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Pas de « place en hospitalisation » – À Lyon, une femme enceinte perd son bébé : une dramatique conséquence du saccage de l’hôpital public

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Bébé. À Lyon, Léonore est morte, alors qu’elle était encore dans le ventre de sa mère. À 7 mois de grossesse, le 16 janvier 2025. La veille, sa mère chute gravement : elle doit être emmenée à l’hôpital de la Croix-Rousse. Cette nuit-là, Julie et son mari sont bringuebalés entre la maternité et les urgences. […]

Bébé. À Lyon, Léonore est morte, alors qu’elle était encore dans le ventre de sa mère. À 7 mois de grossesse, le 16 janvier 2025. La veille, sa mère chute gravement : elle doit être emmenée à l’hôpital de la Croix-Rousse. Cette nuit-là, Julie et son mari sont bringuebalés entre la maternité et les urgences. L’enfant décèdera in utero, à la suite d’un choc hémorragique. 3 heures plus tôt, elle était renvoyée chez elle de la maternité, tandis que l’hôpital croyait à des saignements de nez sans gravité. Cette histoire tragique, révélée par Mediapart, illustre le saccage de l’hôpital public et à quels drames il peut mener. Notre brève.

Le père « ne veut pas mettre en cause les individus : il sait que des erreurs ou des négligences sont commises […] en raison du manque de moyens »

À la maternité, bonne nouvelle ce 15 janvier 2025 : le bébé va bien, malgré la lourde chute de sa mère. Cette dernière saigne beaucoup du nez et fait de la tachycardie. Julie est renvoyée vers les urgences. Pas d’ambulance disponible : son mari l’y emmène. Aux urgences, Romuald, le mari, constate que sa compagne perd beaucoup de sang. Selon ses dires, sa femme aurait perdu 1 litre de son sang, soit 20 % de ce qui circule dans un corps humain. Le scanner réalisé balaie la possibilité d’un « saignement intracrânien », bien qu’un autre produit aurait pu le confirmer avec davantage de certitude.

Le couple retourne à la maternité, puis chez eux. Les saignements reprennent de plus belle. Retour aux urgences : Julie « ne sent plus le fœtus ». Une échographie est réalisée : la « mort fœtale in utero probablement sur le choc hémorragique » ne peut qu’être constatée.

L’accouchement est déclenché 2 jours plus tard. Les parents sont en deuil. Ils ont besoin d’explications. Le 7 mars, Romuald écrit au chef de service des urgences et à la direction des Hospices civils de Lyon. Le couple estime que « la prise en charge plus que superficielle au sein de ce service est à l’origine de l’arrêt de la grossesse survenu dès le matin du 16 janvier 2025 », écrit Mediapart. Après une relance, une conversation commencera à s’établir entre le couple et la responsable de l’hôpital.

Pour aller plus loin : Suicide de soignants à l’hôpital : une plainte historique déposée contre Borne et Vautrin pour « homicide involontaire »

« On a eu l’impression que le décès de notre bébé s’inscrivait dans une forme de routine »

Un signalement de l’EIG (l’évènement indésirable grave, ndlr) est fait à l’Agence Régionale de Santé. Le personnel soignant dénonce le manque de médecins et de lits. À l’hôpital, il n’y avait pas de « « place en hospitalisation en médecine » pour y installer la femme enceinte, sous surveillance », rapporte Mediapart. Seuls deux médecins et deux internes travaillaient. Une situation également au bord de la saturation du côté de la maternité.

En avril, le couple est reçu : « Le chef de service paraissait épuisé, il a expliqué qu’il demandait depuis des mois du personnel supplémentaire », rapporte Romuald. Avant de lâcher : « On a eu l’impression que le décès de notre bébé s’inscrivait dans une forme de routine ».

Malheureusement, des décès de patients dans les couloirs des urgences ne sont pas des cas uniques dans notre pays. En décembre 2022, 150 personnes sont mortes à l’hôpital faute de prise en charge adéquate. En janvier dernier, un patient est mort aux urgences après 10 heures, au CHU de Nantes.

34 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés en 7 ans de politiques macronistes. Au total, 80 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés depuis 2000, tandis que les besoins de soins ont augmenté dans la société. Faute de lits, des patients peuvent jusqu’à 6 jours à attendre sur un brancard, témoignait Sabrina, infirmière aux urgences, en Seine-Saint-Denis. Le saccage néolibéral tue. Il est plus que temps de tourner la page de ces politiques.

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