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Nouveau prélèvement transport :une taxe de trop pour les entreprises ?

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La loi de finances 2025 instaure une nouvelle possibilité pour les régions, la taxe versement mobilité qui va taxer les entreprises de plus de onze salariés à hauteur de 0,15 % de leur masse salariale afin de financer les transports en commun. Mais cette taxe facultative divise profondément les présidents de région, le dispositif fracture le paysage politique régional et fait bondir les organisations patronales.

Face à la hausse continue de la fréquentation des transports publics et aux impératifs de décarbonation, les collectivités cherchent de nouveaux leviers financiers. Déjà fragilisées, elles se heurtent à un « mur de dépenses », selon une récente étude de l’Agence France Locale. Le nouveau versement mobilité régional, inspiré du modèle d’Île-de-France, vise à corriger une inégalité entre régions et intercommunalités, ces dernières bénéficiant déjà d’un tel mécanisme. Pour Carole Delga, présidente de l’association Régions de France, il s’agit d’« un rééquilibrage fiscal », indispensable pour maintenir et développer des réseaux de transport performants.

Un financement nécessaire, mais contesté

Cette taxe facultative divise profondément les présidents de région. À droite, plusieurs refusent de l’appliquer. Xavier Bertrand (Hauts-de-France) dénonce « un énième matraquage fiscal », tout comme Christelle Morançais (Pays-de-la-Loire) et Hervé Morin (Normandie), qui refusent d’« asphyxier davantage les entreprises ».

À l’inverse, Renaud Muselier (Paca) et Loïg Chesnais-Girard (Bretagne) l’assument, malgré des réticences. Ce dernier reconnaît même que cet impôt est « imparfait », mais faute d’alternative, il l’appliquera dès janvier 2026. En Bretagne, il rapportera 40 millions d’euros, avec un taux différencié selon les zones.

Les patrons dénoncent

La réaction du monde économique est sans appel. Le Medef Bretagne dénonce « cet impôt de plus », soulignant que les entreprises financent déjà entre 50 et 70 % des transports collectifs locaux. Son président, Hervé Kermarrec, fustige une décision « aberrante », surtout quand seuls 4 % des trajets en transport collectif concernent le domicile-travail.

Autre inquiétude majeure : la distorsion de concurrence. Les entreprises des régions où la taxe est appliquée pourraient se retrouver désavantagées face à celles des territoires voisins qui la refusent.

Si les entreprises dénoncent une fiscalité trop lourde, d’autres experts, comme Julien de Labaca, rappellent qu’une solution durable passe aussi par une réflexion sur la contribution des usagers.

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