C’est du suicide budgétaire.

Un pays qui ne produit plus rien

La désindustrialisation, c’est pas un mot savant. C’est un cancer. Depuis 30 ans, la France a tout bradé : ses usines, son savoir-faire, sa souveraineté économique. On a délocalisé à tout-va, vendu des fleurons nationaux à des fonds étrangers, fermé les yeux sur le dumping social.

Aujourd’hui, on importe tout, même notre énergie, même nos médicaments. On est devenus dépendants de tout, pour tout. Un pays qui ne produit plus, c’est un pays qui crève à petit feu. Et quand il y a crise – sanitaire, géopolitique ou énergétique – on découvre avec effroi qu’on n’a plus aucune autonomie. Trop tard.

Une classe politique qui fuit la réalité

Les responsables politiques le savent. Mais ils font quoi ? Ils repoussent les échéances. Ils mentent, ils maquillent les chiffres, ils promettent des jours meilleurs… après les élections, évidemment. Pendant ce temps, les vrais problèmes s’accumulent. Le mur est là. On accélère juste un peu plus vers lui.

On parle de « transition », de « planification écologique », de « sobriété ». Mais ce sont des mots pour faire oublier l’essentiel : il n’y a plus d’argent. L’État est ruiné. Les collectivités locales sont à l’os. Les services publics s’effondrent. Et le peu de richesse qu’il reste est pillée par la technostructure.

Un peuple étouffé

Pendant ce temps, les classes moyennes trinquent. Hausse des impôts, inflation, baisse du pouvoir d’achat, précarisation, insécurité économique… Les Français paient l’addition d’un système à bout de souffle. Ceux qui peuvent fuient. Les autres survivent.

Le travail ne paie plus. L’épargne est attaquée. L’immobilier s’effondre. L’euro numérique arrive. Le cash disparaît. Le contrôle augmente. Et tout ça dans un silence assourdissant. La résignation est devenue une norme.

Alors, on fait quoi ?

On ne sauvera pas la France avec des mesurettes. Il aurait fallu réagir il y a 20 ans. Aujourd’hui, la faillite est inévitable. Elle peut être lente ou brutale, mais elle viendra. Le système est irréformable. Il faut dire les choses : on ne réforme pas un cadavre.

Alors, il ne s’agit plus de sauver la France telle qu’elle est. Il s’agit de préparer ce qui viendra après. De reconstruire sur les ruines. De créer des alternatives. Locales, indépendantes, résilientes. Hors système.

Il faut que les Français comprennent une chose : personne ne viendra les sauver. Ni Macron, ni Le Pen, ni un autre. L’avenir sera rude. Et la lucidité, aujourd’hui, c’est de s’y préparer.