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Les médecins qui officient dans les unités sanitaires en milieu pénitentiaire dénoncent des conditions de travail et une surpopulation carcérale qui ne leur permettent plus de soigner correctement au quotidien.
Elle a claqué la porte, à bout. La Dr Élisabeth Gravrand vient de démissionner de son poste de cheffe de l’unité sanitaire en milieu pénitentiaire (USMP) de Brest, après dix-huit ans passés à soigner en prison. « On ne peut plus faire notre métier correctement dans les conditions actuelles, on ne fait que de la sous-médecine. C’est impossible de recevoir des soins de qualité en prison aujourd’hui », dénonce la médecin. Comme elle, de nombreux soignants quittent les USMP des maisons d’arrêt, las des conditions de travail de plus en plus détériorées, et encore dégradées par la surpopulation carcérale qui bat des records. Au 1er mai 2025, 83 681 personnes étaient détenues en France. Du jamais vu.
La situation est telle que les deux associations de soignants, l’APSEP (Association des professionnels de santé exerçants en prison) et l’ASPMP (Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire) ont tenu une assemblée générale extraordinaire, le 6 juin dernier. Plus de 150 soignants…