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Par Călin-Liviu Georgescu – traduit et adapté
Dire qu’on en est encore là. À devoir rappeler qu’on peut critiquer un dirigeant sans détester tout un peuple. À devoir expliquer que rejeter les décisions d’un gouvernement ne signifie pas qu’on rejette une culture, une identité ou une nation. Pourtant, c’est exactement ce que certains veulent faire croire, à coups de caricatures, d’amalgames et de culpabilisation facile.
On ne devient pas anti-français en critiquant Emmanuel Macron. Ni anti-italien en remettant en question Giorgia Meloni. Et bien sûr, on ne devient pas antisémite en critiquant Benyamin Netanyahu.
Ce qu’on devient, en revanche, c’est responsable. Responsable de dire ce qu’on voit. Responsable de dénoncer les crimes, peu importe la religion ou la couleur du passeport de ceux qui les commettent. Parce qu’il ne s’agit pas d’ethnie. Il s’agit de politique. De morale. D’humanité.
La dérive des gouvernements ne doit pas entraîner tout un peuple
Tous les peuples du monde, sans exception, ont eu leurs monstres au pouvoir. L’Histoire regorge de dirigeants élus qui ont précipité leur pays dans la violence, la guerre, l’injustice. Ce ne sont pas les peuples qu’il faut juger, mais ceux qui les manipulent. Ceux qui utilisent le drapeau, la peur ou la religion pour justifier l’injustifiable.
Un gouvernement qui donne carte blanche à son armée pour tuer des civils est un gouvernement criminel. Point. Et ceux qui tuent, parce que le pouvoir leur en donne l’ordre ou la permission, deviennent eux aussi des criminels, qu’ils le veuillent ou non.
C’est une question de morale élémentaire. La religion, l’origine ou la cause invoquée n’y changent rien.
La banalité du mal, toujours d’actualité
Ce n’est pas la haine spontanée qui pousse les hommes à tuer. C’est l’autorisation. C’est l’excuse. C’est le discours qui dit : « Tu peux, c’est pour la patrie. » Ou pire : « Tu dois. » Et alors, des gens ordinaires deviennent des bourreaux. Parce qu’ils ont oublié ce que c’était, le refus. Dire non. Dire stop. Dire : « Je ne ferai pas ça, même si c’est mon pays qui me le demande. »
Et si l’on accepte que cette mécanique existe — et elle existe — alors on doit la dénoncer partout où elle surgit. Que ce soit à Moscou, à Paris, à Téhéran ou à Tel-Aviv.
L’étiquette facile, arme de disqualification
Aujourd’hui, contester la politique de l’État israélien, c’est risquer l’étiquette d’antisémite. C’est une manière de clore le débat. D’instaurer la peur. De faire taire. Mais c’est surtout une insulte à l’intelligence et à la vérité.
On peut, on doit pouvoir dénoncer les massacres à Gaza, les bombardements aveugles, la colonisation effrénée, sans qu’on vienne hurler à l’antisémitisme. Tout comme on pouvait dénoncer la guerre en Irak sans être anti-américain. Tout comme on peut condamner Poutine sans détester les Russes.
La critique des actes ne doit jamais être confondue avec la haine des peuples.
La seule vraie frontière : le meurtre
Il y a une seule ligne qui sépare les hommes décents des autres : celle de la violence injuste. Le meurtre reste le même, qu’il soit commis sous un drapeau ou au nom d’une cause. Ce n’est pas une question d’origine. C’est une question d’actes.
Et dans un monde où l’on excuse encore les pires horreurs au nom de la sécurité ou de la vengeance, le devoir est de parler clair. De ne pas se laisser intimider par les procès en isme.
Non, critiquer Netanyahu, ce n’est pas haïr les Juifs. C’est refuser l’impunité. C’est défendre la justice. C’est oser rester humain, quand d’autres sombrent dans la barbarie maquillée en défense légitime.
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