Nous sommes en 1919. Un matin, après la messe, un homme qui regarde Padre Pio avec attention s’exclame : « Seigneur, c’est lui. Vraiment, c’est lui. Je ne me trompe pas ! »

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Après avoir dit cela, l’homme s’agenouille et se met à pleurer. « Padre Pio, merci de m’avoir sauvé de la mort ! » lui dit-il. « Tu ne dois pas me remercier, mon fils. Remercie notre Seigneur et la Vierge des Grâces », répondit Padre Pio. Padre Pio et l’homme parlent ensemble pendant quelques instants, mais ils parlent si bas que personne à proximité ne peut les entendre.

Plus tard, certaines personnes présentes dans l’église demandent à l’homme de quoi Padre Pio et lui ont parlé. L’homme explique qu’il avait été capitaine dans l’infanterie. Un jour, alors qu’il était sur le champ de bataille en train de se battre, il a vu un frère qui se tenait à une courte distance. Le frère était délicat, à la peau claire et avait de beaux yeux expressifs.

Le capitaine vit qu’il n’était pas un aumônier militaire car il portait une tunique marron. Le frère lui dit : « Capitaine, venez vite ici. Éloignez-vous immédiatement de là où vous vous trouvez ! »

Le capitaine suivit les instructions du frère. A peine avait-il couru vers le frère qu’une grenade explosa à l’endroit même où il se tenait. La force de l’explosion laissa un grand trou dans le sol. S’il n’avait pas suivi l’ordre du frère, il aurait été tué sur le coup. Le capitaine eut le plus grand désir de remercier le frère de lui avoir sauvé la vie, mais lorsqu’il regarda de nouveau dans sa direction, le frère n’était plus en vue.

Lorsque le capitaine raconta son histoire à ses camarades, l’un d’eux lui dit qu’il avait lui aussi été sauvé de la mort par un beau moine. À la base militaire, d’autres racontèrent qu’eux aussi avaient vu sur le champ de bataille un frère qui levait les yeux vers le ciel et priait. L’un des soldats dit que le frère s’appelait Padre Pio et vivait à San Giovanni Rotondo.

Le capitaine s'était rendu à San Giovanni Rotondo pour vérifier si Padre Pio était bien le prêtre qu'il avait vu sur le champ de bataille. Quelle joie pour lui de pouvoir confirmer que c'était bien Padre Pio qui l'avait sauvé et quelle joie pour lui de pouvoir le remercier personnellement de lui avoir sauvé la vie.

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