Paris – 27 Octobre 2024 – La variante Covid LP.8.1, apparue en février 2025, est au cœur des préoccupations. Cette nouvelle souche, issue de la famille JN.1, s’est rapidement propagée, devenant dominante aux États-Unis et se répandant en Europe et en Asie. Les scientifiques, les organismes de santé, et l’EMA surveillent de près cette évolution, mais l’OMS estime que le risque pour la santé publique est faible, tout en recommandant la vigilance. Cependant, des observations indiquent un avantage évolutif de cette variante. Pour en savoir plus sur les symptômes, les impacts et les recommandations, lisez la suite.

La variante Covid LP.8.1 suscite des préoccupations croissantes. Elle a commencé à se faire remarquer vers février 2025, lorsque sa propagation a augmenté plus rapidement que celle des autres variantes. Aujourd’hui, elle est au center de l’attention des scientifiques, des organismes de réglementation et des institutions, étant devenue dominante aux États-Unis et dans plusieurs autres régions du monde, détrônant ainsi XEC, qui représentait encore 50 % des séquences en Europe au moment de son apparition.

Identification et symptômes

Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle variante post-pandémique ? LP.8.1, la variante que le groupe de travail d’urgence (etf) de l’Agence européenne des médicaments (Ema) recommande de cibler pour les prochains vaccins anti-Covid lors de la campagne de vaccination 2025-2026, fait partie de la grande famille JN.1, tout comme XEC. Elle est issue d’une descendante de cette lignée, KP.1.1.3. le plus ancien échantillon a été collecté le 1er juillet 2024, selon un document de l’Etf, qui note que de nouvelles ramifications sont déjà apparues au sein de cette lignée : LP.8.1.1 ou d’autres sous-variantes pourraient devenir les souches prédominantes au sein de la lignée LP.8.1.

En remontant l’arbre généalogique, il apparaît que les variantes XEC et LP.8.1 appartiennent à la famille BA.2.86 des sous-variantes Omicron, qui est antigéniquement distincte du groupe XBB circulant en 2023 et des autres variantes antérieures.Par rapport à XEC, LP.8.1 présente six mutations sur la protéine Spike, ce qui augmente son affinité de liaison au récepteur. En conséquence, explique l’organisme consultatif de l’Ema, LP.8.1 pourrait posséder le plus grand avantage en termes de croissance et une plus grande transmissibilité par rapport aux autres variantes. De plus, il a été démontré qu’elle présente une forte évasion immunitaire humorale.

Le saviez-vous ? La protéine spike est une structure à la surface du virus qui lui permet de se fixer aux cellules humaines et de les infecter. Les mutations sur cette protéine peuvent affecter la transmissibilité et la capacité du virus à échapper à l’immunité acquise par les vaccins ou les infections antérieures.

Comment se compare-t-elle aux autres variantes ? D’autres sous-lignées émergentes de JN.1 sont MC.10.1, NP.1 et LF.7, ainsi que leurs descendants comme LF.7.7.2 et LF.7.2.1, qui se sont rapidement propagés dans certaines régions du monde. cependant, le document de l’Etf note que même si LF.7.2.1 semble être la variante la plus évasive du point de vue immunitaire, à l’instar de MC.10.1 et NP.1, ces dernières présentent un avantage de croissance limité par rapport à LP.8.1. C’est sur la base de ces observations que la variante LP.8.1 semble représenter le meilleur compromis en termes d’aptitude évolutive.

L’Organisation mondiale de la santé (Oms) s’est également exprimée sur la variante LP.8.1 dès le début du mois de février, la classant comme une variante sous surveillance (Vum), aux côtés de XEC. Compte tenu des données disponibles, l’Oms a écrit que le risque supplémentaire pour la santé publique que représente LP.8.1 est considéré comme faible à l’échelle mondiale. Cela s’explique en partie par le fait que les vaccins recommandés devraient rester cross-réactifs à cette variante contre les maladies symptomatiques et graves. Dans son rapport, l’Oms a également déclaré qu’il était improbable que la propagation continue de cette variante à elle seule augmente la charge pesant sur les systèmes de santé publique nationaux par rapport aux autres sous-lignées d’Omicron.

Conseil pratique : Restez informé des recommandations de votre autorité sanitaire locale concernant les vaccins et les mesures de prévention.Même si le risque global est jugé faible, la vaccination reste un moyen efficace de se protéger contre les formes graves de la maladie.

aucun impact plus grave n’est prévu en termes de symptômes et de maladies graves. Cependant, la propagation est en augmentation. Aujourd’hui, LP.8.1 est une variante dominante dans de nombreux pays et se propage en Asie et en Europe. Aux États-Unis, elle est déjà incontestée : selon les dernières projections publiées par les Centers for Disease Control and Prevention (Cdc), cette variante représentait 70 % (fourchette de 64 à 75 %) de toutes les séquences détectées dans le pays au 10 mai, au cours des deux semaines précédentes.

Question pour les lecteurs : Quelles mesures de précaution prenez-vous personnellement pour vous protéger contre les nouvelles variantes de la Covid-19 ? Partagez vos stratégies dans les commentaires ci-dessous !

FAQ sur la variante LP.8.1

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