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Penn : Fin des chirurgies d’affirmation de genre pour les moins de 19 ans

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Penn Medicine a annoncé qu’il ne fournira plus de chirurgies d’affirmation de genre aux patients de moins de 19 ans, une décision effective immédiatement. Cette mesure est une réponse directe aux nouvelles directives fédérales ciblant ces procédures chez les mineurs transgenres.

Le Contexte : Nouvelles Directives Fédérales

En janvier, le président Donald trump a émis un décret interdisant le financement fédéral des soins d’affirmation de genre, y compris l’hormonothérapie, les bloqueurs de puberté ou les chirurgies, pour les patients transgenres de moins de 19 ans. Ces soins, largement acceptés au sein de la communauté médicale, visent à aider les patients à avoir un corps qui correspond à leur identité de genre.

Le décret ordonne aux agences de cesser les subventions et autres financements qui pourraient être utilisés pour les soins d’affirmation de genre. Il charge également le Département américain de la Santé et des services sociaux (HHS) d’examiner les termes de la couverture financée par des fonds publics dans le cadre de medicare, medicaid et de l’Affordable Care Act.

Le Saviez-Vous ?

L’affirmation de genre englobe un éventail de services médicaux destinés aux personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance, une condition connue sous le nom de dysphorie de genre.

L’Impact sur Penn Medicine et Autres Systèmes de Santé

Penn Medicine rejoint un nombre croissant de systèmes de santé à travers le pays, y compris UPMC et Penn State Health, qui ont réduit leurs services de soins d’affirmation de genre pour les jeunes, craignant de perdre un soutien financier fédéral essentiel.

Bien que le décret ne soit pas juridiquement contraignant,il a eu un effet dissuasif sur les systèmes de santé.L’incertitude quant à la portée des restrictions de financement et le risque de perdre des fonds fédéraux pour tout type de service en cas de maintien des soins d’affirmation de genre sont des préoccupations majeures.

Plus tôt cette semaine, le HHS a envoyé une lettre aux conseils médicaux d’État et aux prestataires de soins de santé, les exhortant à se conformer aux nouvelles directives du département qui restreignent l’hormonothérapie et la chirurgie pour les jeunes transgenres. Les Centers for Medicare and Medicaid Services ont également envoyé des avis à certains hôpitaux, demandant des informations sur les soins d’affirmation de genre qu’ils fournissent.

Penn Medicine ne traite généralement pas les mineurs dans son programme de soins d’affirmation de genre, mais des responsables ont déclaré que le système de santé est en train d’informer un petit nombre de personnes concernées par ce changement de politique.

Ce changement concerne spécifiquement les interventions chirurgicales d’affirmation de genre en chirurgie plastique, gynécologie, urologie et otorhinolaryngologie. Les personnes transgenres peuvent demander une intervention chirurgicale pour modifier leur voix, leurs traits du visage, leur poitrine et leurs seins, ou leurs organes génitaux.

Les médicaments et l’hormonothérapie, qui sont des traitements plus courants chez les jeunes transgenres, resteront disponibles.

This is a tough decision that we certainly know impacts patients and families who place their trust in our care teams. We remain deeply committed to ensuring a respectful and welcoming environment for all members of the communities we serve and providing comprehensive medical and behavioral healthcare and psychosocial support for LGBTQ+ individuals while complying with federal government requirements.

PJ Brennan, directeur médical de Penn Medicine

Réactions et Perspectives

L’management Trump avait déjà suspendu 175 millions de dollars de subventions à l’Université de Pennsylvanie pour avoir autorisé une athlète trans à participer à son équipe féminine de natation il y a quelques années, bien qu’il n’y ait eu aucune interdiction de la NCAA ou du gouvernement fédéral à l’époque.

D’autres grands systèmes de santé de Philadelphie sont restés discrets sur l’état de leurs programmes de soins d’affirmation de genre.

Le programme de développement du genre et de la sexualité de l’hôpital pour enfants de Philadelphie (CHOP) est l’une des plus grandes cliniques du pays pour les jeunes transgenres et non binaires. CHOP n’a pas répondu à une demande de commentaires sur l’état de ses services de soins d’affirmation de genre.

Jefferson Health n’a pas non plus répondu à une demande de commentaires.

Temple Health a déclaré qu’il ne fournit pas de soins d’affirmation de genre aux mineurs.

It’s hard to say how it’s going to play out, a déclaré Lindsey Dawson, directrice de la politique de santé LGBTQ pour KFF, un organisme national de recherche sur la politique de santé à but non lucratif.

Le Débat sur les Soins d’Affirmation de Genre

Les législateurs conservateurs ont fait pression pour interdire ces services, en particulier chez les enfants, arguant que certaines thérapies sont irréversibles et pourraient avoir des effets secondaires importants.

Dans sa lettre aux États et aux prestataires, le secrétaire du HHS, Robert F. Kennedy Jr., a déclaré qu’il s’attend à ce qu’ils update your treatment protocols and training to ensure that our nation’s children are protected from harm.

Il a indiqué que le département envisage de nouvelles politiques to hold providers that harm children accountable.

L’American Academy of Pediatrics et d’autres grandes organisations médicales ont déclaré que les soins d’affirmation de genre peuvent être médicalement appropriés pour les enfants. Ils citent des recherches montrant que les jeunes atteints de dysphorie de genre présentent des taux plus élevés de suicide, d’automutilation, de dépression et d’anxiété.

Le nombre d’enfants âgés de 6 à 17 ans diagnostiqués avec une dysphorie de genre a plus que doublé entre 2017 et 2021, selon une étude de Reuters et Komodo Health, une société de technologie de la santé. L’utilisation de bloqueurs de puberté et d’hormonothérapie est également en augmentation,selon une enquête de 2022 menée par Reuters.

Cependant, la chirurgie reste rare. Environ deux adolescents sur 100 000 âgés de 15 à 17 ans ont subi une chirurgie d’affirmation de genre,selon une étude menée par des chercheurs de Harvard. Les réductions mammaires représentaient la plus grande part des chirurgies d’affirmation de genre, selon l’étude.

La thérapie par la parole,les bloqueurs de puberté et l’hormonothérapie sont des traitements plus courants pour les jeunes transgenres,a déclaré Ellen Kahn,vice-présidente principale de la Human Rights Campaign,qui défend les questions LGBTQ.

Le programme de Penn Medicine pour la santé LGBTQ offre une gamme de services de santé de base et spécialisés en plus de la chirurgie.Les services comprennent l’hormonothérapie substitutive, le soutien à la fertilité, les services de santé mentale, la gastro-entérologie et la dermatologie.

Les médecins peuvent recommander une intervention chirurgicale pour les adolescents transgenres stables dans leur identité et qui souhaitent terminer les interventions chirurgicales avant de commencer un nouveau chapitre de leur vie, comme aller à l’université, a déclaré Kahn.

It’s an important milestone for some – but not all – to get those things behind them when they’re starting a new chapter, a-t-elle déclaré.

Conseil Pratique

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est affecté par ces changements, contactez des organisations de défense des droits LGBTQ+ pour obtenir du soutien et des ressources.

FAQ : Questions Fréquemment Posées

Pourquoi Penn Medicine a-t-il cessé les chirurgies d’affirmation de genre pour les mineurs ?

En réponse aux nouvelles directives fédérales ciblant ces procédures chez les mineurs transgenres, et par crainte de perdre un financement fédéral.

Quels types de soins d’affirmation de genre sont concernés par cette décision ?

Cette décision concerne spécifiquement les interventions chirurgicales d’affirmation de genre en chirurgie plastique, gynécologie, urologie et otorhinolaryngologie.

Les jeunes transgenres peuvent-ils encore accéder à d’autres formes de soins d’affirmation de genre chez Penn Medicine ?

Oui, les médicaments et l’hormonothérapie restent disponibles.

Quelles sont les préoccupations soulevées par les opposants aux soins d’affirmation de genre pour les mineurs ?

Ils soutiennent que certaines thérapies sont irréversibles et pourraient avoir des effets secondaires importants.

Qu’en pensent les organisations médicales ?

L’American Academy of Pediatrics et d’autres grandes organisations médicales ont déclaré que les soins d’affirmation de genre peuvent être médicalement appropriés pour les enfants.

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