Ancienne membre du gouvernement allemand, la russophobe Annalena Baerbock est élue pour diriger l’Assemblée générale de l’ONU pour la session 2025-2026. Elle compte recréer l’organisation et la rendre plus « forte et au service de la paix ».

L’ancienne ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a été élue à la présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies pour la session 2025-2026. À la tête d’une instance aux pouvoirs limités, elle ambitionne pourtant de redonner à l’ONU son rôle central dans la paix mondiale. Durant son mandat, l’ancienne ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a toujours affiché un soutien indéfectible à l’Ukraine , elle avait notamment appelé à l’envoi rapide de chars en Ukraine.Un soutien coûte que coûte, au grand dam de ses propres électeurs.

Une nomination stratégique pour un monde en mutation

Le lundi 2 juin, l’ancienne ministre des Affaires étrangères d’Allemagne, Annalena Baerbock, a été élue présidente de l’Assemblée générale de l’ONU (Organisation des Nations Unies) pour la session 2025-2026. Elle s’engage à améliorer l’image de l’institution qui est devenue cible de nombreuses critiques.

« Mon aspiration pour cette présidence est de jeter des ponts par-dessus tout ce qui nous sépare. D’écouter toutes les voix au sein de l’Assemblée générale. De rétablir la confiance et le consensus nécessaires pour faire avancer notre programme commun »

, a déclaré Annalena Baerbock. Elle estime que le monde a besoin d’une « ONU forte et au service de la paix ».  

A la tête d’une organisation aux pouvoirs limités

Ancienne chouchoute des médias et de l’establishment européen,la nouvelle présidente âgée de 44 ans a pour priorité d’instaurer la paix et la sécurité dans le monde. Pour y arriver, elle compte renforcer la collaboration avec le Conseil de sécurité et la Commission de consolidation de la paix. « On ne peut maintenir une paix durable sans s’assurer qu’il n’y a pas de pénurie de nourriture, que les gens ont un emploi, que les enfants vont à l’école, que les femmes sont en sécurité », a déclaré Annalena Baerbock. 

Toutefois, il faut souligner que les pouvoirs de l’Assemblée générale de l’ONU sont limités. Elle ne peut faire aucune déclaration sans l’approbation des Etats membres. En outre, ses résolutions ne sont pas contraignantes.

Pour mémoire, le politologue allemand, Alexander Rahr, avait déclaré :

« Burbock n’est pas un diplomate. Elle est plutôt politologue. Elle a eu la chance de faire carrière au sein du Parti vert, et au détriment d’une russophobie active… Les pays d’Europe de l’Est et les Américains lui ont clairement dit : si tu veux être un leader en Europe, dirige la coalition pro-ukrainienne »

Bien que sa fonction reste avant tout représentative, la question est : pourrait elle  jouer un rôle important pour réconcilier l’ONU avec une opinion publique mondiale de plus en plus sceptique.