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Pêche au homard à Anticosti| Détenteurs de permis exploratoires ? « Explorez ! »

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Stéphane Poulin pêche le homard à Anticosti depuis plus de 20 ans. Jusqu’à l’été dernier, il détenait le seul permis de pêche au homard de la zone 17 A. Cette année, 27 nouveaux permis ont été délivrés sur son territoire de pêche.

« J’étais entièrement seul dans la zone 17 A, qui part de rivière du Brick jusqu’au quai de Port-Menier. Ils ont modifié la zone en empruntant sur la zone 17B et donné 27 permis », indique le pêcheur, que l’arrivée de tous ces nouveaux bateaux et de leurs équipages a d’abord préoccupé 

Après quelques mois de cohabitation, il estime toutefois que « la relation est bonne » avec les nouveaux venus. 

« Ils ne rentrent pas dans la baie de Port-Menier où je pêche. Je pense que Pêches et Océans Canada a dû mentionner qu’il y avait quelqu’une dans la zone et qu’il fallait respecter ça. Moi, je suis commercial et eux sont exploratoires », indique M. Poulin qui a dû remettre certaines pendules à l’heure. 

Un des détenteurs de permis exploratoire l’a contacté en début de saison. 

« Il m’a appelé pour me dire qu’il viendrait pêcher dans la baie de Port-Menier. J’ai été poli, mais je lui ai dit : “moi, ça fait 22 ans que je pêche ici. Toi, tu as un permis exploratoire. Va explorer ailleurs !” Je l’ai explorée, la baie, en 22 ans. Et je sais où pêcher ! »

L’ambiance est-elle aussi courtoise entre les 27 détenteurs de permis exploratoires ?

« Je pense qu’entre eux, y’a des fois que ça sacre un peu. Ils sont 27 à pêcher dans les mêmes secteurs. Je me suis fait couper une ligne par une hélice, ce sont des choses qui arrivent avec autant de pêcheurs… » 

Il n’en tient pas rigueur à ses nouveaux « voisins ».

L’abondance des prises n’est pas affectée par ces nouveaux venus, estime le pêcheur. « La pêche est super bonne ! »

Pour la première fois en 22 ans, Stéphane Poulin n’a pas à se soumettre à un quota.

« Avant, j’avais un quota de 15 000 livres et je devais faire de la remise à l’eau pour ne pas dépasser ça. Cette année, ils m’ont débloqué, parce qu’il y en a à profusion. Je peux pêcher sans limites », dit le pêcheur qui pense atteindre les 100 000 livres cette saison.

« Et les prix sont bons, même un peu à la hausse. J’ai déjà connu des prix à 3,50 la livre et là, on est plus de 7,50 $ », disait-il lors du passage du Journal, début juin.

Une quinzaine de pêcheurs commerciaux s’activent dans le secteur de Pointe-est, mais aucun permis exploratoire n’y a été délivré.

« J’ai eu tous les exploratoires dans ma cour », lance M. Poulin avec un sourire.

Ses principaux clients sont la Poissonnerie du Havre et la Sépaq, pour qui il cuit même le homard.

« Ils en servent entiers aussi, mais celui que je cuis sera décortiqué pour préparer des plats. »

À ses côtés, une immense marmite fumante déborde de pinces gigantesques. 

La saison de pêche, débutée le 4 mai, se terminera le 19 juillet. Pour le pêcheur, il s’agira d’un repos bien mérité, après plusieurs semaines de labeur.

« Côté température, c’est vraiment une belle saison. On a seulement perdu quelques jours à cause du vent », conclut le pêcheur, qui emploie deux personnes. 

Les permis exploratoires ont été délivrés pour 2 ans. Il est trop tôt pour savoir si des permis exploratoires deviendront officiels après ce délai.

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