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MUNICIPAL. Le stade Jacques-Desautels Desjardins a été inauguré vendredi soir, marquant un grand jour dans l’histoire du sport drummondvillois. Que ce soit les membres issus de la communauté politique, sportive ou d’affaires, tout le monde était unanime : l’attente en a valu la peine.
Quelques heures avant le début du match d’ouverture du Brock Nutrite Lambert, une foule de personnes se sont rassemblées dans le hall du nouveau stade de baseball. Sans contredit, le cœur était à la fête. Enfin, le nouveau stade de baseball ouvrait ses portes, après plusieurs années d’attente.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste a pris la parole.
«Merci d’être là en si grand nombre, a-t-elle dit, d’entrée de jeu. On voit que c’était attendu comme infrastructure. Ça a été compliqué pour y arriver parce qu’on n’était pas chez nous il n’y a pas si longtemps. En étant chez nous, on peut se construire des fondations solides. C’est ça que ça donne.»
Au départ, le terrain appartenait au Centre de services scolaire des Chênes. La Ville en a pris possession, rêvant de procéder à la réfection du stade de baseball.

«C’est un grand jour pour Drummondville, a souligné la première magistrate. L’inauguration officielle de notre nouveau stade marque une étape importante de notre développement sportif. Ce stade est plus qu’un stade de baseball. C’est un lieu de fierté, de rassemblement, un symbole d’ambition et de vision pour notre milieu. Avec ce projet, nous avons voulu doter notre communauté d’un espace moderne, universellement accessible, fonctionnel et inspirant.»
Cette dernière a tenu à souligner que le stade est un lieu ouvert à tous, sept jours sur sept, de mai à octobre. «Il accueille bien sûr notre équipe du Brock Nutrite Lambert de la ligue de baseball majeur du Québec, mais aussi du Saint-Fred, les équipes du sport-études et le baseball mineur», a-t-elle indiqué, en précisant que petits et grands allaient en bénéficier.
Un retour à la maison
Le président du Brock Nutrite Lambert, Mathieu Audet, attendait ce moment avec impatience.
«Ça faisait 52 parties de suite qu’on jouait à l’extérieur. Notre dos et nos jambes commençaient à être fatigués d’être sur la route. Pour nous, c’est un grand avantage sur le terrain d’avoir la foule qui nous supporte, de sentir cette énergie-là. Ça nous insuffle clairement un second souffle. Pour nous, ça va faire une différence dans notre saison. On est convaincu qu’on va aligner plus de victoires qu’on en a alignées dans les autres années à cause de ça.»

Mathieu Audet ne s’en cache pas : il s’agit du plus beau stade du Québec. «Le projet est magnifique, affirme-t-il. C’est un rappel aussi avec le complexe sportif Girardin en termes de look. C’est une beauté architecturale. Je trouve que ça consolide un quartier des sports avec le terrain de football, les gymnases au cégep, le complexe sportif.»
Un leadership salué
Durant son allocution, le directeur de la Caisse Desjardins, Paul Gagné, a tenu à saluer l’audace de la Ville. «On est dans une dynamique où on travaille à attendre les subventions pour faire les choses. La Ville de Drummondville n’a pas attendu les subventions. Il est important qu’on se dote d’un stade de la hauteur de notre ville. Une ville vivante, vibrante, qui fait la différence pour sa population. D’abord, une infrastructure comme celle-là va être bonne pour toutes les équipes qui vont jouer ici. Ça va stimuler notre baseball mineur. Ça va faire toute la différence.»
«Desjardins est fier parce qu’on s’est investi auprès du baseball mineur parce qu’on croit que quand on est en mesure de se donner un rêve et une ambition, ça amène ailleurs», a-t-il ajouté.

La réalisation d’un tel projet n’a pas été sans embûches. Initialement prévue pour le printemps, puis pour le mois de juin, l’ouverture du stade drummondvillois à été finalement repoussée au mois de juillet.
C’est que la Ville de Drummondville souhaitait mettre la main sur une subvention du PAFIRSPA (qui aurait pu permettre de payer jusqu’à 50 % des coûts recevables du projet), ce qui n’est pas arrivé. Les élus et l’administration municipale ont toutefois décidé d’aller de l’avant avec la nouvelle infrastructure.
Construit en 1980, le stade de la rue Marchand n’avait subi aucune rénovation majeure depuis cette époque. Sans surprise, l’infrastructure était désuète. À titre d’exemple, la Ville de Drummondville a changé 42 planches de bois l’été dernier pour assurer la sécurité des spectateurs.
Le jour et la nuit
Les équipes de la ville ainsi que l’entrepreneur, Construction Bois-Francs, ont fait preuve d’une grande agilité pour ficeler le projet. Ils peuvent clamer haut et fort «mission accomplie». Le chantier du stade a été livré ce mardi.
«La Ville avait le mandat principal de travailler sur le terrain. L’entrepreneur a travaillé pour livrer le bâtiment. On devait remettre à niveau le terrain. On a fait l’ajout de gazon et de nouveau sable pour mettre le terrain au standard d’un match d’ouverture du Brock. Ça s’est fait dans les derniers jours pour éviter de se piler sur les pieds», a fait savoir le chargé de projets à la Ville au service d’ingénierie, Philippe Roy.

C’est le jour et la nuit entre l’ancienne et la nouvelle construction. «Avant, on parlait de gradins en bois et en métal. Il n’y avait pas nécessairement de blocs sanitaires. Les installations n’étaient pas au standard d’aujourd’hui, a rappelé M. Roy. Maintenant, il y a des abris de joueurs intégrés au bâtiment, des vestiaires et des salles de bain. Les gradins sont en hauteur, qui permettent d’avoir une excellente vision du jeu. Il y a un toit qui permet de protéger des intempéries ou même du soleil. Au niveau des sièges, à la place d’être assis sur une planche de bois, on est assis sur de beaux bancs.»
Dans tous les cas, l’ensemble des partenaires impliqués dans la réfection du stade étaient heureux de pouvoir perpétuer la mémoire de Jacques Desautels. «Grand sportif, entraineur dévoué et arbitre respecté, il a profondément marqué le paysage sportif drummondvillois», a affirmé Stéphanie Lacoste.
«Pour l’honorer, nous avons d’ailleurs mis en place une murale, une exposition d’objets personnels et des panneaux commémoratifs, pour raconter son parcours. C’est une façon de faire vivre sa mémoire ici, là où le sport continue d’unir les gens.»
La famille de ce grand du sport était aux premières loges de l’inauguration.